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votre profession captive tous les amateurs d'hypnose. Pour mieux la connaitre, pouvez vous nous dire les etapes que vous traversez au debut de votre pratique, apres votre formation ? Quelles sont les difficultĂs techniques dans la relation avec les patients? quels sont les aspects de la pratique les plus dĂlicats ⥠maitriser?Merci.
Isabelle63
04/05/2006, 21h30
Simon
Merci pour votre idee. C'est interessant.
Isabelle
Christophe
04/05/2006, 22h21
Bon, juste un tĂmoignage :
Au dĂbut de la pratique je crois que c'est un grand moment de dĂcouverte. On passe de la rpatique en mileu "maitrisĂ" (en formation) ⥠l'application sur le terrain. je crois qu'on doit ⥠peu prĂs ressentir la mĂme chose qu'un mĂdecin quitant le milieu scolaire pour commencer ⥠remplir son cabinet.... On se retrouve fort de notre formation et de nos expĂriences en formation et aussi grâce ⥠nos proches qui souvent deviennent vite nos cobayes pour un bon moment :wink:
Puis viennent les premiers cas et il faut alors commencer par appliquer ⥠soi-mĂme tous les bons protocoles appris. Et en fait, on entre trĂs vite dans le vif du sujet. Puis le plaisir de la pratique prend le pas et aprĂs ce n'est que du bonheur :)
Puis on peut aussi se trouver face ⥠un cas dĂlicat, ou incomprĂhensible, ou sortant de nos habitudes.... Dans ce cas il y a toujours un conseil ⥠prendre auprĂs d'un de nos confrĂres.
Et puis le dĂbut passe trĂs vite et avec l'expĂrience et l'assurance la pratique devient encore plus confortable.
Les difficultĂs techniques dans la relation avec les autres ? De mon expĂrience aucunes. Mais je n'ai peut Ătre pas compris la question.
Les aspects les plus dĂlicats ? L⥠non plus je ne vois pas trop. Peut Ătre se laisser totalement aller lors de la sĂance, ce qui permet de vraiment prendre du plaisir. Mais bon, c'est trĂs passager je crois et en quelques sĂances c'est rĂglĂ.
C'est en gros ce que j'ai expĂrimentĂ moi-mĂme. Ca peut Ătre totalement diffĂrent pour les autres.
merci Christophe de nous faire part de votre expĂrience.
ma question sur la relation avec le patient est de comprendre la difficultà ⥠maitriser l'outil hypnose et son application . Faut-il longtemps et beaucoup de pratique pour etre assez capable? la formation et jusqu'⥠quel niveau, permet-elle de reussir des interventions hypnotiques?
Christophe
05/05/2006, 00h32
Encore un avis personnel, mais Ăgalement un peu appuyĂ par ce que j'ai vu auprĂs de certains de mes confrĂres, la formation permet d'aborder la relation d'aide dans les meilleures conditions possibles.
Elle est en cela tĂrs suffisante.
Cependant, je n'ai pas rencontrĂ pour le moment de thĂrapeute qui se soit arrĂtà ⥠cette seule formation et qui ne soit pas passionnĂ par ce qu'il fait. DĂs lors, au del⥠de la formation, ce sont des journĂes entiĂres d'approfondissement de notre approche thĂrapeutique qu'il faut prendre en considĂration. On fini par vivre avec l'hypnose. DĂformation profesionnelle certainement mais nous ne manquons gĂnĂralement aucune occasion de pratiquer, que ce soit sur nous ou sur les autres (mĂme en dehors d'une sĂance).
La majoritĂ de ce qui rend cette pratique efficace se complĂtera en dehors de la formation elle-mĂme, comme par exemple lors des supervisions que nous suivons tout au long de l'annĂe, ainsi que par nos travaux et recherche personnels. Nous suivons pour la plupart d'autres stages plus spĂcifiques quand l'occasion se prĂsente (sĂminaires de formations) ou nous organisons nous mĂme des groupes de travail autour d'un aspect particulier que nous n'avons pas l'occasion d'approfondir lors de la formation intiale.
