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Voir la version complète : Enurésie à 9 ans, aidez moi à l'aider



chrisDeFouRire
04/11/2005, 09h55
Salut tout le monde !

Voil‡... Mon petit garÁon souffre d'ÈnurÈsie depuis la naissance de sa soeur (il avait 2 ans), et il a aujourd'hui 9 ans.
Sa maman et moi n'arrivons pas ‡ dÈterminer un rapport de cause ‡ effet clair, mais il semble se dÈgager que son Ètat de fatigue joue un role prÈpondÈrant. Il a un sommeil trËs profond, est trËs dur a rÈveiller le matin, mÍme s'il a dormi 10 heures...
Le problËme, c'est que malgrÈ toute la culpabilitÈ qu'il peut avoir (nous ne le culpabilisons jamais les matins humides !), il semble ne pas trop s'impliquer dans la rÈsolution de son problËme... Autrement dit, si on ne lui dit pas de faire pipi le soir avant de se coucher, 100% de chances qu'il n'y pense pas...
Il lui est arrivÈ cet ÈtÈ de rester un mois au sec, mais depuis la rentrÈe, c'est reparti pour 50% voire 75 % de nuits humides...

Fait important ‡ noter, nos deux enfants sont en garde alternÈe. Je ne suis que leur beau pËre, et leur pËre les a 1 semaine sur 2. Point important, car les mardi, mercredi et lundi sont les jours qui ont la plus forte probabilitÈ d'Ítre humides... autrement dit, quand il rentre de chez son papa, et juste avant d'y retourner...
Mais il existe une autre lecture des faits : juste aprËs le week end, et il aime se coucher plus tard le WE... sans pour autant se lever plus tard... donc il accumule du retard de sommeil qu'il lui faudra quelques jours (humides) pour rattrapper.
Mais l‡ aussi, impossible de le responsabiliser... MÍme ÈnoncÈ ainsi, il ne fait pas preuve de volontÈ pour limiter cette ÈnurÈsie.
Bien s˚r, nous avons dÈj‡ consultÈ son mÈdecin, qui hÈsite ‡ rentrer dans la logique des mÈdicaments (un peu trop lourds) pour limiter le probleme... Et pour ma part, je prÈfËrerais qu'on s'attaque a la source du problËme.

Bien sur, pas facile de dire a son fils : "je vais t'hypnotiser pour t'aider"... donc il m'est nÈcessaire de le faire plus subtilement.
J'ai dÈj‡ essayÈ de lui faire visualiser des rÈveils au sec, ca pourrait marcher (le conditionnel reste de mise), sauf qu'il lui manque de la volontÈ pour s'adonner a cet exercice tous les soirs jusqu'‡ ce que les choses s'inscrivent durablement... Je pense qu'il l'a fait le premier soir, mais aprËs, c'Ètait trËs incongru, il n'Ètait pas dedans. Du coup, j'ai laissÈ tomber.

J'envisage de jouer de la mÈtaphore, de lui faire "rÍver" que Buzz l'Eclair (hÈros de Toy Story) vient l'aider ‡ se lever la nuit, lui dit qu'il faut qu'il se lËve, etc... Qu'en dites vous, ca vous parait pertinent ? Le tout de facon assez informelle, plutot hypnose conversationnelle qu'autre chose...

Mais je me demande si je m'y prends bien... Faudrait il chercher un bÈnÈfice cachÈ (ÈnurÈsie apparue a la naissance de sa petite soeur...) ? Ca me semble difficile avec lui, car il a bcp tendance a Èluder et ne pas parler de ce qu'il ressent... Pas facile a 9 ans...

Dernier fait important ‡ mon avis : il rÈtorque souvent qu'il a peur de se lever la nuit, il a peur du noir... Faudrait il traiter cette "phobie" bien courante chez les enfants avant d'aller plus loin ? Cette phobie ne peut elle pas simplement bloquer le processus : "j'ai peur du noir, alors je ne veux pas arrÍter de faire pipi si ca implique de me lever la nuit"... Tout ceci malgrÈ une lampe allumÈe en permanence dans la chambre...
Je pense que j'arriverai a faire une double dissociation assez facilement, de facon conversationnelle, pour l'aider avec sa peur du noir...

Bon... Si vous avez des idÈes pour m'aider ‡ l'aider... ne vous privez pas ! Je ne suis pas un hypno chevronnÈ, mais je crois pouvoir l'aider... Consulter un hypno est une autre solution, reste ‡ trouver quelqu'un de confiance sur Marseille... Lire certains posts dÈsabusÈs me fait hÈsiter, mÍme si je sais qu'il y a bcp de gens satisfaits qui ne s'expriment pas...

Merci d'avance
Christophe

Phil
04/11/2005, 12h15
As-tu pensÈ au fait qu'il y a peut-Ítre un problËme affectif liÈ ‡ la naissance de sa soeur (puisque Áa a commencÈ ‡ ce moment l‡) ?

Peut-Ítre trouve-t-il que sa maman est moins disponible depuis ou autre chose ?

