Voir la version complète : hypnose médicale et induction non perceptible
jeangeneve
26/03/2011, 07h46
Bonjour,
suite à la possibilité de formation pour le corps médical offerte par l'ARCHE,
une question me tarabuste concernant les induction non perceptibles, ou conversationnelle, patterns de langages
( peux importe la taxonomie )
permettez moi de poser les questions suivantes au corps médical
1) le fait qu'un patient consulte ou est admis dans un établissement de soin implique son accord implicite a un EMC ?
2) si oui à la question 1, à quel texte de loi, ou charte éthique s’appuie ce principe ?
3) à quel application médicale pratique peux t'on se passer de l'accord explicite du patient ?
attention je ne jette pas la pierre à l'ARCHE, vus que de plus en plus de formation réservée au corps médical voient le jour.
jeangeneve
03/04/2011, 23h36
humm quel silence assourdissant.
ce devrais être révélateur ?
jeangeneve
04/04/2011, 13h43
alors qui se lance ?
elisantoni
04/04/2011, 16h48
Bonjour, je ne prétends pas représenter le corps médical puisque je ne suis pas médecin. Je suis hypnothérapeute, infirmière de formation et j'ai fréquenté les hôpitaux pendant une bonne trentaine d'années.
Bien évidemment, le fait qu'un patient consulte ou soit admis dans une institution de soins n'implique pas son accord à un EMC. Néanmoins, je me demande quel patient est vraiment dans un état dit 'habituel" quand il est admis pour un séjour hospitalier. Tout dépend évidemment de ce qu'on appelle EMC. Pour avoir accompagner des centaines de personnes lors de leur admission ou suivi hospitalier, je peux avancer que tout ce qui permet au patient de se sentir écouter, pris en compte dans sa singularité, rassurer sur ce qui va se passer pour lui est un bénéfice non négligeable. Alors peu importe qu'on l'appelle hypnose conversationnelle ou écoute bienveillante, le but ici est d'avoir des outils pour permettre au mieux la communication consciente et inconsciente dans un souci de bienveillance et d'humanité face à quelqu'un qui découvre un monde sur lequel il n'a aucune maîtrise et que la plupart du temps, il ne comprend pas.
En ce qui concerne les applications pratiques pour lesquelles on peut se passer de l'accord du patient, à vrai dire, il n'en existe aucune puisque la personne est toujours informée des gestes qui vont être pratiqués. Par contre, là encore, utiliser des outils pour l'aider à vivre les gestes avec moins de douleur et une plus grande sérénité, aucun patient ne le refusera.
Dans ma pratique d'infirmière puis de cadre de santé, j'ai utilisé de nombreuses fois des outils de PNL ou d'hypnose conversationnelle. Aucun patient ne s'est jamais plaint d'être écouté, d'avoir quelqu'un à ses côtés qui prenne le temps de parler de ce qui le préoccupe ou de ce qu'il vit. Si vous faites un soin délicat ou douloureux, il tout à fait possible de le faire dans des conditions de communication optimum, c'est à dire en prenant le temps d'expliquer comment vous allez vous y prendre. C'est aussi tout à fait possible (voire souhaitable) de donner au patient des outils qu'il pourra s'approprier pour apprendre à gérer lui-même. Vous pouvez tout à fait aussi, en quelques mots (tournés d'une certaine façon)permettre à un patient de diminuer son niveau de stress avant de rentrer dans un bloc opératoire. Le confort s'en trouvera amélioré, l'anesthésie sera plus facile et le réveil opératoire plus confortable. Tout ceci s'apparente à l'hypnose.
J'espère que je réponds au moins en partie à votre question et je vous souhaite une bonne journée.