Mais la formation donne toutes les bases nĂcessaire pour aborder la relation d'aide dans les meilleures conditions et son efficacitĂ est immĂdiate.
si vous me le permettez, quelle a ĂtĂ votre expĂrience hypnotique la plus marquante?
Christophe
06/05/2006, 23h09
En accompagnement c'est sans doute le phĂnomen de "transmission de pensĂe" par synchronicitĂ. Toujours surpris, mĂme si c'est courant et que Ăa ne devrait donc plus surprendre.
En auto-hypnose.... beaucoup de choses trĂs personnelles :wink:
En fait il n'y a pas vraiment une chsoe plus qu'une autre. Je suis et j'espĂre rester encore longtemps surpris par l'hypnose dans son ensemble.
Salut.
Je vais parler en gĂnĂral, mais c'est juste une faĂon d'exprimer mon expĂrience personnelle. :wink:
Les formations intensives d'hypnose sont une expĂrience formidable. Un grande expĂrience de l'autre, avec l'autre, de soi avec soi, une grande expĂrience de son propre apprentissage, etc ...
Cependant, une fois terminĂe une formation, on a alors atteint le niveau 1 de l'hypnose. C'est ⥠la fin que tout commence vraiment. Pendant toute la formation, on se prĂpare ⥠Ătre l'ĂlĂve q'on sera toute la vie durant.
Pendant, les formations, on connaĂt vite assez bien les personnes aves lesquelles on travaille. Ces personnes connaissent vite bien l'Ătat hypnotique, et les outils qu'on utilise. Alors hypnotiser quelqu'un en formation est parfois facilitĂ par cette habitude, et par l'indulgence qu'on peut avoir les uns envers les autres. Mais il est aussi rendu plus dĂlicat d'avoir une pratique subtile et discrĂte car la personne sur laquelle on travaille connaĂt tous les outils de langage qu'on utilise. Donc c'est extrĂmement formateur aussi.
Alors les premiĂres fois qu'on se retrouve seul en cabinet face ⥠une personne qui ne connaĂt souvent rien de l'hypnose, qui n'est pas l⥠pour nous faire de cadeaux et qui attend beaucoup de nous, il est normal et habituel d'Ătre un peu dĂroutĂ, voire un peu stressĂ.
Toutefois, trĂs vite, on est surpris de voir ⥠quel point tout ce qu'on a appris est puissant, et ⥠quel point Ăa marche bien et facilement. Alors Ăa donne du courage et de l'assurance pour la suite.
Parfois, certaines personnes nous donnent plus de fil ⥠retordre, et c'est alors qu'on est face ⥠des dĂfis personnels qui nous permettent de vraiment progresser beaucoup, mĂme s'il faut garder le courage de persĂvĂrer.
Au dĂbut de la pratique, on perd parfois du temps inutilement dans les sĂances. Mais il vaut mieux en faire trop, par excĂs de zĂle, que pas assez. AprĂs, on apprend ⥠aller plus droit au but, et ⥠ne pas insister sur les mauvaises pistes. On apprend aussi ⥠se faire confiance.
Au dĂbut, on a rarement l'audace de faire des choses surprenantes. Et pourtant c'est quand on sent cette libertĂ s'installer dans notre pratique qu'on franchit encore un cap Ănorme.
Et trĂs vite, on aquiert un style ⥠soi, un personnalitĂ thĂrapeutique propre.
Il ne faut pas pour autant s'installer trop vite dans des routines.
C'est pourquoi , au dĂbut de la pratique, on a cette fraĂcheur, cette nouveautĂ, ce manque de routines qui est une vraie qualitĂ, efficace et qu'il faut savoir garder toute sa vie. Eternel dĂbutant.