LENA
04/11/2005, 12h39
bjr,

difficile de vous rÈpondre ds un cas aussi dÈlicat que celui-ci.... il faudrait avoir ce petit garÁon "en face"...

en apparence, ns n'avons pas ‡ faire avec un disfonctionnement physiologique (j'imagine que ds le cas contraire, son mÈdecin l'aurait dÈtectÈ !).. et du point de vue psychologique :

deux choses ressortent de votre "rÈsumÈ"...
1/ la naissance de sa petite soeur,
2/ les matins "humides" au retour des jours de garde de leur pËre et juste avant d'y retourner...

peut-Ítre y a -t-il qq chose ‡ creuser de ce cÙtÈ l‡.... :roll:

- ‡ cet ‚ge, on demande rarement l'avis d'un enfant... peut Ítre n'a-t-il tout simplement pas envie d'Ítre sÈparÈ de sa maman (mÍme si c'est ponctuellement) par peur de "l'abandon affectif"(il y a d'abord l'arrivÈe d'un nouvel enfant qui rÈclame de l'attention... donc, un peu moins pour lui) (votre arrivÈe en tant que nouveau compagnon de sa mËre et donc un "danger potentiel" de prendre pour vs une grosse part de son amour...(et ce, MEME si vs avez d'excellents rapports avec eux... Áa ne change rien !)

Ce serait alors sa maniËre "inconsciente" de dire ‡ sa maman : "je vais mal... j'ai besoin que tu t'occupes de moi TOUT LES JOURS..." et de ce fait, il "entretiendrait inconsciemment" ce problËme... c'est une maniËre de ne pas grandir (les bÈbÈs ont des couches) et de refuser l'autonomie...(de cette maniËre, maman s'occupe plus de moi !!)

- comment sont les rapports entre le papa et ses enfants ?

- comment sont les rapports entre le papa et votre femme ?

autant de questions qu'il vaut peut Ítre le coup d'aborder....

Une chose dont il est bon de se souvenir parfois (lorsqu'on s'acharne ‡ rÈgler un "problËme de disfonctionnement" chez un enfant ) :

c'est un proverbe chinois qui ‡ mon avis s'applique bien ‡ votre cas :

"un enfant "‡ problËmes" n'est que "le doigt" qui indique la direction dans laquelle se trouve le VRAI problËme..."

Áa vaut peut Ítre la peine de mÈditer l‡ dessus... :roll: :wink:

donnez nous de vos nouvelles....

Christophe
04/11/2005, 12h49
J'ai un conseil : ne pas chercher ‡ sa place le pourquoi du comment.
Les raisons peuvent Ítre nombreuses. Entre celles dont on peut lÈgitimement penser qu'elles ont un rapport avec le symptÙme (je dirais plus volontier le mode d'expression que ton fils a adoptÈ, enfin, son inconscient) et toutes les autres raisons auquelles on ne pense pas....

Un enfant ne va pas s'impliquer comme Áa dans la dÈmarche de changer son problËme. Nous ne le faisons pas toujours nous les adultes, alors faire reposer cette responsabilitÈ sur ses eptites Èpaules de 9 ans.... je ne pense pas que ce soit la meilleure faÁon.

Pour ton idÈe de la mÈtaphore tu peux en effet essayer Áa, mais n'hÈsites pas ‡ ne pas du tout l'impliquer dedans. Uses uniquement de symbole et de personnages diffÈrents. Pour lui, c'est comme s'il n'a pas de problËme du tout. Donc le hÈro de l'hystoire devrait plutÙt Ítre queqlu'un d'autre. A 9 ans on n'est pas dupe, si tu l'implique directement dedansil va te voir venir avec tes grand sabots :wink:

La possibilitÈ que tu Èvoque d'aller voir un hypno qualifiÈ me semble Ítre une bonne idÈe. Et mÍme si c'est suffisament important, tu peux mÍme le rencontrer ailleurs qu'‡ Marseille. Parofis un peu de temps investi permet de rÈsoudre bien des problËmes. Le bÈnÈfice en vaut sans doute la chandelle ?


Je ne suis que leur beau pËre

Que ? :wink:

chrisDeFouRire
04/11/2005, 13h47
LENA ->
> 1/ la naissance de sa petite soeur,
Je n'Ètais pas l‡, mais ca a l'air d'avoir ÈtÈ le point de dÈpart... D'o˘ l'hypothËse d'un bÈnÈfice indirect...

> 2/ les matins "humides" au retour des jours de garde de leur pËre et juste avant d'y retourner...
Nos deux enfants ont une vie diffÈrente dans chacune de leur deux maisons... Education diffÈrente, stabilitÈ diffÈrente, etc... En tant qu'adulte, on a tendance a vouloir y voir une source potentielle de problËme. En revanche, la garde alternÈe a toute leur adhÈsion ! Si ce n'Ètait pas le cas, on passerait en garde exclusive sans hÈsiter. La question est souvent posÈe, et ‡ part "quand je suis chez papa, maman me manque, et inversement", rien de spÈcial...
Concernant mon entrÈe dans leur vie... et bien les choses se sont plutot arrangÈes depuis... On est passÈ de 100% de nuits humides ‡ 0-75% suivant les semaines... 0, ca a ÈtÈ des semaines d'espoir... 75%, des semaines ou on se pose plein de questions !