PS : désolée pour le temps de réponse particulièrement long, je viens seulement de découvrir votre question.
jeangeneve
04/04/2011, 19h14
je vous remercie pour cette réponse bien argumentée.
en effet d'après une étude de l'EPFZ plus de 70% des personnes circulant dans un hôpital sont en EMC hors du personnel soignant.
notons aussi la mise en scène dans ce genre de lieux.
votre témoignage ne me rassure pas et il est éclairant.
je reconnais qu'il y a deux choses qui me gênent, en milieux hospitalier on se trouve avec des personnes en situation de faiblesse.
la renforcer avec une communication hypnotique, je ne vois pas l'intérêt pour le patient et présente l'avantage toutefois de ne pas mettre les dysfonctionnements en cause.
et surtout d'amener le patient là ou on veux nous.
vous dite parler, rassurer, a mon humble avis c'est pas en réduisant le personnel soignant que on y arrive, donc hop en effet quelque mot un recadrage ou un gel éviteras les questions.
et puis il y aurais une utilité pour le patient, une transe formation en quelque sorte, un argument.
avez vous demandé a un seul patient une seul fois si il était d'accord pour que vous utilisiez un langage spécifique pour qu'il se sente mieux ?
sans cela il y a en effet pas consentement éclairé !
je constate que a la 3em question vous ne connaissez pas de situations ou on pourrais se passer de l'accord du patient (conscient)
alors que durant tout le long de votre message vous semblez affirmer cela comme une pratique courante banale sans absolument aucuns éclairage sur ce que l'on fait réellement et là je vous rejoint aussi.
bref pas de consentement éclairé, cas vous savez mieux que le patient ce qui est bon pour lui émotionellement parlant .
je ne doute pas de l'efficacité de votre pratique hypnotique pour l'ayant aussi subie, maintenant je la reconnais et quand je visite je me rend en effet compte que c'est assez courant .
je vais vous confier un petit secret il m a fallu 15 ans pour comprendre et surmonter un traumatisme induit de cette façon.
n'ayant pas compris ce qui s'était passé .
c'était ce que le pros appellent une manipulation négative ou plus clairement me faire éprouver un sentiment désagéable pour m'inciter a faire quelque chose que un membre du corps médical avais décidé de m'imposer.
voilà pourquoi je posais ces questions.
vous prouvez donc comprendre du moins j'espère, que vos propos rassurants on un effet parfaitement contraire au buts de votre réponse
je part donc du principe que la réponse a ma première question est OUI, quand on est admis dans un centre hospitalier ou que l'on a une interaction avec un membre du corp médical c'est que l'on accepte implicitement d'être mis en EMC .
c'est pas forcément évident, légal voir éthique, mais c'est une réalité.
moi ca me conviens
et ne pas dire ce que l'on fait, c'est là un problème de conscience applicable à celui qui utilise ses techniques .
si il assume le fait qu'il y a pas consentement éclairé ou implicite et que le soignant a un bon avocat ne me rassure pas plus sur les pratiques du corps médical auquel il me seras impossible de faire confiance .
ceci-dit votre réponse me permet d'alerter d'autres futures patients ce qui me permet de finir ce post d'une façon relativement positive finalement.
elisantoni
05/04/2011, 16h29
bonjour,
Vous avez tout à fait raison quant aux dysfonctionnements des hôpitaux et à leur carence en personnel et j'entends que vous avez été marqué par une expérience pas facile.
Néanmoins, vous n'êtes pas sans savoir que toute communication mobilise une partie consciente et inconsciente des interlocuteurs et que chaque message reçu (qu'il soit verbal/auditif, visuel ou kinesthésique) passe par les filtres individuels et touche d'abord l'inconscient puis le conscient. Toutes les études le montrent, de 50 à 75 % de la communication se passe au niveau inconscient (avant le sens même des mots) par l'intention, la posture, la physionomie... il est tout à fait reconnu également que tout "l'art" de la publicité se base là dessus pour faire consommer.
En entrant dans un hôpital, ce n'est pas tant "qu'on accepte implicitement d'être mis en EMC", c'est qu'on l'est spontanément (y compris les soignants pour d'autres raisons).
Il est peut être utile de rappeler que la mission du personnel soignant est de tout mettre en oeuvre pour que le patient se sente rassuré et ait toutes les informations nécessaires et utiles pour lui. Cela s'apprend dans les Instituts de Formation en Soins Infirmiers (idem dans les écoles de commerce mais pas pour les mêmes buts).