Personnellement, j'ai longtemps eu l'aprĂhension que les gens me trouvent plus jeunes que ce ⥠quoi ils s'attendaient. En fait, la plupart des praticiens plus agĂs que je connais ne pratiquent pas depuis beaucoup plus longtemps que moi, Ătant donnĂ qu'on se forme ⥠l'hypnose ⥠tout age. Et l'expĂrience n'est vraiment pas une question d'age.
Dans les faits, aucune des personnes qui est venue me voir ne m'a fait cette remarque, et n'a semblĂ gĂnĂ par Ăa. La confiance s'installe vite. Alors j'ai appris ⥠ne pas m'en soucier moi-mĂme. Les gens ne prĂfĂrent pas forcĂment que leur thĂrapeute ait la tĂte toute blanchie.
Au dĂbut, (et encore un peu) j'ai eu tendance ⥠faire des induction de l'Ătat d'hypnose trop longue, car je doutais toujours de l'Ătat hypnotique dans lequel Ătait les personnes devant moi. DOnc j'approfondissait parfois trop l'Ătat, et je ne gagnais pas du temps. ExcĂs de zĂle encore. Maintenant je sais mieux reconnaĂtre le moment oË je peux commencer ⥠rentrer dans le coeur de la suggestion de changement et aller droit au but.
Mais il m'arrive encore souvent d'esssayer des choses qui ne conviennent pas tout de suite. Alors j'essaye autre chose jusqu'⥠ce que Ăa fasse tilt. Et je pense que c'est l'esssence de notre art. Tester -> observer la rĂaction -> soit continuer si Ăa marche, soir essayer autre chose si Ăa n'est pas passĂ. C'est l'art du feed-back en temps rĂel, de l'adaptation au moment prĂsent.
Quand on commence, il est facile d'Ătre impressionĂ par les problĂmes que les gens nous soumettent. En fait, nos outils sont aussi efficaces pour des gros trucs que pour des petits. Alors on apprend aussi trĂs vite ⥠ne pas se laisser impressionner, voire ⥠ne pas rentrer dans le contenu de l'histoire personnelle. Le mieux pour cela Ătant de s'entrainer ⥠faire souvent des sĂances de "thĂrapie secrĂte", c'est-âĄ-dire travailler avec l'inconscient en ayant un minimum d'informations de l'histoire personnelle de la personne.
Au dĂbut, on se laisse parfois dĂpasser, mener, balader par la personne en face qui nous raconte sa vie et ses problĂmes pendant 30, 45 minutes, alors que Ăa n'apporte rien ⥠la thĂrapie hypnotique. TrĂs vite on apprend ⥠recadrer la personne pour juste lui faire dire seulement ce dont on a besoin. RĂpondre concrĂtement et briĂvement ⥠nos questions.
Ca ne m'empĂche pas de laisser souvent la personne en face de moi me raconter sa vie pendant 10 ou 15 minutes, pour la laisser croire que c'est trĂs important pour moi de savoir tout Ăa. Parfois mĂme c'est nĂcessaire. Alors on prend le temps qu'il faut. Sinon, je ne veux pas laisser la personne gaspiller la sĂance qu'elle paye en bavardage, et donc je lui offre l'hypnose qu'elle est venue chercher. Attention, je ne dis pas que tout ce qu'elle dit n'est que bavardage. Mais tout n'est pas utile. Souvent des habitudes d'Ăpenchements excessifs ont ĂtĂ prises dans d'autres thĂrapies.
Voil⥠pour les principales diffĂrences que j'ai en tĂte en ce moment entre le tout dĂbut de ma pratique et le point oË j'en suis maintenant.
cordialement
Bonsoir,
Plus que le mĂtier d'hypnothĂrapeute, je pense qu'il est possible d'envisager pour commencer l'idĂe d'un "hypnotiseur"
L'hypnose est presque une faĂon, un art de vivre, qui peut aussi Ătre utlisĂe en thĂrapie.
