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Voir la version complète : Et chez vous, c'est ombre ou soleil ?



centreconseil
19/03/2006, 08h58
Le message qui va suivre rÈpond ‡ un post Ècrit ici :
Ècoute d'un enregistrement (http://www.france-hypnose.com/phpBB2/ftopic1096.php/)
Le sujet Ètant diffÈrent,
j'ai pensÈ qu'il aurait toute sa place ici-mÃme...

Voici donc quelle Ètait la demande :


Bonjour,
...J'ai un problËme. J'ai une tendance rÈelle ‡ Ãtre nÈgatif au quotidien, je me fais des scÈnarios nÈgatifs, je repense ‡ des situations passÈes difficiles qui restent des mauvais souvenirs, j'envisage un futur o˘ mes dÈfauts persistent et me continuent de me rendre la vie difficile. Bref, j'ai un Ètat d'esprit nÈgatif.
Ces pensÈes nÈgatives anihilent-elles le bienfait des sÈances de thÈrapie que j'ai prises ainsi que mes Ècoutes assidues d'enregistrement d'hypnose ?
Si oui, comment remÈdier ‡ ce problËme persistant ?

merci, Superkoala
Le sentiment nÈgatif est une question d'Ètat d'esprit.
Certains voient le soleil tandis que d'autres
voient l'ombre que fait le soleil.
Notre inconscient fonctionne avec des programmes.
Il vous conduit l‡ o˘ vous regardez.
C'est ce qui donne d'ailleurs la force ‡ un objectif prÈcis.
Maintenant, si vous lui montrez une route nÈgative,
il prendra cette route sans l'analyser puisque ce n'est pas sa fonction.
Votre inconscient ne fonctionne pas sur la logique du conscient.
Ce qui vous semble nÈgatif ou positif
n'est que ce que vous dÈduisez de votre vÈcu.
Le nÈgatif fait partie du positif et vice et versa.
Vous pouvez Ãtre heureux de voir la pluie tomber
tandis que d'autres peuvent Ãtre malheureux sous un ciel bleu.
Tout ce qui est en nous a une bonne raison d'Ãtre,
ce qui signifie qu'il ne s'agit donc pas de chercher
‡ dÈtruire ces pensÈes mais de les reconsidÈrer.
En effet, la plupart des personnes qui souffrent
nous demandent de leur enlever ce qui ne va pas.
Elles veulent que l'on dÈtruise leur symptÙme.
Durant des annÈes, on a longtemps considÈrÈ le symptÙme
comme quelque chose de nÈgatif que l'on devait combattre.
Depuis, avec l'arrivÈe des thÈrapies modernes,
on sait que plus on cherche ‡ anÈantir
ce qui nous semble nÈgatif, cela revient et se renforce.
C'est un peu comme si vous cherchiez ‡ noyer un ballon.

Vous vous posez la question suivante :

Ces pensÈes nÈgatives anihilent-elles
le bienfait des sÈances de thÈrapie que j'ai prises
ainsi que mes Ècoutes assidues d'enregistrement d'hypnose ?
Lors d'une sÈance ou de l'Ècoute d'un enregistrement,
vous Ãtes absorbÈ par ce qui se passe et, de ce fait,
votre Ètat de conscience est modifiÈ.
Votre inconscient reÃoit des messages diffÈrents
de ce que vous percevez dans votre quotidien.
Imaginons que lorsque vous quittez votre sÈance,
vous reveniez alors ‡ vos pensÈes nÈgatives.
A ce moment l‡, c'est votre esprit conscient qui refait surface.
Seulement, vous n'Ãtes plus au mÃme Ètage.
Je veux dire par l‡ que votre conscient n'a plus accËs ‡ l'Èmotion bÈnÈfique que vous avez gravÈ durant votre sÈance.
Donc soyez rassurÈ, vous pouvez poursuivre vos sÈances
ou vos Ècoutes en toute tranquillitÈ.
Peu importe votre Ètat d'esprit, cela agira tout de mÃme.