En vous souhaitant une excellente journée
jeangeneve
05/04/2011, 17h56
ces comportement n'ont aucune excuses, de plus ils n'avais pas au moment de faits des raisons médicales.
le fait que vous reconnaissez que une minorité maitrisent et connaissent ce mode de communication et que la majorité de ceux qui la subissent en sont conscient et l'accepte n'est pas a mon avis pas une excuse et encore moins un motif valable .
vux que ne fait personne n'est conscient de la manipulation dont il sont "victimes"
vous reconnaissez ici implicitement avoir utilisé ces techniques sans l'accord explicite du patient
or l'hypnose est défini par la loi comme un acte médical.
il est d'ailleurs assez amusant de voir actuellement le corps médical reprocher ce fait aux hypnotérapeutes
Sur quoi vous enflammez-vous, Jean ?
Dire à un patient "attention, ca va faire mal" ou lui dire "ca ne va pas faire mal" est une manipulation. De même que lui demander "vous allez mieux aujourd'hui" est une question qui focalise son esprit conscient sur un ressenti corporel, donc tend à modifier son état de conscience.
La question aujourd'hui n'est pas de savoir si nous manipulons ou sommes manipulés, mais dans quelle direction s'exerce cette manipulation.
Mais bon, le médecin nous manipule toujours moins que notre femme, alors pas de quoi fouetter un chat ? :)
jeangeneve
05/04/2011, 21h23
La question aujourd'hui n'est pas de savoir si nous manipulons ou sommes manipulés, mais dans quelle direction s'exerce cette manipulation.
justement c'est mon interrogation.
et c'est peut-être du fait que j'ai pas de réponse que ca s'enflamme
je fouette le chat médecin, non sans raisons,
comme il faut me dévoiler vous trouver une de mes aventure et c'est pas la seule,
quelque part par là sous le titre petite aventure hypnotique hospitalière (http://www.transe-hypnose.com/forum/jeangeneve-vt2912-300.html)
si vraiment vous êtes motivés vous pouvez lire tout le sujet mais c'est un peu chiant
avec un peu (mais pas assez) de recul, ça m'étonne plus trop ce trou de15 ans dans ma progression "hypnotique"
Couchetard22
06/04/2011, 10h36
Bonjour Jean.
Pensez-vous sérieusement que toutes les personnes qui ont joué un rôle dans votre vie étaient des experts en communication? Parlaient et agissaient en maîtrisant le pouvoir de la suggestion? Ou bien étaient-ils dans la stupidité fondamentale qui leur a fait croire que tout ce qu'ils faisaient et disaient était juste et parfait, qu'ils exprimaient la vérité incontournable, puisque c'est ce qu'ils percevaient...?
jeangeneve
06/04/2011, 20h59
humm, chouchetard, on est en pleine manip. thérapeutique à double lien là.
je vous laisse faire pourtant ;)
je vais m'abstenir de recadrer et passer 10 min en hypnose sèche pour faire passer votre pilule .
voilà, bon bien que ce soit hors sujet je profite de mon intervention pour cybernetiquement vous jeter une regard désapprobateur
vous prenez du temps a me répondre, votre temps qui aurais du peut être passé a intégré votre transe-formation ou a vous exercer ...
et puis là, vu votre intervention, je me dit que visiblement ce n'est pas intégré mais acquis.
merde alors, j'en suis a me demander si après la question cachée, je ne viens pas d'inventer le remerciement subliminal.
pas si fondamental cette stupidité, pas si ancrée que ca cette parano.
Et bien, il y en a des amalgames dans ce sujet !
Déjà Jean, l'hypnose n'est pas un acte médical à un niveau légal. L'hypnose a des fins curatives le serait... hors l'hypnose n'agit pas sur un symptôme mais sur le mental. Qu'il y ait des répercussions sur le corps, c'est sans doute vrai, cependant, conseiller à quelqu'un de faire du jogging a des répercussions sur son corps... le jogging n'est pas pour autant un acte médical ;)
Ensuite, il ne faut pas se leurrer, des médecins qui connaissent les principes de suggestion ? Il y en a infiniment peu. Même ceux qui font de l'hypnose souvent en comprennent pas vraiment ce qui fonctionne, il y a bien souvent chez les médecins un rejet de la PNL. Ce qui veut dire une très faible utilisation de la suggestion indirecte... A partir de là, il n'y a pas vraiment de manipulation inconsciente !
La raison est simple : autant un thérapeute a besoin de ces outils pour contourner les résistances, autant un médecin n'a pas le temps ! Il est donc plutôt directe dans sa communication.