> - comment sont les rapports entre le papa et ses enfants ?
Plutot bons, bien que leur esprit critique se dÈveloppe avec l'age... Mais je suis mal placÈ pour en parler, de meme que leur maman : nous les questionnons peu. En ce moment, ils traversent une mauvaise passe avec la nouvelle copine de leur papa... et surtout son fils avec qui ils ne s'entendent pas du tout... Une cause potentielle de plus.


> - comment sont les rapports entre le papa et votre femme ?
Presque cordiaux, j'imagine que ca rÈsume... mais relativement raisonnables pour ce qui concerne les enfants.

> "un enfant "‡ problËmes" n'est que "le doigt" qui indique la direction
> dans laquelle se trouve le VRAI problËme..."
Disons qu'ils demandent encore souvent, et obtiennent toujours une rÈponse nuancÈe, pourquoi leurs parents ont divorcÈ... Cependant, une consultation chez un psychiatre nous a surpris : le psy a dit qu'il aimerait que tous les enfants du divorce soient aussi ÈquilibrÈs...
De plus, l'ÈnurÈsie est nÈe avant le divorce.
Une diffÈrence de traitement (entre l'ÈgalitÈ chez nous, et la prÈfÈrence chez son pËre) est aussi ‡ noter assez clairement... mais l'impact me semble plutot etre chez sa soeur. D'autre part, encore une fois, l'ÈnurÈsie a commencÈ il y a bien longtemps...
Mais je vais continuer a mÈditer :-)

Christophe ->
> J'ai un conseil : ne pas chercher ‡ sa place le pourquoi du comment.
Sur ce point, on est d'accord ! On cherche d'abord une cause, pour y remÈdier si l'on peut... Le sommeil semble une piste intÈressante (on a observÈ plusieurs cas semblables chez de gros dormeurs), mais on ne peut influer qu'assez peu sur ce paramËtre... Et pas avec une bonne rÈussite... Donc au del‡ de la cause elle meme (j'expose le contexte car je pourrais avoir ratÈ qqchose, style bÈnÈfice cachÈ), je veux l'aider de facon plus ericksonnienne...


> Un enfant ne va pas s'impliquer comme Áa dans la dÈmarche de
> changer son problËme...
Bonne remarque, j'en prends bonne note ! Je crois que de mon cotÈ aussi, je dois pouvoir changer quelque chose pour l'aider au mieux.

> Pour ton idÈe de la mÈtaphore tu peux en effet essayer Áa, mais
> n'hÈsites pas ‡ ne pas du tout l'impliquer dedans...
Marrant, je pensais que comme Buzz l'Eclair Ètait clairement dans son imaginaire, il l'associerait d'autant plus volontier comme ami, bras droit, bonne Ètoile, ‡ mÍme de l'aider...

> La possibilitÈ que tu Èvoques d'aller voir un hypno qualifiÈ me semble
> Ítre une bonne idÈe
C'est possible d'avoir un retour d'expÈrience des hypnos prÈsents ici mÍme ? Des cas semblables traitÈs avec succËs ?
Je pourrais me dÈplacer vers Nice assez facilement...

Enfin... "Je ne suis que leur beau pËre"... En l'Ècrivant, j'avais pleinement conscience de ce petit mot "en trop". Disons que mon fils a des liens trËs forts avec son pËre, alors que sa soeur a des rapports nettement privilÈgiÈs avec moi (elle m'appelle papa par exemple, et on n'a pas pu l'en dissuader gentiement... :-) )... Mais j'applique la paritÈ totale !
Ce "que" en dit aussi beaucoup sur l'implication (hygiËne, dentiste, mÈdecin, coiffeur, assurance, etc... autant de contraintes dont il se passe sans vergogne) de leur pËre ‡ l'Ègard de ses enfants, mais l‡ c'est une histoire d'adultes et ils n'y sont pas du tout impliquÈs, nous restons trËs discrets.
Enfin, ce "que" signifie que si je le pouvais, je voudrais Ítre leur pËre, et que je les considËre comme mes enfants (je n'en ai pas "d'autres" :-) )... Je ne suis donc "que" leur beau pËre.
Rassurez vous, pas un "que" pour me dÈdouaner, c'est tout le contraire !

Allez... En espÈrant un petit retour d'expÈrience de problemes d'ÈnurÈsie...

Euh... Et le coup de la phobie de la nuit ? Qu'en penser ? un point o˘ l'aider, ou un classique chez les enfants qui a son utilitÈe (j'ai lu des trucs qui allaient dans ce sens... Affronter la nuit, c'est finir par etre plus forts qu'elle... Il se font peur, surmontent un jour leur peur, et en tirent de la confiance en soi)

Merci et a+
Chris

Christophe
04/11/2005, 15h00
Rassurez vous, pas un "que" pour me dÈdouaner, c'est tout le contraire !

J'avais bien compris :wink:
Ma remarque Ètait juste une maniËre de recadrage. Tu es leur beau pËre et c'est un rÙle ‡ part entiËre. Pas des plus faciles en plus. DOnc ne dÈprÈcies pas ton rÙle au sein de cette cellule familiale Èlargie. Chacun son rÙle, le tient est aussi important que celui des autres.


