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centreconseil
01/12/2005, 07h52
Les personnes viennent nous consulter
afin de rÈgler leur symptÙme ou leur maladie.

Pourtant, les thÈrapeutes le savent,
tout symptÙme ou maladie ‡ toujours une bonne raison d'Ítre.

En thÈrapie brËve, on doit rechercher systÈmatiquement
l'avantage qui se cache derriËre ce symptÙme ou cette maladie
afin d'Èviter qu'une Èventuelle compensation ne s'installe.

En gÈnÈral, lorsque l'on demande ‡ la personne
quel est l'avantage d'avoir ceci ou cela,
elle bondit sur son siËge en nous disant que si elle vient
pour s'en dÈbarrasser, c'est qu'elle n'y voit que des inconvÈnients !
Et pour cause, ces avantages sont inconscients.

C'est pourquoi l'hypnose permet de travailler sur ces bÈnÈfices secondaires pour les reconsidÈrer et donner ‡ la personne
les solutions plus adaptÈes ‡ leur symptÙmes.

Voici un article sur le sujet si vous Ítes intÈressÈ :
http://www.e-sante.fr/magazine/article.asp?idarticle=9458&idrubrique=349

Phil
01/12/2005, 11h13
Il y a pourtant des bÈnÈfices secondaires trËs importants qui ne sont pas inconscients.
Par exemple, la femme nÈvrosÈe, battue par son mari qui va en thÈrapie plusieurs fois par semaine.
Cette sortie est un bÈnÈfice important puisqu'elle lui permet d'Èchapper ‡ la violence conjugale.
Ce bÈnÈfice devient donc aussi une rÈsistance Ènorme ‡ la guÈrison.

LENA
01/12/2005, 12h05
Cette sortie est un bÈnÈfice important puisqu'elle lui permet d'Èchapper ‡ la violence conjugale.


Elle ne lui "permet" pas d'y Èchapper.... elle lui permet "tout au plus" d'en parler.... pour trouver en elle les ressources nÈcessaires qui vont lui permettre d'Y ECHAPPER........grosse nuance.......qui fait toute...la diffÈrence... :wink:

Phil
01/12/2005, 12h18
Il est Èvident que pendant qu'elle est chez son psy elle ne se fait pas taper dessus. Elle peut aussi en parler, c'est Èvident, mais est-ce que elle veut vraiment guÈrir ? Que se passerait-il si elle allait mieux ?

Souvent, le bÈnÈifice secondaire est un obstacle majeure ‡ la guÈrison.

PS: cet exemple je ne l'ai pas inventÈ, il a ÈtÈ donnÈ par Freud.

centreconseil
01/12/2005, 14h04
Effectivement Phil, on peut voir Áa comme cela.

Ceci Ètant, il y a tout de mÍme une partie de cette personne
qui l'incite ‡ faire la dÈmarche vers le psy.
Cette partie d'elle-mÍme cherche une rÈelle solution.

Tu Ècris ceci :"
Il est Èvident que pendant qu'elle est chez son psy elle ne se fait pas taper dessus.
Elle peut aussi en parler, c'est Èvident, mais est-ce que elle veut vraiment guÈrir ?
Que se passerait-il si elle allait mieux ?"

Et c'est l‡ qu'entre en scËne la thÈrapie brËve !
Si cette femme vient consulter un hypnothÈrapeute,
le rÙle de ce dernier sera d'autonomiser la personne
afin que celle-ci n'est plus besoin de la thÈrapie comme support.

LENA
01/12/2005, 23h40
PS: cet exemple je ne l'ai pas inventÈ, il a ÈtÈ donnÈ par Freud.

Avec tout le respect que l'on doit ‡ ce grand "monsieur".... ce n'Ètait pas vraiment un spÈcialiste des "thÈrapies brËves"... :wink: ce qui explique en partie nos "avis" diffÈrents sur la question... :lol: :wink:

Phil
02/12/2005, 07h10
Je pensais que l'on parlait de bÈnÈfices secondaires. Qu'est ce que les thÈrapies brËves ont ‡ voir avec cette notion ?
Les bÈnÈfices secondaires existent mÍme en dehors de toute approche thÈrapeutique.

centreconseil
02/12/2005, 08h27
Oui, c'est exact, les bÈnÈfices secondaires existent de toutes faÁon,
quelles que soient les thÈrapies utilisÈes.

Seulement, je viens de donner cette Èvocation des thÈrapies brËves,
simplement parce qu'ici, nous sommes sur un forum spÈcialisÈ
en hypnose Ericksonienne qui fait prÈcisÈment partie des thÈrapies brËves.

Je n'aurais pas Ècrit cela si nous Ètions sur un forum psychanalitique.
Je faisait juste une comparaison ‡ ce qui est notÈ plus haut :

Tu Ècrivais ceci (Phil)
"Par exemple, la femme nÈvrosÈe, battue par son mari
qui va en thÈrapie plusieurs fois par semaine.
Cette sortie est un bÈnÈfice important puisqu'elle lui permet
d'Èchapper ‡ la violence conjugale."

En fait, ceci est ce qu'il risque effectivement de se passer
en thÈrapie classique.
Et c'est l‡ que je compare avec les thÈrapies brËves.
Attention ! Je ne porte aucun jugement de valeur
sur les thÈrapies de fond qui ont leur utilitÈ auprËs de certains.

Le changement fait peur et il y a des personnes qui refusent
les thÈrapies brËves et qui prÈfËrent prendre le temps,
car elles se sentent plus rassurÈes.
(cela m'est justement arrivÈ la semaine derniËre
o˘ j'ai redirigÈ une personne vers une thÈrapie longue, ‡ sa demande)

Phil
02/12/2005, 08h39
Le changement fait peur et il y a des personnes qui refusent
les thÈrapies brËves et qui prÈfËrent prendre le temps,
car elles se sentent plus rassurÈes.

Ca c'est bien vrai. Et de maniËre gÈnÈrale il faut savoir que plus de 75% des gens refusent toute forme de thÈrapie.
Je ne sais pas si c'est une question de "prendre son temps", il y a, ‡ mon avis, beaucoup de prÈjugÈs et aussi une peur d'aller mieux.

Christophe
02/12/2005, 12h40
Bonjour Phil.


Je pensais que l'on parlait de bÈnÈfices secondaires. Qu'est ce que les thÈrapies brËves ont ‡ voir avec cette notion ?

Si on ne prend pas cette notion en compte il peut y avoir de grosses surprises et sinon l'echec, tout au moins la moindre efficacitÈ de la thÈrapie engagÈe (qu'elle soit brËve ou pas).

Intensions positives et bÈnÈfices secondaires sont toujours ‡ prendre en compte lors de la dÈtermination d'objectif. Ne pas le faire est une projection sur ce qui devrait logiquement Ítre pour le patient. En hypnose ericksonienne l'un des Ècueils principaux ‡ Èviter est justement la projection.