Maintenant, il est à mon sens urgent que le personnel soignant auit conscience de l'impact des mots : l'annonce d'un diagnostic, la prise en compte de croyances, le langage métaphorique... combien de personnes se sentiraient un peu (beaucoup) mieux écoutées, prises en charge avec quelques principes simples de suggestions ?
Je pense qu'on peut être tous d'accord sur le fait qu'il y a de quoi améliorer la relation patient médecin avec un peu de communication :)
Chatounette
07/04/2011, 17h24
En 2010, je me suis fait opérer d'une tumeur osseuse sur le fémur un peu au dessus du genou. J'aurais franchement bien aimé que l'infirmière sache faire un peu d'hypnose médicale au moment de me retirer mes drains, au lieu de me dire " attention, ça risque de faire mal!". Non seulement, j'ai eu très peur 2 minutes avant de souffrir, mais j'ai eu certainement beaucoup plus mal que nécessaire. Suggérer à quelqu'un qu'il RISQUE d'avoir MAL, c'est d'une part l'angoisser et d'autre part, lui infliger une douleur plus grande qu'elle n'aurait du être. Si elle m'avait fait une petite induction imperceptible en entrant dans ma chambre, je l'aurais certainement mieux vécu. Le but étant de m'aider à supporter un soin médical sans angoisse et sans souffrance. Je pense que le personnel médical tout entier devrait savoir au moins faire ça, juste ça.
jeangeneve
07/04/2011, 19h20
je ne vous parle pas d'hypno-sedation ou d'hypnose formelle, je vous parle d'hypnose conversationnelle, non perceptible.
sur ce point mes questions on u une réponse.
cette réponse à été assée claire sans trop de langage non spécifique ou métaphorique, ce qui m'a permis de me faire une opinion sur les avantages que le corps médical peu retirer avec une telle approche .
merci de vos interventions.
il y a peu, j'ai reçu un patient qui a été marqué par son passage chez un psychiatre : il lui a annoncé qu'il faisait un trouble obsessionnel compulsif grave de la sexualité, résultat en sortant , il a déclenché une phobie là dessus...
Jean, il y a plein de personnes qui savent le faire sans s'en douter....naturellement, cela s'appelle l'art de persuader et de manipuler, cela peut se faire sans hypnose, même conversationnelle et c'est fréquemment que je reçois des personnes qui sont encore sous emprise de ce type...
Mario Sicchio
09/06/2011, 17h46
Avant de parler de "manipulation", qui, comme le souligne Gaelic, fait partie intégrante de nos discours au quotidien, je pense en tant que médecin praticien hospitalier, que l'hypnose médicale permet avant tout de renouer avec la prise en charge globale du patient. J'entends par là ne serait-ce que l'empathie (que l'on réapprend aujourd'hui à la fac), et l'accordage avec le patient... Durant mes études, on m'a bien appris à garder les distances avec le patient, ne pas hésiter à l'interrompre lors de son discours, afin de le "recentrer" sur son symptôme, et ne pas se laisser berner par ses paroles... Quelle désolation...
L'hypnose médicale a au moins ce mérite de nous apprendre à regarder un patient sous ses multiples facettes, et ne pas se focaliser sur un symptôme...
Mais l'hypnose, comme vous le savez, n'est pas que cela...
L’intérêt à l’hôpital, c'est que le patient est en général déjà focalisé sur son symptôme... Charge à nous de le dissocier et d'entamer une hypnose thérapeutique (hypnoanalgésie ou autre...). Je ne me permettrais pas de dire que les patients sont forcément en EMC (d'où mon incompréhension avec votre question).
Pour terminer, je pense que c'est bien le corps médical qui est dans la démarche de formation à l'hypnose (c'est mon cas...).
Mais il y a deux types de demandes :
- la plus classique, qui est de revenir à une approche plus globale, avec techniques d'accordage, etc... qui je pense manque énormément à la plupart des médecins...
- la seconde, est l'apprentissage de l'hypnose à visée thérapeutique, ou en complément de la médecine traditionnelle
Tout dépend de ce que l'on veut en faire, mais l'hypnose a au moins ce mérite de nous apprendre à nous ouvrir aux autres...
C'est en tout cas ce que j'en pense actuellement...