Euh... Et le coup de la phobie de la nuit ? Qu'en penser ? un point o˘ l'aider, ou un classique chez les enfants qui a son utilitÈe (j'ai lu des trucs qui allaient dans ce sens... Affronter la nuit, c'est finir par etre plus forts qu'elle... Il se font peur, surmontent un jour leur peur, et en tirent de la confiance en soi)

Je crois qu'‡ peu prËs tous les enfants ont ‡ un moment ou un autre ce genre de peur (ou du monstre sous le lit, ou des yeux qui vous regardent par la fenÍtre....).
Ce que je conseil dans un problËme o˘ le lien entre le symptÙme et la bÈnÈfice de ce dernier n'est pas Èvident c'est de ne surtout pas chercher ‡ comprendre pourquoi. Il y en a un qui sait parfaitement pourquoi Áa fonctionne comme Áa en ce moment chez ton fils, c'est son inconscient (et peut Ítre les votres aussi, mais Áa n'aide pas toujours ‡ conscientiser).

Il exprime quelque chose, soit pour lui mÍme, soit, et je penche plus pour cette soluytion, pour vous, les adultes, ses parents. Et nous ne comprenons rien....

C'est un peu pourquoi je me suis mersonnellment intÈressÈ ‡ l'hypnose : plutÙt que d'Èmettre des hypothËses ‡ l'infini, ou de passer des annÈes ‡ comprendre pourquoi (ce qui n'explique pas forcÈment aprËs le comment changer Áa), je prÈivilÈgie le dialogue direct avec l'inconscient. Et assez souvent on constate qu'il y a une grande diffÈrence entre ce qu'on pouvait imaginer consciemment et ce qu'il en est en rÈalitÈ pour l'inconscient.

De plus lorsqu'on est directement concernÈ, comme un pËre pour son fils, on n'est pas forcÈment le mieux placÈ pour aborder le sujet avec un oeil neutre et prÍt ‡ accepter toute proposition.

Le problËme de ton fils n'est peut Ítre pas son problËme ‡ lui seulement, mais peut Ítre bien un problËme systÈmique, systËme dont les parents font partie. Il est difficile d'Ítre juge et partie parfois.

LENA
04/11/2005, 23h01
"il exprime qq chose... soit pour lui mÍme, soit,et je penche plus pour cette solution, pour vous, les adultes, ses parents. Et nous ne comprenons rien..." (sic)

je suis d'accord ‡ 200 % ... c'est la raison pour laquelle je pense que "lever le symptÙme" sans comprendre le "pourquoi" :roll: me paraÓt risquÈ...

ce qui le serait bcp moins s'il s'agissait d'un adulte puisque l‡, ns pourrions nÈgocier avec l'inconscient... mais s'agissant d'un enfant de 9 ans, la "nÈgociation" me semble bcp moins Èvidente...

Son inconscient envoie "un symptÙme" pour "signaler un mal Ítre" sur lequel l'enfant est incapable de mettre des mots... :(

C'est forcÈment un "message" de son inconscient pour nous... les adultes... passer ‡ cÙtÈ c'est ‡ mon avis, prendre le risque que cet enfant dÈveloppe un autre symptÙme qui pourrait Ítre encore plus invalidant, puisque nous savons que si le message de l'inconscient n'est pas "dÈcryptÈ", il est parfaitement capable d'en balancer un bcp plus fort... jusqu'‡ ce que nous comprenions ce qu'il cherche ‡ nous dire !! :roll:

hypno36
05/11/2005, 00h39
J'ai peut de temps ce soir mais des que posible je vous envoie le protocole qui se trouve page 474 de "metaphore et suggestion hypnotique" je l'ai appliquÈ avec succÈs pour un enfant deux neuf ans qui etait dans un cas similaire. :lol:

il a refait une ou deux fois pipi au lit et puis hop maintenant il se reveil au sec


A+

Christophe
05/11/2005, 02h20
IntÈressÈ par ce protocole Ègalement :wink:

celine
05/11/2005, 19h29
Bonjour, Bonsoir,

J'ai lu vos posts, ainsi que celui de mon compagnon de route (Chrisdefourire).

Il est vrai que les problËmes ont dÈbutÈ ‡ la naissance de sa soeur. Coup classique, certains enfants disent "on va jeter le bÈbÈ ‡ la poubelle" mon fils lui a fait ses besoins sur le siËge auto de sa soeur... Chacun sa faÁon de s'exprimer face ‡ cet "encombrant", ‡ celui qui lui "prend sa mËre.

Ils ont 26 mois d'Ècart. Depuis 7 ans donc, rares ont ÈtÈ les matins o˘ je n'ai pas eu les draps ‡ laver. J'ai eu des passages d'Èpuisement, de colËre, je m'y suis parfois trËs mal prise avec lui (je l'ai fais culpabiliser, je lui ai mis des couches) mais j'ai vite compris que ce n'Ètait pas la meilleure faÁon d'aborder les choses. Maintenant, les matins mouillÈs, je ne crie plus, je lui dis simplement de vite aller se laver, que je ne le rÈpËterai ‡ personne et les matins secs, je lui dis que je suis trËs fiËre de lui que c'est un grand pas de franchi. Mais le rÈpit est de courte durÈe.