llenox
19/03/2006, 17h40
Bon Dimanche,

J'aime bcp ce sujet, j'ai changÈ mon dialogue intÈrieur,(grace a l'aide que j'ai eu sur le forum, il y a un an dÈja, p-e plus) et ca va bcp mieux dans ma vie, et quand une pensÈe nÈgatif arrive, mon inconscient y met on stop (je parle de pensÈe (trop d'inquietude)) et je pense a autre chose et si cela est une pensÈe qui reviens sans arrete je dÈconnect la radio, comme si la voix venait d'une radio et elle fini par se taire, et quand c'est une pensÈe anxieuse, elle je l'Ècoute toujours, elle a souvent raison et je change de direction, et elle disparait completement exemple j'ai une phobie qui apparait jusqu'en je fais des choses qui me tente pas et que je continue encore et encore, et si je promet d'arreter et de passer a autre chose, ma phobie disparait d'elle meme, j'ai encore du travail a faire...

voici un article de Robert Dilt


Les virus de la pensÈe

par Robert Dilts
Une des prÈsuppositions fondamentales de la PNL est que "la carte n'est pas le territoire". Nous obÈissons ‡ des cartes mentales construites ‡ partir de nos perceptions sensorielles de la rÈalitÈ plutÙt qu'‡ la rÈalitÈ actuelle. Ce sont nos cartes "neurolinguistiques" de la rÈalitÈ, et non la rÈalitÈ elle-mÃme, qui dÈterminent et donnent un sens ‡ notre comportement. Les gens qui pensaient que la Terre Ètait plate n'ont jamais mÃme penser voguer autour d'elle. Ainsi, c'est souvent notre carte du monde plutÙt que le monde lui-mÃme qui nous limite ou inversement nous confËre du pouvoir. Les cartes sont diffÈrentes d'une personne ‡ l'autre selon leurs antÈcÈdents, leur sociÈtÈ, leur culture, leur entraÓnement professionnel et leur histoire personnelle.
Une des choses que j'ai apprise en travaillant dans le secteur de la santÈ, c'est que les gens ont des cartes sur ce qui est possible dans la guÈrison physique, ce qu'est la guÈrison, et qu'ils vivent selon ces cartes. Quelquefois, ces cartes peuvent Ãtre trËs contraignantes.
Par exemple, les gens parlent parfois des symptÙmes physiques associÈs au cancer ou au SIDA comme s'ils en Ètaient ´ possÈdÈs ª. MÃme les mÈdecins attribuent ‡ ces symptÙmes des qualitÈs telles que l'intelligence ou une volontÈ propre. La population dit que le cancer "invalide" le corps et parle de la faÃon dont le virus du SIDA "dupe" le systËme immunitaire et "utilise" le corps des malades. J'ai dÈj‡ entendu des oncologues parler de "la personnalitÈ propre" qu'avait le cancer du sein chez diffÈrentes patientes. Quelques-uns sont "plus agressifs", d'autres sont "plus bÈnins". Ces exemples sont des choses que l'on entend souvent comme si elles Ètaient des caractÈristiques inhÈrentes au symptÙme.

Par exemple, en considÈrant la longue rÈmission de ma mËre suite ‡ un cancer du sein, un de ses oncologues a commentÈ :
"Mais votre cancer s'est comportÈ d'une faÃon trËs amicale". PlutÙt que de croire que la personnalitÈ du patient ou ses capacitÈs de guÈrison ont eu de l'effet sur les symptÙmes, la rÈmission est perÃue comme si le corps du malade Ètait complËtement passif, et comme s'il Ètait "possÈdÈ" par des symptÙmes de personnalitÈs diffÈrentes. Apres avoir entendu l'oncologue expliquer ‡ ma mËre que la raison pour laquelle la chimiothÈrapie ne l'avait pas guÈrie Ètait que le cancer aurait Èventuellement trouvÈ un chemin pour "s'Èvader" des drogues, ma mËre a plaisantÈ, ajoutant :
´ Il parle de ces cellules comme si chacune d'entre elles Ètait plus intelligente qu'un rat de laboratoire. ª Ces genres de cartes et de croyances dÈterminent le processus que nous prÈvoyons pour guÈrir de tels symptÙmes. Par exemple, si nous percevons quelque chose comme Ètant un envahisseur extÈrieur dotÈ d'une intelligence et d'intentions nÈgatives, nous croirons qu'il doit Ãtre physiquement attaquÈ et dÈtruit.
Quand ma mËre a dÈcouvert qu'elle Ètait atteinte d'un cancer du sein "mÈtastasÈ" et qu'elle a commencÈ ‡ explorer ce qu'elle pourrait faire afin d'aider mentalement sa propre guÈrison, son mÈdecin lui a dit que tous ces trucs ‡ propos de la guÈrison corps-esprit Ètaient un paquet d'inepties et que cela ne pouvait que la rendre folle.