Bien à vous.
jeangeneve
15/06/2011, 16h55
un grand merci a vous pour ces information éclairantes et votre avis personnel.
et puis cela même avec le recul et plusieurs lectures, renforce mes craintes.
c'est en route, reste donc à lâcher prise.
vous voulez la confiance, vous l'induisez.
a mon point de vue le corps médical a suffisamment de pouvoir.
peut être trop.
ne pas dire ce que l'on fait, ou informer le patient en fessant du "non perceptible"
cela contreviens à la loi (consentement éclairé)
ceci-dit bon courage pour le prouver
donc l'étape suivante c'est d'induire le consentement.
j'ai mis des annés avant de comprendre ce que fesais mon partenaire santé.
j'ai été crédule, et confiant.
les résultats sur ma santé sont tangibles .
l'expérience forge probablement les croyances,
a partir de là ne m en voulez pas trop membres du corps médical si a titre personnel une relation
de confiance est désormais exclue .
vous avez quelque chose a vendre et c'est pas forcément la santé.
je peu comprendre que vous ressentez le besoin de maitriser ces techniques.
merci d'avoir exprimé votre avis et vos intentions
Lajaunie11
16/06/2011, 17h58
Bonjour Jean,
j'entends votre problème de confiance envers le corps médical,
mais faut-il pour autant généraliser et faire d'une expérience une vérité.
Les médecins sont-ils tous les mêmes? Si vous jugez que le corps médical n'a que trop de pouvoir, alors ne lui laissez pas et tournez-vous vers d'autres croyances, d'autres médecines. Une ouverture possible, une occasion de dépasser ce que vous avez l'air de redouter. Il y a plein de manière de se soigner, trouvez la votre et ne la laissez pas aux médecins si vous n'avez pas confiance.
Vu de l'extérieur et à travers mon filtre, certes, je ne peux faire autrement, comme nous tous que d'en avoir un, il semble que quelle que soit l'option prise par le corps médical en face de vous ça va être négatif. Mon impression est que vous n'obtiendrez aucune évolution possible, et que votre colère n'évoluera pas si vous ne soignez pas ce traumatisme ou si vous ne changez pas d'angle.
Changer d'angle c'est à mon sens le dernier possible, quand malheureusement nous n'avons pas de prise sur la société, le monde, l'univers dans lequel nous vivons tous. Quelques que soient, nos maux, malaises et parcours, ils nous appartient d'en faire quelque chose, nous, plutôt que l'autre. Permettez-moi un instant de vous livrer mon point de vue et ma croyance personnelle. Celle que j'invite parfois à partager des gens que je reçois en consultations, quand c'est opportun. Vous ne changerez pas votre passé mais votre vison sur celui-ci. De même vous ne changerez pas le discours d'un médecin, en revanche, il vous appartient de lui accorder en conscience validité ou pas et c'est votre choix de le suivre ou pas. Reprenez ce pouvoir si vous contestez un diagnostic, mais le risque à prendre devient celui de l'erreur de chemin.
Restez centré sur vous plutôt que le discours de l'autre. Sur ce que vous dit votre voix intérieure, peut-être une piste, non?
Bien à vous,
Pascale
Mario Sicchio
16/06/2011, 21h07
Bonsoir à tous,
Je pense avoir manqué bon nombre d'éléments concernant l'avis de Jeangeneve, et me me garderais bien de le juger...
Cependant, j'ai toujours du eu du mal à comprendre comment on pouvait considérer de façon semblable, les individus exerçant la même profession ...
Evitons de stigmatiser, et considérons plutôt l'individu, avec ses propres idées, ses croyances, ses langages ...
Bien à vous,
Mario
jeangeneve
16/06/2011, 22h23
merci, pour vos propos bien aimable, empathique
attention il y a pas volonté de nuire, ne m'en voulez pas svp d'illustrer par quelques lignes , ce que justement je tente d'expliquer.
je ne suis pas en colère, je ne le suis plus.
je tiens juste à expliciter vos propos pour faire percevoir plus clairement vos intention réelles dans votre message si sympathique.
Si vous jugez que le corps médical n'a que trop de pouvoir, alors ne lui laissez pas et tournez-vous vers d'autres croyances, d'autres médecines. Une ouverture possible, une occasion de dépasser ce que vous avez l'air de redouter. Il y a plein de manière de se soigner, trouvez la votre et ne la laissez pas aux médecins si vous n'avez pas confiance. vous suggérer un choix là ou il y en a pas, rappelons, puisque cela semble nécessaire que:
+ une seule médecine est enseignée.