Malheureusement, j'ai conscience aussi qu'il n'a pas vÈcu le divorce avec sÈrÈnitÈ (mais qui le vit ainsi ? le pourcentage doit Ítre minime je pense). De notre cÙtÈ, il est logÈ ‡ la mÍme enseigne que sa soeur, pas de privilÈgiÈs, tout le monde met la main ‡ la p‚te, garÁon ou fille. Mais ce n'est pas le cas chez son pËre. Idol‚trÈ, le Mec de la famille, celui devant qui le pËre n'hÈsite pas ‡ descendre sa mËre en flËche (ta mËre, elle est blonde ! elle comprend rien...) De quoi perturber un petit bonhomme non ? Les semaines o˘ ils sont avec nous, leur pËre ne leur tÈlÈphone pas.... bref. Le problËme est Ègalement situÈ dans la faÁon dont s'est dÈroulÈ la sÈparation et le divorce. Ces pauvres petits ont vu leur pËre faire et dire des choses dont ils se seraient bien passÈs.

Je crains que son ÈnurÈsie ne soit pas simplement due ‡ la naissance de sa soeur mais serait Ègalement un effet du traumatisme subi.

Voil‡, je pense avoir ÈclairÈ les lanternes de tout le monde ici. Je sais que Chris veut l'aider, je suis persuadÈe qu'il y arrivera. Et si Áa ne suffit pas, oui, on ne regardera pas la longeur du chemin qui mËnera Axel ‡ la sÈrÈnitÈ et ‡ la confiance en soi.

Merci

CÈline

LENA
05/11/2005, 22h23
bonsoir CÈline,

j'aimerais vous demander une seule chose : votre petit garÁon est-il "demandeur" pour aller chez son pËre ou se "soumet il <volontiers>" ‡ ces frÈquents allers et retours ??

celine
06/11/2005, 01h08
LENA, non Axel n'est pas "demandeur" mais il n'a pas vraiment le choix. La garde alternÈe Ètait une condition sine qua non pour un divorce "‡ l'amiable".
Ce qui revient ‡ dire que PERSONNE n'avait le choix : ni eux (les enfants), ni moi.

Il pose souvent des questions sur les autre modes de garde, et sur une garde alternÈe plus ÈtalÈe dans le temps (genre 1 mois papa 1 mois maman) mais de lui mÍme il se rend compte que ces solutions ne seraient pas envisageables.

Je ne pense pas non plus que j'ai le droit de demander une garde classique (1 week end sur 2 chez papa, le reste chez maman et beau papa), je suis trop attachÈe aux valeurs familiales et ne pense pas avoir le droit de priver mes enfants d'une ÈgalitÈ pËre/mËre.

Par contre, il refuse d'Ítre dÈscolarisÈ du quartier dans lequel nous vivons (son pËre nous a demandÈ pour la prochaine rentrÈe de le mettre dans une Ècole privÈe plus prËs de chez lui). Il refuse Ègalement que son pËre refasse sa vie avec la femme qui l'accompagne depuis quelques temps car il ne supporte pas son fils (du mÍme ‚ge).

Le sujet est tellement long et Èpineux, j'aimerais me l‚cher un peu plus, j'imagine que d'autres informations seraient capitales pour oeuvrer dans le bon sens.

A plus tard.

CÈline

hypno36
06/11/2005, 13h51
comme promis





L'HYPNOSE POUR L'
NUR
SIE

Une approche hypnothÈrapique de l'ÈnurÈsie

Daniel P. Kohen, M. D.,
Minneapolis, Minnesota

Comme pour tout problËme clinique chez les enfants, le succËs d'une approche hypnotique de l'ÈnurÈsie peut Ítre prÈdit, au moins en partie, en fonction de ce qui se produit ÂŽ avant ÂȘ que l'hypnothÈrapie ÂŽ officielle ÂȘ commence. Au dÈpart, doit se dÈvelopper un rapport sensible et positif avec l'enfant, et, dans l'esprit des parents, la notion que le praticien est ‡ la fois compÈtent et confiant ; le traitement doit Ítre prÈcÈdÈ d'une Èvaluation clinique complËte du problËme lui-mÍme.
Il est essentiel d'obtenir une histoire complËte et dÈtaillÈe, afin que le clinicien soit s˚r que l'Èvaluation mÈdicale de l'ÈnurÈsie a ÈtÈ menÈe ‡ bien avant que lui procËde ‡ l'hypnothÈrapie et ‡ l'enseignement de l'autohypnose.
L'histoire clinique doit vÈrifier que (1) l'enfant a plus de six ans (en dessous de cet ‚ge, on doit considÈrer l'ÈnurÈsie comme une variante du dÈveloppement normal, ‡ moins que l'enfant ait ÈtÈ complËtement continent et se soit remis tout ‡ coup ‡ mouiller son lit) , (2) l'absence d'incontinence diurne (qui indique souvent soit une affection physique grave soit un problËme psychologique plus profond) ; (3) l'absence de toute cause physique connue ‡ l'ÈnurÈsie, infection des voies urinaires, constipation chronique, que l'enfant se souille ou non, malformations des voies urinaires, diabËte sucrÈ infantile, diabËte insipide, hyperthyroÔdie, ou dysraphie mÈdullaire. Ces antÈcÈdents peuvent Ítre obtenus gr‚ce ‡ un questionnaire ou Ítre confirmÈs lors de la premiËre consultation.
Dans le contexte du recueil des antÈcÈdents et du dÈveloppement du rapport lors de la premiËre consultation, il est indispensable que l'enfant apprenne que le clinicien (1) croit qu'il peut aider l'enfant ‡ s'aider lui-mÍme ; (2) sait que l'enfant est