Cette sorte de croyance, surtout si elle est prÈsentÈe comme la carte juste du monde, peut devenir ce que j'appelle un virus de la pensÈe. Un virus de la pensÈe est essentiellement une croyance contraignante qui interfËre avec les efforts des uns et des autres pour guÈrir ou s'amÈliorer.

Un autre exemple : au moment de la dÈcouverte de son cancer, ma mËre travaillait comme infirmiËre pour un docteur en mÈdecine gÈnÈrale. PlutÙt que de lui dire qu'elle agissait stupidement comme son chirurgien le lui avait dit, ce docteur qui l'employait la prit ‡ part et lui dit : "Ecoute Pat, si tu tiens vraiment ‡ ta famille, tu ne les laisseras pas sans qu'ils soient prÈparÈs." Bien que cela f˚t moins ouvertement confrontant que ce que lui avait dit son chirurgien, c'Ètait un virus potentiel de pensÈe plus puissant que le simple fait de dire: "C'est un paquet d'inepties".

Puisqu'une grande partie de la signification du message est sous-entendue et non clairement ÈnoncÈe il est plus difficile de reconnaÓtre le : "C'est seulement son opinion". Vous pensez : "Oui, je tiens ‡ ma famille. Non, je ne veux pas les laisser sans qu'ils soient prÈparÈs." Mais, ce qui n'est pas ÈnoncÈ, ce qui n'est pas ‡ la surface, c'est que "les laisser" signifie "mourir". La prÈsupposition de cette phrase est que vous allez mourir. Et l'implication de cette phrase Ètait que ma mËre devait arrÃter ce non-sens et se prÈparer ‡ mourir sinon cela rendrait la situation plus difficile encore pour sa famille : "Si vous tenez vraiment ‡ votre famille, vous n'essaierez pas de faire mieux, parce que cela les laisserait non prÈparÈs". Ce qui fait de cet ÈnoncÈ un virus potentiel de la pensÈe, c'est que cela implique que la "bonne" faÃon et la "seule" faÃon d'Ãtre une Èpouse et mËre dÈvouÈe et aimante est d'accepter que vous allez mourir et de vous prÈparer, vous et votre famille, ‡ cette inÈvitable issue. Cela suggËre que d'essayer de regagner la santÈ alors que la mort est imminente est essentiellement agir d'une maniËre ÈgoÔste, et de ne pas se soucier de sa famille. Cela apporterait de faux espoirs, des pertes financiËres potentielles et mËnerait ‡ la tristesse et au dÈsappointement.

De tels virus peuvent infecter la pensÈe et le systËme nerveux autant qu'un virus physique peut infecter le corps et autant qu'un virus informatique peut infecter un systËme informatique, menant ‡ la confusion et aux dÈrËglements. De la mÃme faÃon que la programmation d'un ordinateur ou d'un systËme complet d'ordinateurs peut Ãtre endommagÈe par un virus informatique, notre systËme nerveux est susceptible d'Ãtre infectÈ et endommagÈ par les virus de la pensÈe.