C'est une technique de changement et de communication, ses applications sont vastes.
La premiĂre Ătape dans l'apprentissage, c'est le travail personnel et intĂrieur. Un praticien doit pouvoir partir ⥠la dĂcouverte de lui-mĂme, explorer sa subjectivitĂ, et celle de chaque personne qu'il rencontre.
A partir de l⥠il peut percevoir le changement, non plus comme une simple idĂe, mais comme une rĂalitĂ permanente, percevoir les jeux d'in-fluance (suggestions), les ressentir, les entendre, dans toute communication, interne et externe.
Alors il devient possible d'orienter cette communication.
Ici, la pratique de la thĂrapie devient une possibilitĂ : le praticien peut entrer dans cette "danse du changement" et aider une personne ⥠s'en servir pour retrouver une plus grande libertĂ.
L⥠on aborde un point trĂs dĂlicat, car le thĂrapeute doit mettre de cĂtĂ pendant le temps que dure une sĂance de thĂrapie sa propre personalitĂ, et ce afin d'Ăviter de projeter ses propres limites et croyances. Il devint alors lui-mĂme un vĂritable un outil, en Ătant capable de puiser de faĂon percutante et intuitive dans chaque connaissance acquise au prĂalable.
Cette Ătape ne peut venir qu'avec beaucoup de pratique, car, si une formation peut poser des bases solides et orienter, elle n'est pas suffisante. AprĂs une formation un praticien est efficace, mais il n'est en effet qu'au dĂbut d'une dĂcouverte qu'il doit ensuite achever par lui-mĂme.
La supervision aide, en donnant un cadre, et en ouvrant la possibilitĂ d'une mise en commun entre praticiens.
Il est aussi trĂs vrai de dire qu'un tel apprentissage prend toute une vie, qu'il y a toujours de quoi progresser, apprendre, et Ătre surpris !
KĂvin FINEL
davidou56
08/05/2006, 15h06
Personnellement, j'ai longtemps eu l'aprĂhension que les gens me trouvent plus jeunes que ce ⥠quoi ils s'attendaient. En fait, la plupart des praticiens plus agĂs que je connais ne pratiquent pas depuis beaucoup plus longtemps que moi, Ătant donnĂ qu'on se forme ⥠l'hypnose ⥠tout age. Et l'expĂrience n'est vraiment pas une question d'age.
Dans les faits, aucune des personnes qui est venue me voir ne m'a fait cette remarque, et n'a semblĂ gĂnĂ par Ăa. La confiance s'installe vite. Alors j'ai appris ⥠ne pas m'en soucier moi-mĂme. Les gens ne prĂfĂrent pas forcĂment que leur thĂrapeute ait la tĂte toute blanchie.
Bonjours ,c'est et trĂs important ce que tu dit Antoine car je suis un passionnĂ et je rĂve de devenir thĂrapeute (Ăa fait un moment que Ăa me trotte dans la tĂte) mais mon jeune age (25 ans) me bloque un peu donc si tu(toi ou un autre) pouvais me donner quelques conseils ⥠ce propos Ăa serait super.
Sinon pensez vous qu'avant de devenit psychothĂrapeute il faut avoir fait une psychothĂrapie avant ?
en tout cas continuez ⥠nous rĂpondre car ce sujet est trĂs interessant .Merci.
Bonjour,
L'âge n'est pas un facteur dĂterminant pour la qualitĂ de la pratique, ca c'est certain.
Il peut semble l'Ătre vis ⥠vis des "clients", mais au fond, passĂ le premier contact, la communication thĂrapeutique se met en place.
Il faut donc travailler sur ces premiers instants, qui sont de toute faĂon dĂterminant (mĂme hors de la question de l'âge)
On passe beaucoup de temps en formation la dessus : travail e la voix, de l'expression, de l'intention...
Suivre une thĂrapie / psychothĂrapie / analyse ?