ennuyÈ par son problËme ; (3) sait que souvent bien des choses ont ÈtÈ ÂŽ essayÈes ÂȘ auparavant qui ÂŽ n'ont pas marchÈ ÂȘ, et (4) croit que les idÈes, les pensÈes, les croyances et les soucis de l'enfant sont importants pour le clinicien. On ne peut y parvenir que si c'est l'enfant qui raconte l'histoire clinique, qu'on le ÂŽ rejoint ÂȘ, et qu'on lui apprend des choses ‡ propos de son corps sans essayer d'aller ÂŽ trop vite ÂȘ.
J'apprends souvent les dÈtails du problËme en me centrant sur la sÈcheresse. Ainsi, quand un enfant entre, je lui demande souvent directement : ÂŽ Qu'est-ce que tu viens faire ici ? ÂȘ Certains sont timides, gÍnÈs, ou tristes, et prÈfËrent ne pas reconnaitre tout de suite le problËme. Je leur demande alors s'ils prÈfËrent ÂŽ parler un peu d'autre chose pendant quelques minutes avant que nous parlions de pourquoi tu es ici ou de quel problËme tu as ? ÂȘ Cela amËne respect, rÈconfort et soulagement, tout en crÈant des attentes positives pour ce qui va suivre. Finalement, Ă«je pose une question du genre : ÂŽ Beaucoup d'enfants viennent ici pour diverses sortes de problËmes, certains sont des gros problËmes, d'autres des petits problËmes... je me demande quel est ton problËme ? ÂȘ ÂŽ Je mouille mon lit ÂȘ est la rÈponse la plus frÈquente. Je rÈagis en gÈnÈral en commenÁant le recadrage en parlant au contraire de sÈcheresse. Je peux dire, par exemple : ÂŽ Je suis dÈsolÈ de l'apprendre. Bon, combien de fois par semaine te rÈveilles-tu dans un lit SEC ? ÂȘ En plus de recadrer l'attention sur le sec, au lieu du mouillÈ, j'introduis ainsi le langage qui sera utilisÈ plus tard pendant l'hypnose, des ÂŽ graines sont plantÈes ÂȘ qui seront cultivÈes plus tard par l'imagination. L'histoire clinique de la frÈquence des lits secs est ensuite recueillie (en prÈsence du parent, mais en gÈnÈral sous la direction de l'enfant en grande partie). Nous apprenons aussi ce qui se produit, par exemple, si l'enfant se rÈveille dans la nuit ou apprend le matin que le lit est sec, qui change les draps, s'il y a ou s'il y a eu des punitions et les sentiments de l'enfant ‡ cet Ègard, et ce qui sera diffÈrent, ‡ l'idÈe de l'enfant, quand il se rÈveillera tous les jours dans un lit sec. Ces suggestions positives sont proposÈes comme un espoir mais aussi pour Èvaluer le degrÈ de motivation de l'enfant vis-‡-vis du changement et comment il perÁoit que le problËme affecte sa vie. (La rÈponse que l'on reÁoit souvent est que d'avoir des lits secs lui permettra d'aller plus souvent dormir ailleurs ou de partir en camp, choses dont on le dissuadait jusque-l‡ ou qui lui Ètaient refusÈes.)
Il est important de vÈrifier briËvement ce que pensent l'enfant et ses parents des raisons des accidents. MÍme si la rÈponse prend souvent la forme de ÂŽ il a un sommeil trop profond ÂȘ, ou ÂŽ c'est hÈrÈditaire, son oncle a mouillÈ son lit jusqu'‡ l'‡ 'ge de quatorze ans ÂȘ, il est nÈanmoins important d'identifier et de discuter leurs croyances. Je poursuis par une brËve explication selon laquelle la cause prÈcise n'est pas facile ‡ dÈcouvrir, mais que la mÈthode que je vais apprendre ‡ l'enfant peut lui Ítre utile pour autant que l'enfant ne soit pas ennuyÈ d'avoir des lits secs. C'est une autre Èvaluation indirecte de la motivation, qui amËne en gÈnÈral l'enfant ‡ affirmer qu'il aimerait vraiment avoir des lits secs tous les jours.