Biologiquement parlant, un virus est une petite piËce du matÈriel gÈnÈtique. Notre code gÈnÈtique est le programme physique de notre corps. Un virus est une partie incomplËte d'un programme. Ce n'est vraiment pas un Ãtre vivant. C'est pour cette raison qu'on ne peut pas tuer un virus. Vous ne pouvez le tuer ni l'empoisonner parce qu'il n'est pas vivant! Il entre dans les cellules de son "hÙte" qui, s'il n'est pas immunisÈ contre ce virus, lui construit une "maison" sans le savoir et l'aide mÃme ‡ se reproduire. Un virus informatique, parallËlement ‡ un virus biologique, n'est pas un programme entier et complet. Il ne sait pas ‡ quelle partie de l'ordinateur il appartient, ni quels endroits de la mÈmoire sont ouverts; il n'a aucune notion de l'Ècologie de l'ordinateur.
Le virus n'a donc pas de perception de son identitÈ par rapport au reste de la programmation de l'ordinateur. Sa t‚che principale est de se reproduire. Parce qu'il ne reconnaÓt pas ou ne respecte pas les frontiËres des autres programmes et items dans l'ordinateur, il Ècrit par-dessus eux sans discrimination, les effaÃant et les remplaÃant avec lui-mÃme. Cela amËne l'ordinateur ‡ mal fonctionner et ‡ faire de sÈrieuses erreurs.

Pour moi, un virus de la pensÈe est similaire aux autres types de virus. Ce n'est pas une idÈe complËte et cohÈrente qui s'intËgre et soutient fondamentalement l'ensemble du systËme d'idÈes et de croyances d'une personne, d'une maniËre saine. Ce sont des pensÈes ou des croyances isolÈes qui peuvent crÈer la confusion ou le conflit. Les pensÈes et les croyances isolÈes n'ont pas un grand pouvoir individuel. Elles prennent seulement vie lorsque que quelqu'un agit ‡ partir d'elles.

Pour illustrer ce que je veux dire, ma mËre a vÈcu plus de douze ans au-del‡ de ce qu'avait prÈdit son mÈdecin principalement parce qu'elle n'a pas achetÈ certaines prÈdictions. Elle a cessÈ de travailler pour lui et a vÈcu plusieurs annÈes sans aucun symptÙme du cancer.
Quelques annÈes aprËs que ma mËre eut cessÈ de travailler pour lui, ce docteur est devenu gravement malade.
Parce qu'il croyait que sa mort Ètait imminente et inÈvitable, il voulait se suicider. Il pensait mÃme entraÓner sa femme avec lui avec ou sans son consentement : il ne voulait pas la laisser "non prÈparÈe" .

Le problËme est qu'un virus de la pensÈe peut mener jusqu'‡ la mort aussi rapidement que le virus du SIDA. Il peut tuer son hÙte aussi facilement qu'il peut nuire ‡ d'autres qui deviennent infectÈs par l'hÙte. Pensez au nombre de personnes qui ont disparu ‡ cause de "nettoyages ethniques" et de guerres saintes.

Il se peut mÃme que le virus du SIDA tue son hÙte ‡ cause des virus de la pensÈ qui l'accompagnent. Le mÈdecin de ma mËre n'Ètait pas un mauvais bougre, loin de l‡. (Je crois qu'il Ètait un bon docteur et aussi un homme intËgre.) Le noyau du problËme, ce n'Ètait pas cet homme, c'Ètait bien la croyance, le virus de pensÈe qui l'avaient contaminÈ.
Si on peut discriminer et neutraliser un virus, on ne peut le tuer, de mÃme qu'il est impossible de "tuer" une idÈe, une croyance car elles ne sont pas vivantes ‡ proprement parler. Tuer une personne ayant agi sous l'influence d'une idÈe ou d'une croyance ne fait pas disparaÓtre cette croyance ou idÈe, des centaines d'annÈes de guerre et de persÈcution religieuse en font foi. La chimiothÈrapie agit avec le mÃme principe guerrier fondamental : dÈtruire l'ennemi. DÈtruire l'ennemi, oui, mais dÈtruire aussi la faune et la flore qui supportent la vie. En empÃchant ainsi la propagation de la vie, on dÈtruit alors les bons et les mÈchants, sans sagesse.
Le corps humain nous offre un modËle ÈprouvÈ pour dÈtruire les virus, qu'ils soient de nature organique ou mentale. Il s'agit de bien reconnaÓtre le virus, de le circonscrire et de dÈvelopper notre immunitÈ naturelle en ne lui laissant aucune ouverture dans notre systËme.

Les virus n'affectent pas seulement les gens ou les ordinateurs qui sont ´ faibles ª, ´ stupides ª ou ´mÈchantsª. L'hÙte des virus Èlectroniques ou biologiques est dupÈ parce que le virus semble, initialement, pouvoir s'intÈgrer ou Ãtre inoffensif.