+ une seule médecine est remboursée
+ une seule médecine est légale toutes exceptions mèneras celui qui exerce autre chose en prison.
plus loin vous dites :
Vu de l'extérieur et à travers mon filtre, certes, je ne peux faire autrement, comme nous tous que d'en avoir un, il semble que quelle que soit l'option prise par le corps médical en face de vous ça va être négatif.c'est une présupposition
Mon impression est que vous n'obtiendrez aucune évolution possible, et que votre colère n'évoluera pas si vous ne soignez pas ce traumatisme ou si vous ne changez pas d'angle.
encore une fois je ne suis pas en colère.
le mot colère est juste là pour me discréditer et donc de faire perdre toute crédibilité a mes propos.
à mettre en corrélation avec le début de votre post ( mon pauvre, je compatit )
Changer d'angle c'est à mon sens le dernier possible, quand malheureusement nous n'avons pas de prise sur la société, le monde, l'univers dans lequel nous vivons tous. Quelques que soient, nos maux, malaises et parcours, ils nous appartient d'en faire quelque chose, nous, plutôt que l'autre. Permettez-moi un instant de vous livrer mon point de vue et ma croyance personnelle. Celle que j'invite parfois à partager des gens que je reçois en consultations, quand c'est opportun. Vous ne changerez pas votre passé mais votre vison sur celui-ci. De même vous ne changerez pas le discours d'un médecin, en revanche, il vous appartient de lui accorder en conscience validité ou pas et c'est votre choix de le suivre ou pas. Reprenez ce pouvoir si vous contestez un diagnostic, mais le risque à prendre devient celui de l'erreur de chemin. là on vois bien la manip.
reviens tu n a pas le choix !
et puis il y a les autres "les autres" donc pas vous.
mais bien sur !
Restez centré sur vous plutôt que le discours de l'autre. Sur ce que vous dit votre voix intérieure, peut-être une piste, non?là c'est plus anecdotique, ca aurais pus être efficace.
hélas, c'est exactement le contraire c'est justement pas les "autres" mais bien ce quel de ce qu'on a appelé mon fort intérieur que viens cette prudence et ses interrogations...
je me suis bien rendu compte que j'ai pas le choix, je ne peu pas prendre ma santé en main
il m'est impossible de me prescrire ce dont j'ai besoin.
c'est donc pourquoi je me permet de vous interpeler quelque peu.
pourquoi diable acquérir des techniques d'influences, soustraire le facteur critique ?
le pouvoir que vous octroie le titre de docteur en médecine n'est plus suffisant ?
j'ai un autre question mais vous allez encore pouvoir affirmer que je suis dans la colère.
j'ai lâché prise, c'est "en route", c'est un choix sociétal, au delà de considérations personnelles, il m'apparet pertinant de se poser des questions.
et c'est pas seulement aux médecins qu'incombe le soin de choisir leur influences dans notre société .
merci si vous avez tenu le coup jusque ici
Lajaunie11
17/06/2011, 00h30
Cher Jean,
Tenir le coup, oui sans soucis, je suis en pleine forme, merci!
Je continue à ressentir un sentiment étrange en vous lisant ; je me dis que si je me trompe et qu'il ne s'agit de colère qui ressort de vos propos, alors mon ressenti est sans doute celui d'un manque de sérénité et un besoin de contradiction. Mais ça, ça m'appartient et vous n'êtes pas l'objet de cette discussion. Que voulez-vous nous dire dans le fond, Jean? Qu'avez-vous à proposer comme vision?
Il n'y a certes qu'une médecine remboursée et conventionnée, mais vous n'êtes pas obligé d'y adhérer. Allez en Inde et soignez vous par l'ayureveda, ou bien allez voir un chaman ou allez dans nos campagnes trouver un guérisseur. Ou bien adaptez-vous, et acceptez que tout puisse être perfectible.