EXPLIQUER COMMENT
FONCTIONNE LE CORPS

Un aspect important de cette approche est de donner une explication simple du fonctionnement du corps, ce qui est un autre moyen d'introduire agrÈablement et facilement des attentes et des expressions qui seront ultÈrieurement utilisÈes en hypnose. On fait un dessin du coeur, des reins, de la vessie, avec une ÂŽ vanne ÂȘ ou une ÂŽ porte ÂȘ ‡ la vessie, de l'urËtre, du cerveau et d'un W-C, tout en expliquant les fonctions de chaque ÈlÈment. Le coeur est dÈcrit comme une pompe musculaire qui envoie le sang partout dans le corps. Les reins sont dÈcrits comme un filtre ou une passoire, ou ÂŽ un enfant m'a dit un jour que les reins Ètaient la machine ‡ laver du sang, et il avait raison ÂȘ. On dÈcrit la vessie comme l'endroit o˘ l'urine (le ÂŽ pipi ÂȘ, ou tout autre mot que la famille utilise) est stockÈe.
Puis je m'arrÍte et je demande ‡ l'enfant, s'il avait besoin d'uriner maintenant, comment le'saurait-il. Les enfants disent souvent qu'ils le sentent, et certains disent qu'ils savent qu'ils le sentent gr‚ce au cerveau. ¿ cet instant, j'introduis l'idÈe que le cerveau est le grand ordinateur du corps. En me servant du dessin et de flËches dans les deux sens entre le cerveau et la vessie, je raconte une

histoire ‡ propos du cerveau et de la vessie qui communiquent l'un avec l'autre, et cela donne quelque chose comme :

Faisons comme si nous pouvions entendre la communication entre ton cerveau et ta vessie, meme s'ils ne parlent pas fort. Donc, ta vessie se remplit et elle envoie au cerveau un message du genre : ÂŽ Bonjour, cerveau, ici la vessie. Je suis pleine. ÂȘ Et le cerveau renvoie un message, du genre : ÂŽ Bon, nous sommes occupÈs ‡ parler maintenant, ou nous sommes occupÈs en classe actuellement, ou nous sommes en train de jouer dehors pour l'instant, alors garde la vanne fermÈe et conserve le pipi ‡ l'intÈrieur parce que ce ne serait vraiment pas gentil de faire pipi sur la chaise du docteur! ÂȘ Et la vessie rÈpond au cerveau, par exemple: ÂŽ Bon, c'est facile ‡ dire pour toi, mais je dois vraiment y aller, je suis pleine. ÂȘ Alors, le cerveau dit : ÂŽ Bon, d'accord, alors garde la vanne fermÈe et je vais envoyer un message ‡ la bouche et ‡ la langue pour demander o˘ se trouvent les toilettes et si je peux y aller, puis je vais envoyer un message aux oreilles pour qu'elles Ècoutent la rÈponse et ensuite aux jambes pour que je me lËve et que je marche jusqu'aux toilettes, et aux mains pour qu'elles ferment la porte. Puis je t'enverrai le message d'ouvrir la vanne, vessie, et de laisser le pipi couler dans le W-C, o˘ c est sa place, et ensuite de refermer la vanne. ÂȘ Et c'est comme Áa que les choses se passent en rÈalitÈ, n'est-ce pas ? MÍme s'ils ne parlent pas ‡ voix haute, ils ont appris ‡ faire tout Áa depuis longtemps pendant la journÈe, n'est-ce pas ? Depuis que tu as l'‚ge de [en fonction de l'‚ge qu'ont donne les parents pour l'apprentissage de la propretÈ diurne]... Donc ils savent dÈj‡ trËs bien comment se parler tout au long de la journÈe [suggestions positives, renforcement du moi ‡ propos des compÈtences]. [Si l'enfant a aussi quelques lits secs chaque semaine, j'ajoute quelque chose comme] Et mÍme deux ou trois nuits par semaine ils se parlent bien aussi.

Je demande ensuite ‡ l'enfant et aux parents ce quĂ*'ils pensent que fait le cerveau pendant la nuit. La rÈponse est souvent que le cerveau est endormi. Sans tenir compte de la rÈponse, je poursuis avec la notion que

Le cerveau est le patron de tout le corps. Le cerveau prend soin de nous, et mÍme quand nous sommes endormis, il se repose peut-Ítre mais il fait tout de mÍme attention, il prend soin de nous, il rÍve, il entretient les battements du cĂșur et la respiration des poumons, nous disant comment repousser les couvertures si nous avons trop chaud, de retourner l'oreiller, etc. Parfois, le cerveau et la vessie prennent la mauvaise habitude de ne pas se parler au cours de la nuit, et ils ont besoin d'un pense-bÍte ou d'un peu d'entrainement, tout comme tu t'es entraÓnÈ quand tu Ètais bien plus jeune. Et maintenant, ce cerveau et cette vessie [suggestions de dissociation] savent quoi faire sans avoir ‡ y rÈflÈchir ‡ voix haute. Donc, quand dans un petit moment [ou ‡ la prochaine sÈance] tu vas apprendre cette technique de relaxation et d'imagination, tu vas apprendre comment leur donner des instructions pour se parler aussi bien au cours de la nuit, pour que tu puisses t'Èveiller le matin dans un bon lit bien sec, chaud

et confortable.