Notre code gÈnÈtique est en quelque sorte un programme. Il fonctionne un peu comme : ´S'il y a un A et un B, alors exÈcute C ª ou ´Si quelque chose a une structure 'AAA-BACADAEAF' alors il lui appartientª. Une des fonctions de notre systËme immunitaire est de vÈrifier les codes des diffÈrentes parties du corps ainsi que de tout ce qui y entre afin de s'assurer qu'ils sont sains et qu'ils font bien partie de notre systËme.
S'ils ne font pas partie de notre systËme, ils sont rejetÈs ou recyclÈs. Le corps et le systËme immunitaire se font duper par un virus, comme le virus du SIDA, parce que sa structure est semblable ‡ celle de nos cellules. En fait, les humains et les chimpanzÈs sont les seules crÈatures ‡ manifester des effets nocifs en prÈsence du virus du SlDA, puisqu'ils sont les seuls ‡ avoir une structure gÈnÈtique assez proche de celle du virus du SlDA pour en Ãtre infectÈs.
Pour mieux comprendre, disons que le code gÈnÈtique de quelqu'un est du motif suivant :
'AAABACADAEAF'. Un virus pourrait avoir une structure : 'AAABAOAPEAF', qui semble similaire au code gÈnÈtique de l'individu. Si seulement les cinq premiËres lettres sont vÈrifiÈes, le code semble Ãtre le mÃme et il sera alors admis ‡ l'intÈrieur du corps.

Une autre faÃon par laquelle le corps peut Ãtre dupÈ par un virus est lorsque celui-ci entre dans le corps entourÈ d'une protÈine inoffensive (un peu comme le cheval de Troie). Le systËme immunitaire ne perÃoit pas le stratagËme. En quelque sorte, cela se rapproche de l'affirmation du docteur qui disait : ´ Si vous tenez vraiment ‡ votre famille, vous ne les laisserez pas sans qu'ils soient prÈparÈs ª. ¿ premiËre vue, ii n'y a rien de trËs malsain dans cette affirmation. En fait, cela semble mÃme transmettre des valeurs positives : ´ Tenir vraiment, Ãtre prÈparȪ.
C'est le contexte dans lequel l'affirmation est faite et ce qui est prÈsupposÈ ou assumÈ, beaucoup plus que ce qui est exprimÈ, qui rend une telle croyance potentiellement mortelle.

Il est important de se rappeler qu'un virus, qu'il soit biologique, Èlectronique ou mental, n'a pas d'intelligence ou d'intention qui lui soit propre. En fait, c'est cette sÈparation d'un organisme entier plus grand qui rend les virus dangereux. Un virus biologique est nocif seulement si le corps l'admet en lui et s'il le confond avec lui-mÃme. Les infections virales ne sont ni mÈcaniques ni inÈvitables.

Il nous est tous dÈj‡ arrivÈ d'Ãtre exposÈ ‡ un rhume, ou ‡ une grippe sans en avoir ÈtÈ infectÈ parce que notre systËme l'a combattu. Lorsqu'une personne est vaccinÈe contre un virus, on apprend ‡ son systËme immunitaire ‡ reconnaÓtre le virus puis ‡ le recycler ou ‡ l'Èliminer. Le systËme immunitaire n'apprend pas ‡ tuer le virus (parce qu'il est impossible de le tuer).
Un programme informatique ´antivirusª, par exemple, ne dÈtruit pas des parties de l'ordinateur. Il reconnaÓt plutÙt le programme viral de l'ordinateur et l'efface simplement de la mÈmoire de l'ordinateur ou du disque. Souvent, les programmes de protection de virus rejettent simplement le disque ´ infectȪ lorsqu'un virus est dÈcouvert, de sorte que l'ordinateur ne court aucun risque.