Si c'est nĂcessaire oui, mais il y a peut-Ătre des personnes qui sont quand mĂme ⥠peu prĂs ĂquilibrĂes par elle-mĂme aussi ! Je pense qu'en faire une obligation est une erreur.
Faire un travail personnel est diffĂrent, et ca par contre c'est inmportant... et de toute faĂon indispensable ⥠la pratique de l'hypnose.
en formation, chaque exercice pratique est vĂcu d' l'intĂrieur, puis en tant que "guide", puis en tant qu'observateur. 3 faĂons de comprendre les macanismes qui sont en jeu, avec 3 points de vue diffĂrents.
Il y a donc de quoi travailler sur soi en permanence, et bien entendu ce qui le font vraiment progressent plus vite.
Et puis ensuite, chaque personne que l'on rencontre en thĂrapie continue ⥠nous apprendre. Pour nous adapter ⥠sa personalitĂ, nous devons Ătre plus flexible, pour accpter sa vision du monde et ses croyances il faut pouvoir dĂpasser ses propres rĂfĂrences.
j'en viens ⥠cette question qui nous concerne tous: quelle est votre motivation? pourquoi vous etes vous passionnĂs pour l'hypnose? votre recherche sur vous meme, vous avez tous evoquĂ ce point, vous a t'elle permis de repondre,du plus profond de votre inconscient, ⥠cette question? Que vouliez vous savoir?
Valerianne
08/05/2006, 22h17
Ma motivation est d'aider les personnes qui en ont besoin et qui le demande avec un outil efficace et rapide !
Et ces techniques sont vraiment passionnantes, et Ătonnantes ! Plus et mieux je me connais moi mĂme et plus et mieux je peux aider les autres... n'est ce pas ?
pourquoi vous etes vous passionnĂs pour l'hypnose? votre recherche sur vous meme [...] vous a t'elle permis de repondre,du plus profond de votre inconscient, ⥠cette question?
Personnelement je ne pose pas la question du Pourquoi de ma passion pour l'hypnose. Ca me passionne, et c'est le pourquoi de mon investissement dans ce domaine. Mais le pourquoi Ăa me passionne ? je ne me suis jamais posĂ cette question :roll: ... et je ne comprends pas trop ce que Ăa changerai . :) .. D'autres personnes ne sont pas passionnĂes par l'hypnose mais pas d'autres domaines... Moi, c'est l'hypnose, entre autres.
En plus, je crois pas faire de "recherche sur moi mĂme", "du plus profond de mon inconscient". Par contre crĂer du changement, c'est l⥠qu'Ăventuellement je peux comprendre des choses. Sur moi mĂme je fais des expĂriences, enfin j'essaye. Je ne fais pas d'analyse de moi-mĂme. Mais bon, chacun son truc. :wink:
Sinon, ce qui me plait dans l'hypnose : tout. Surtout, c'est l'art du bon sens, et du pragmatisme, au service de choses extraordinaires...
Christophe
08/05/2006, 23h33
L'intĂrĂt qu'on porte ⥠l'hypnose ne passe pas forcĂment par une recherche sur soi et au plus profond de son inconscient. Travailler sur soi aprĂs c'est autre chsoe. Mais je crois que vous abordez le sujet plus dans son sens analytique que dans son sens expĂrimental.
De mon cĂtĂ Ăa a ĂtĂ surtout par curiositĂ et par dĂsir, depuis longtemps, de trouver un moyen efficace d'aider les autres.
J'aime le mouvement et le changement, surtout lorsqu'il est maĂtrisĂ par la volontĂ. J'aime aussi une certaine forme de magie de la vie. Je crois en la force de l'esprit. Tout ceci semble se retrouver dans la pratique de l'hypnose.
Et vous ? Pourquoi vous intĂressez-vous ⥠l'hypnose ? Que cherchez-vous ⥠savoir par l'intĂrmĂdiaire des rĂponses que nous pouvons vous donner ?