Que faire d'autre sinon, rester dans l'impasse et refuser les soins? Déjà, trouvez le médecin en qui vous avez confiance et avec lequel vous sentez que vous êtes en accord. Les médecins ont souvent le mauvais rôle et certes en allant voir un chaman,vous sortirez du cadre de la médecine conventionnée et du cadre confortable et unique qu'offre la France sur ce plan là. Ils ont le mauvais rôle et notre médecine a ses failles et ses points de progressions à mettre en route, certes. Une médecine à améliorer, je vous l'accorde, mais que proposez-vous? Quelle est votre vision?
Pour certains qui sont comme vous déçus du fait d'expériences difficiles et parfois indigestes (moi la première!) avec cette médecine "conventionnée" et sans aller aussi loin dans les solutions alternatives à cette médecine, certains se tournent vers d'autres pistes de réflexion. Quand au sens de leur maladie, déjà, parce que contester un diagnostique ou au moins l'interroger, c'est déjà pour eux se tourner vers leur propre croyance et reprendre en partie les choses en main, à la mesure de ce qu'ils peuvent faire. C'est ne pas rester dans un rôle de "victime de ma maladie". C'est ensuite se tourner vers "comment" aller vers une guérison plus globale et pas seulement corporelle, celle que l'allopathie n'a pas réussi à guérir.
J'ai reçu il y a peu de temps une dame qui à 62 ans après 12 cancers sur une période de 9 ans, le retrait du périnée, des greffes de muscles et je vous passe tous les détails, est belle pimpante, paradoxalement épanouie. Juste elle doute et est fatiguée. Elle doute parfois de la manière dont elle a été soignée, mais constate qu'elle est en vie, elle vient de perdre cet esprit combatif parce que son médecin lui a dit brutalement au détour d'un examen, entre deux portes qu'elle aurait tort de "continuer à y croire", (à rester en vie et à la rémission). Sans ménagement.
Elle est obligée de constater les résultats d'analyses qui indiquent que la maladie progresse, mais elle se dit qu'elle peut avoir une influence sur sa santé de part son attitude face à la maladie, ce qu'elle a toujours fait jusque là, sinon elle serait morte depuis longtemps, me dit-elle. Aujourd'hui cette simple phrase de son médecin a fissuré cette croyance et cette attitude combative qu'elle a toujours eu. Il est entendu, qu'elle pense que l'issue de son combat sera la mort et n'est pas dans le déni. Elle entend le diagnostic de son médecin. Elle se dit juste que s'il avait eu un peu de formation pour dire les choses autrement et l'emmener à se faire sa réflexion sur ce qui se passait, à être accompagnée verbalement et au niveau suggestion vers ce diagnostic alors elle se sentirait sans doute plus tranquille pour accepter cette issue et profiter du temps qui lui reste à vivre. Elle n'a de toute façon plus envie d'une prochaine chimio, alors son choix est fait.
Aujourd'hui elle cherche des spécialistes du corps médical qui soient formés à l'hypnose, pour l'accompagner dans ce parcours. Elle n'en trouve pas alors consulte des hypnothérapeutes pour l'aider à simplement visualiser des endroits agréables, à mettre des mots autrement sur ce qu'il se joue pour elle au niveau du traitement, au niveau de ses ressentis, émotions. Et elle va beaucoup mieux depuis, même si la maladie est toujours là. A ce jour cette prise en charge de cet aspect du processus thérapeutique, elle ne l'a pas trouvé auprès du personnel soignant. Alors oui, elle aurait aimé que suggestion il y ait, autrement que celle faite par son médecin. Alors là elle dit oui à la manipulation sans hésiter, puisque de toute façon, oui, communiquer c'est manipuler. Autant cultiver cette compétence au sien de la corporation des médecins, comme ailleurs, c'est ce que m'a dit cette dame.
Mon idée n'est pas de vous discréditer, comme vous le dite, je ne me sens pas dans un affrontement avec vous, je propose ma vision et celle d'autres personnes qui ont aussi eu affaire à cette problématique. Je pense que les médecins auront a y gagner et pas seulement pour gérer la douleur corporelle, mais encore une fois, c'est mon avis et celui de cette dame. Libre à vous évidemment de penser autrement. Parler et échanger, communiquer c'est en effet avoir des présuppositions, mais aussi accepter d'entendre celles des autres, c'est sans soucis pour moi et même si comme vous le dite c'est parfois un peu chiant, je le fais volontiers.