De la mÃme faÃon, en s'immunisant contre un virus, le systËme immunitaire du corps devient mieux ´ ÈduquÈ ª ‡ reconnaÓtre et classer les virus. De la mÃme faÃon qu'un enfant qui apprend ‡ lire devient plus habile ‡ reconnaÓtre les arrangements de lettres, le systËme immunitaire devient meilleur ‡ reconnaÓtre et ‡ classifier clairement les diffÈrents modËles dans le code gÈnÈtique des virus. Il vÈrifie le programme du virus avec plus d'attention.
En guise d'exemple, notons qu'on a essentiellement effacÈ la variole de la surface de la Terre mais nous n'avons pas rÈussi cela en tuant son virus. Il est encore prÈsent. Nous avons simplement appris ‡ notre systËme immunitaire ‡ le reconnaÓtre. Vous recevez le vaccin contre ce virus et votre corps rÈalise soudain : ´Oh, ce virus ne m'appartient pas ª. C'est tout. Il est bon de rappeler que la vaccination ne tue pas les virus ; elle aide le systËme immunitaire ‡ diffÈrencier ce qui est Ètranger au corps et ce qui ne l'est pas. Ce qui lui appartient et ce qui ne lui appartient pas.

De faÃon similaire, le fait de sÈlectionner un fichier informatique sur le disque de l'ordinateur et de le jeter dans la poubelle o˘ il est effacÈ, est aussi dÈfinitif mais moins violent que si l'on pense en termes de ´ combattre ª et ´ tuer ª le virus. C'est aussi quelque chose qui est fait pour protÈger un ordinateur. Cela se produit au fur et ‡ mesure que l'on remplace les vieilles versions des programmes lorsqu'elles deviennent dÈsuËtes.
Par exemple, ‡ un certain stade du rÈtablissement de ma mËre de son cancer du sein, elle avait des douleurs ‡ la colonne vertÈbrale et aux cÙtes, dues ‡ des mÈtastases osseuses. Je lui ai demandÈ de visualiser les parties de son corps qui lui faisaient mal. Quelque part dans son dos, elle a vu quelque chose qui ressemblait ‡ un enchevÃtrement ´ d'Ècrans rouillÈsª. Suivant une procÈdure typique de PNL, je lui ai demandÈ d'explorer les intentions positives de la ´ partie ª d'elle-mÃme reprÈsentÈe par cette image.

Je l'ai invitÈe ‡ demander intÈrieurement aux piËces d'Ècrans rouillÈes quel Ètait le message qu'elles avaient pour elle. La seule rÈponse qu'elle ait reÃue fut une voix intÈrieure qui rÈpÈtait sans cesse comme si elle la bl‚mait : ´Tu es maladeª. Nous avons poursuivi pour comprendre ´ l'intention ª ou la ´ communication ª de ces mots, mais il semblait n'y en avoir aucune.
Je lui ai dit : ´ Peut-Ãtre s'agit-il seulement d'un virus qui n'a plus rien ‡ faire l‡. Peut-Ãtre dois-tu essayer d'Èliminer ces Ècrans rouillÈs et cette voix de ton corps et de ton systËme nerveux. Imagine que tu puisses les mettre devant toi comme si tu enlevais un programme corrompu du disque dur et que tu le mettais sur une disquette. Tu peux conserver le programme sur la disquette au cas o˘ il serait utile plus tard. Mais pour tout de suite, tu peux effacer cette croyance particuliËre de ton systËme opÈrationnel ª

Elle a donc imaginÈ qu'elle tirait l'image et la voix jusqu'‡ l'extÈrieur de son corps et qu'elle les mettait en face d'elle comme si elles Ètaient sur une disquette imaginaire. ImmÈdiatement aprËs, elle a ressenti ce qu'elle dÈcrit comme Ètant des sensations de picotement et de chaleur qui bougeaient le long de sa colonne vertÈbrale et de ses cÙtes. Sa douleur diminua et elle n'a jamais ressenti le besoin de reprendre ces Ècrans rouillÈs ; cette voix ‡ l'intÈrieur d'elle ne lui appartenait tout simplement pas.
Evidemment, je ne recommande pas qu'on se promËne et que l'on efface toutes les pensÈes limitantes. En fait, la premiËre chose ‡ faire est de vraiment prendre le temps d'explorer la communication ou l'intention positive du symptÙme. Je connais plusieurs personnes qui essaient simplement de se dÈbarrasser de leurs symptÙmes et d'en espÈrer le dÈpart, et qui ont des problËmes puisqu'elles ne tentent pas d'Ècouter ou de comprendre leur situation. Cela prend souvent un bon lot de sagesse pour reconnaÓtre et distinguer un virus.