Christophe, vous ouvrez la boite de Pandore...pour rĂsumer, je crois que l'hypnose est la forme occidentale la plus proche des tres anciennes techniques de connaissance et donc de soins "chamaniques" ; c'est tout ce qui nous reste comme porte d'acces pour comprendre notre nature,notre devenir,et entrevoir l'inexprimable.C'est assez banal, je sais,mais une sorte d'evidence que je vois assez peu exposĂe.C'est la raison de votre passion, meme si vous ne voulez pas vous poser la question. Christophe le sais quand il parle de "magie" et Kevin certainement quand il ne limite pas le champ d'application ⥠la seule therapie. Valerianne a la tres louable et spontannĂe reponse de l'aide ⥠l'autre; l'autre, vous le savez bien, lorsque vous etes en synchronisation, c'est vous-meme,quelle dĂcouverte! et c'est tres bien ainsi; il n'y a pas de valeur morale la dedans.La connaissance passe par la relation et donc l'aide ⥠l'autre et pour cela, l'hypnose est le must de la communication
cet outil moderne et si ancien est en train de redevenir efficace.Il satisfait a notre culture, on peut le conceptualiser et l'integrer ( PNL); il est Ăcologique. Sa connaissance et sa maitrise m'interesse beaucoup, je pense tres honnetement pour les raisons que j'essaie modestement de vous expliquer.
L'hypnotherapie est-elle la voie du "sorcier" engagĂ dans cette quete initiatique ?
Christophe
10/05/2006, 00h57
Je suis en accord avec beaucoup de choses que vous Ăvoquez.
Maintenant nous sommes ici dans la partie "thĂrapie" ou du moins hypnose ericksonienne dans le sens occidental de son approche.
Pour tout dĂbat plus "philosophique" ou initatique il y a une autre partie du forum un peu en dessous dans la liste qui semble tout ⥠fait indiquĂe.
Lancez le dĂbat et nous devrions Ătre un certain nombre ⥠y rĂagir :wink:
Valerianne
10/05/2006, 01h16
Et oui.... :wink:
christian
10/05/2006, 01h51
Bonsoir Simon,
Lorsque vous arrivez ⥠rĂunir le pourquoi et le comment vous faites l'expĂrience de la voie initiatique et vous devenez le sorcier et le sage de Phoenix, et vous pouvez notamment faire grandir un patient de trente centimĂtres en un an.
Mais si vous avez rĂellement l'expĂrience du mythe de Pandore vous direz comme Erickson moi je n'ai rien fait "j'ai obtenu un accord avec l'inconscient et il l'a fait"
Et lorsque vous serez face ⥠face avec lĂ*inconscient vous ne pourrez que respectueusement travaillez avec lui en adoptant la position basse car vous savez que le vrai thĂrapeute est justement lĂ*inconscient, le chamane projette( lĂ*esprit de la forĂt lui parle) lĂ*inconscient.
Pour un hypnothĂrapeute cela est impossible car justement il a travaillĂ au retrait des projections en pratiquant lĂ*art du guet, vĂritable art qui consiste ⥠laisser lĂ*inconscient sĂ*exprimĂ et aprĂs de dialoguer avec lui Erickson vous comprendrez pratiquait cet art cĂ*est pourquoi lĂ*inconscient aimait lĂ*Ăcouter et lui rendait bien en acceptant ses suggestions pour le bien Ătre de ses patients.
Amicalement Christian :wink:
moi j'aimerais bien savoir si on devait avoir une formation spĂcifique avant de devenir hypnothĂrapeute. je compte me convertir Laughing
et pour Ătre un hypno, la formation dure, en minimum, combien de temps?
Christophe
10/05/2006, 14h34
Citation:
moi j'aimerais bien savoir si on devait avoir une formation spĂcifique avant de devenir hypnothĂrapeute
Es-tu certaine de ne pas dĂj⥠connaĂtre la rĂponse ?