Je leur suggËre ensuite souvent de prendre note des lits secs au cours des deux semaines suivantes, et qu'avant d'aller au lit le soir, ils regardent le dessin du corps ÂŽ et pense simplement ‡ ce dont nous avons parlÈ. Je ne sais pas quelles instructions tu vas donner ‡ ton cerveau et ‡ ta vessie sur la faÁon de se parler. Peut-Ítre vas-tu leur dire de se parler au cours de la nuit et soit demander au cerveau de te rÈveiller pour que tu puisses aller jusqu'aux toilettes, ouvrir la vanne du pipi dans les W-C et revenir ‡ ton bon lit sec, chaud et confortable, OU, peut-Ítre vas tu simplement demander au cerveau de dire ‡ la vessie de garder la vanne fermÈe tout au long de la nuit. Je ne sais pas. ÂȘ [Cette suggestion ‡ forme de double lien est une suggestion qui offre un choix toujours gagnant dans le contexte du rÈsultat souhaitÈ.]
Que la sÈance d'hypnose ÂŽ officielle ÂȘ se dÈroule le mÍme jour ou lors de la sÈance suivante, elle est faite dans le contexte d'une relation de confiance dÈveloppÈe avec soin, d'attentes positives de succËs, et d'une comprÈhension mutuelle de la maniËre dont fonctionne le corps.

LENA
06/11/2005, 14h27
[quote="celine"]LENA, non Axel n'est pas "demandeur" mais il n'a pas vraiment le choix. La garde alternÈe Ètait une condition sine qua non pour un divorce "‡ l'amiable".

A l'amiable entre "papa et maman"... :? mais que veut dire "‡ l'amiable" ds ce cas l‡ pour Axel ?? :?

Il pose souvent des questions sur les autre modes de garde, et sur une garde alternÈe plus ÈtalÈe dans le temps (genre 1 mois papa 1 mois maman) mais de lui mÍme il se rend compte que ces solutions ne seraient pas envisageables.

cela veut dire que malgrÈ son jeune ‚ge, il cherche dÈsespÈrÈment une solution plus "supportable" pour lui (et peut Ítre aussi pour sa soeur) !!

Je ne pense pas non plus que j'ai le droit de demander une garde
classique (1 week end sur 2 chez papa, le reste chez maman et beau papa), je suis trop attachÈe aux valeurs familiales et ne pense pas avoir le droit de priver mes enfants d'une ÈgalitÈ pËre/mËre.

mais est-ce "priver vos enfants d'une ÈgalitÈ pËre/mËre" que de trouver un arrangement qui leur convient A EUX ... plutÙt qu'un arrangement qui viserait plutÙt ‡ "dÈculpabiliser" l'un ou l'autre des deux parents ??

Par contre, il refuse d'Ítre dÈscolarisÈ du quartier dans lequel nous vivons (son pËre nous a demandÈ pour la prochaine rentrÈe de le mettre dans une Ècole privÈe plus prËs de chez lui). Il refuse Ègalement que son pËre refasse sa vie avec la femme qui l'accompagne depuis quelques temps car il ne supporte pas son fils (du mÍme ‚ge).

Axel OSE ENFIN dire NON... (c'est une bonne nouvelle puisqu'il ose enfin verbaliser son refus) face aux dÈcisions arbitraires des adultes... "son Ècole", "ses copains", "son" lieu de vie (la journÈe en semaine) lui appartiennent ‡ 200 % et il me paraÓt lÈgitime "d'entendre" ce petit garÁon dans sa requÍte de "ne pas toucher" ‡ son Èquilibre scolaire...

Par contre, il est bien Èvident qu'il n'a pas ‡ "accepter" ou "refuser" que son pËre refasse sa vie... mais, qui sait si ce n'est pas une faÁon de plus de vous dire que sa vie "chez papa" ne lui convient pas tant que Áa... en tous cas le "rythme cadencÈ" des sÈjours qu'il DOIT effectuer... :roll:

Imaginez un instant que vous deviez changer de "dÈcors" tous les 2 jours... juste pour satisfaire le "bien Ítre" des "grands" mais pas le vÙtre...!! Croyez vous sincËrement que vous ne dÈvelopperiez pas inconsciemment certains "symptÙmes" reprÈsentatifs de votre mal Ítre ?? :cry: :cry:

J'espËre que vous me pardonnerez ma faÁon un peu directe de vous rÈpondre, mais il me semble que votre petit garÁon fait tout ce qu'il peut pour vous dire qu'il a envie que certaines choses CHANGENT dans sa vie... il vous lance un cri d'amour... et vous le sentez, j'en suis s˚re... vos propos dÈbordent d'amour pour votre enfant... alors ... osez... l'Ècouter.. :wink:

Ensuite, effectivement, l'hypnose peut vraiment aider ‡ la disparition de son ÈnurÈsie... et l'Ècoute de ce qu'il cherche ‡ vous dire Èvitera certainement l'apparition d'un "symptÙme" de remplacement... :lol:

courage CÈline...

LENA
06/11/2005, 14h28
DÈsolÈe pour le "manque d'encadrement" des citations... fausse manip de ma part... j'espËre que Áa restera "clair"....

celine
06/11/2005, 15h16
Merci Hypno 36, pour la promesse tenue... Que de positif nous ressentons ‡ la lecture de celui-ci. Quelle belle lueur d'espoir.

Merci LENA pour votre message que je n'ai pas trouvÈ "brusque" bien au contraire. Je vais essayer d'Ítre plus attentive et de demander ‡ Axel de dÈvelopper ses idÈes quand elles me paraissent remplies de messages et de sous entendus.

A plus tard

CÈline