GuÈrir d'un virus de pensÈe implique un approfondissement et un enrichissement de nos cartes mentales afin d'avoir plus de choix et de perspective ‡ notre disposition. La sagesse, l'Èthique et l'Ècologie ne dÈrivent pas du fait que nous ayons les cartes du monde justes, parce que les Ãtres humains ne seraient pas en mesure d'en faire une. Le but est plutÙt de crÈer la carte la plus complËte possible, qui respecte la nature et l'Ècologie de l'organisme ainsi que le monde dans lequel on vit. Lorsqu'un modËle du monde s'enrichit et s'Èlargit, s'enrichit et s'Èlargit aussi la perception de celui ‡ qui il appartient quant ‡ son identitÈ et ‡ sa mission. Le systËme immunitaire est en quelque sorte le mÈcanisme par lequel le corps clarifie et maintient l'intÈgritÈ de son identitÈ physique.
Le processus de l'immunisation implique essentiellement que le systËme immunitaire en sache davantage sur ce qui fait partie de l'Ãtre physique et ce qui n'en fait pas partie. De la mÃme faÃon, l'immunisation d'un virus de pensÈe implique la clarification, la congruence et l'alignement du systËme de croyances en relation avec l'identitÈ et la mission psychologique et spirituelle.

Finalement, nous devons apprendre ‡ faire face ‡ des croyances limitÈes et ‡ des virus de la pensÈe d'une faÃon qui ressemble davantage ‡ de l'immunisation qu'‡ de la chimiothÈrapie. Plusieurs des prÈsuppositions et des techniques de la PNL peuvent Ãtre vues comme une sorte de vaccination pour aider ‡ immuniser les systËmes de croyances des gens ‡ certains ´ virus de pensÈe ª. Appliquer ces principes et ces techniques est un processus ‡ long terme, comme un jardinier prenant soin de son jardin, plutÙt que quelque chose ‡ faire en temps de crise seulement.

centreconseil
21/03/2006, 19h03
Merci llenox pour cet excellent article de Dilts
qui rÈsume bien ce principe de la pensÈe.
Bravo Ègalement pour votre Èvolution
que l'on peut suivre au fil de vos diffÈrents messages.
Il existe plusieurs faÃon de se libÈrer
d'un Ètat d'esprit nÈgatif ou parasitant.
Je vous offre ici une approche Ericksonienne
qu'il m'arrive de proposer aux personnes
en dÈprime ou ayant des idÈes nÈgatives.
Il s'agit de ce que l'on appelle "une prescription de symptÙme".
L'objectif est de programmer un moment prÈcis
dans lequel vous devrez penser ‡ ce qui vous dÈrange.
Vous allez choisir une tranche horaire trËs prÈcise
que vous garderez sous la forme d'un rituel quotidien.
Imaginons que vous choisissiez le soir ‡ 19h00.
Vous rËglerez alors votre alarme ou rÈveil
pour qu'il sonne aprËs 15 ou 30 minutes.
Chaque jour durant cette tranche horaire,
vous allez concentrer toute votre attention
sur vos pensÈes parasitantes nÈgatives,
tout ce qui vous dÈrange, vous attriste, etc.
Et dËs que le rÈveil sonne, vous reprenez votre activitÈ normale.
Cet exercice est trËs efficace et fonctionne trËs rapidement
si vous le faites trËs sÈrieusement.
Vous devez rÈellement programmer cette tranche horaire
comme un rendez-vous que vous auriez avec vous-mÃme.

llenox
21/03/2006, 19h26
Bonjour, Centreconseil


Je vous offre ici une approche Ericksonienne


Meci beaucoup, je vais l'imprimer.


J'aprÈcie considÈrablement tout vos conseils :D :D


llenox

Isabelle63
21/03/2006, 20h59
Patrick

Merci pour ces conseils que je vais tacher d'appliquer puisque je suis en ce moment deprimee et negative.


Cordialement


Isabelle