Surprenez moi avec une proposition positive, je n'arrive pas à en voir dans vos écrits. J'ai le sentiment que les gens que j'ai croisé à L'ARCHE quels qu'ils soient, et que je sois d'accord avec eux ou pas, qu'ils aient réglé leurs problèmes personnels ou pas complètement encore, que j'apprécie leur personnalité ou pas, ils ont un dénominateur commun: celui d'essayer et de croire en un meilleur possible. Partagez-vous cette dynamique?
A mon tour d'avoir été un peu chiante, à moins qua ça ne soit passionnant, question de point de vue, en fait, non?
;-)
Une bonne nuit à vous!
Pascale, toujours en forme et qui vous souhaite, comme l'a fait cette dame et comme vous souhaitez de le faire un jour: lâcher prise!
jeangeneve
17/06/2011, 01h22
je reconnais que vos propos m'attriste, je savais bien que en précisant mes intérogations je prenais le risque de vous donner des armes pour me balader.
je tendais la main, je posais des question générales.
vous m’ordonner de me conformer a la vision des choses de la médecine moderne.
toutefois je trouve que vous pousser le bouchon un peu loin en m’assénant le coup de la dame qui...
d'ou viens votre focalisation sur un diagnostique ?
c'est pas grave, j'ai au moins essayé.
je reconnais que je me suis quand même avoir puisque les multiples tentatives de tout ramener a moi et a mon problème a parfaitement fonctionné.
pour moi c'est en effet pas un problème c'est "vous" qui y voyez un problème.
merci car sans vous je m'en serais pas rendu compte .
Lajaunie11
17/06/2011, 07h43
Je n'ai pas dit que la vérité de cette dame était universelle,
j'ai proposé sa vison et son ressenti, pour enrichir le débat.
Je ne vous ordonne rien, je propose un exemple.
C'est ça l'altérité, regarder aussi ce qui peut arriver aux autres.
Sans doute plus simple à vivre en position de référence externe, et de tri sur l'autre.
Et puis après cet éclairage, pourquoi pas pour revenir à quelque chose de plus personnel. Et pourquoi pas donner un nouveau mouvement différent à ce qui se joue là. La maladie insiste au mouvement que vous le vouliez ou non. Peut-être l'occasion de le saisir. Je trouve le livre "Guérir" d'Alain Corneau riche de ce point de vue là.
Mais oui, c'est vrai il s'agit là de mes croyances. Aussi je vais arrêter cette discussion ici.
Je vous souhaite de pouvoir aller au delà de "l'hypnose sèche", celle que vous décrivez dans la réponse faite à Couchetard.
Bien à vous sincèrement,
P.
jeangeneve
17/06/2011, 20h21
et en effet il est fort a propos de clore la communication après le travail de sabotage accomplis.
jeangeneve
18/06/2011, 20h06
franchement je comprend pas,
pourquoi en revenir toujours a ma maladie, mon problème pour torpiller un sujet.
franchement ca me fait peur et illustre parfaitement mes craintes.
je ne vais pas poser de questions, puisque il y auras pas de réponses.
au vu des propos de Lajaunie focaliser le consultant sur ce qui serais son problème.
créer un problème là ou il y avais rien en arrivant, serais une pratique courante en médecine
pour éviter au consultant d'aborder les sujets pour les quels on a pas de réponse ?
et puis il y a autre chose qui me chiffonne dans vos propos:
justement le pire travers de la médecine.
l'infantilisation la régression .
je sait tout, vous savez rien, laisser moi faire.
et franchement l'hypnose non perceptible me semble pas un bon outil pour faire avancer le corps médical.
c'est mon avis et il engage que moi .
reste suite a vos propos, un fort ressentit de croyances judéo-chrétiennes actualisée de religion freudienne, concernant, la douleur et son sens.
oui je le reconnais, ce dernier point m'est insupportable et m'horripile.
la leçon, c'est qu'il et aisé que de trouver un point faible et d'appuyer là ou ca fait mal pour torpiller un sujet qui aurais mérité mieux.
bien, j'espère que l'effort que j'ai fait ici pour être constructif conviens à chaquns et que je ne heurte personne .
maintenant avec les attaques personnelles on avance pas, tel serais ma conclusion.
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