Citation:
et pour Ătre un hypno, la formation dure, en minimum, combien de temps?
Toutes les infos utiles se trouvent ici : http://www.france-hypnose.com/index.php?action=formations .
mouais, trĂs intĂressant. une formation en un mois Ăa me convient.
il y a juste un blĂme: Ăa se passe en france.
on verra Ăa plutard, qu'en dis-tu valĂrianne?
A la fois, si une formation est de qualitĂ, l'intĂrĂt qu'elle soit en formule intensive est justement que des gens peuvent venir en France justement pour l'occasion. Si je me souviens bien , l'ĂtĂ dernier, des gens sont venu de Belgique, de Suisse, d'Italie, du Portugal, et mĂme de coins de la France comme l'Ăle de la RĂunion. :)
Sinon, quand on dit qu'il faut tout une vie pour apprendre, ce n'est pas une blague. Cependant, pour commencer ⥠pratiquer, le critĂre c'est le stade de votre apprentissage auquel vous juger que vous en avez les capacitĂs, et qu'en plus, les avis extĂrieurs des formateurs et autre praticiens vous encouragent ⥠le faire. Pour certaines personnes c'est dĂs la fin de la formation initiale. Pour d'autres, ce sera aprĂs une maturation de l'apprentissage, des rĂvisions, des exercices... Ca dĂpend aussi de la faĂon dont vous mettez ⥠contribution avec passion et motivation votre temps de formation pour atteindre le meilleur niveau possible. :wink:
A la fois, si une formation est de qualitĂ, l'intĂrĂt qu'elle soit en formule intensive est justement que des gens peuvent venir en France justement pour l'occasion. Si je me souviens bien , l'ĂtĂ dernier, des gens sont venu de Belgique, de Suisse, d'Italie, du Portugal, et mĂme de coins de la France comme l'Ăle de la RĂunion.
si j'habitait en europe, je n'aurai pas galĂrĂ tant que Ăa, je serais allĂ te taquiner chez toi, y a longtemps :mrgreen:
en ce qui me concerne, je prĂfĂre maĂtriser la chose sur moi mĂme avant de l'appliquer sur d'autres :lol:
je viverais longtemps pour rĂaliser ce rĂve 8)
J'ai beaucoup aimĂ ce sujet et les confidences de chacuns.
Je vais vous parler d'une expĂrience diffĂrente:
la mise en place de l'hypnoanalgĂsie dans une clinique.
Chacun peux imaginer la dose de stress qui ma fallu gĂrer pour la mise en route et le saut dans le vide que repĂsentait les premiĂres sĂances. En fait le milieu mĂdical est par nature trĂs mĂfiant, il m'a fallu etre prudent , faire le dos rond! Chaque nouveau cas proposĂ en hypnose Ătait dĂcortiquĂ par toute l'Ăquipe mĂdicale, tout le monde voulait en savoir plus pour sauter sur la faille Ăventuelle de notre technique.
Mes rĂsultats se mesurent avec la courbe de la douleur, et la diminution de prise des mĂdicaments. L'hypnoanalgĂsie ne voulait rien dire pour la plupart de mes collĂgues. Il m'a fallu expliquer mille fois et entendre des sarcasmes. Pourtant la majoritĂ du personnel me soutenait. Ma direction ⥠financĂ une partie du projet ce qui est une caution et novateur.
Aujourd'hui, ce sont les employĂs qui viennent me demander de les aider. Les prescriptions de sĂances par les mĂdecins sont de plus en plus pertinantes et passionnante. Je commence ⥠proposer des articles mĂdicaux dans les congrĂs douleurs (abstracts) pour inciter d'autres vocations et participer ⥠a diffusion. je souhaite vivement servir de locomotive pour d'autres structures mĂdicales. Cela explique mon plaisir de vous lire dans ce forum, car je ne connais personne d'autre dans mon environnement direct pour Ăchanger, comparer ou s'inspirer. Merci ⥠tous .
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