Voir la version complète : Sur l'inconscient
parphalek
11/10/2006, 15h48
J'ai une question d'ordre gÈnÈral : mon inconscient contient-il toutes mes croyances? Si cela est vrai lorsque je le questionne lors d'une transe la rÈponse que j'ai n'est pas une vÈritÈ pour tout le monde?
centreconseil
11/10/2006, 17h20
Excellente question !
En fait, l'inconscient ne se trompe jamais.
Lorsque nous avons une intuition, celle-ci est toujours la bonne.
Ce qui fait que l'on se trompe, c'est notre analyse consciente.
Les croyances, les doutes, les freins, les peurs, etc
sont analysÈs par le conscient et non l'inconscient.
Ce dernier compare nos expÈriences
et nous incite ‡ faire ou ne pas faire les choses.
Donc si l'on interroge notre inconscient,
la rÈponse sera toujours la bonne.
Attention toutefois, car aprËs 1/2 seconde environ,
le conscient peut faire surface et fausser la rÈponse.
Laurenzo
11/10/2006, 19h07
Bonsoir,
En fait, l'inconscient ne se trompe jamais.
On est dans le domaine de la croyance l‡ non?
centreconseil
12/10/2006, 10h52
Ma rÈponse peut vous sembler en effet un peu trop simpliste !
C'est pourquoi je me dois de prÈciser ce que j'ai Ècrit.
L'inconscient ne se trompe jamais,
dans le sens o˘ il fait ce qui correspond le mieux
‡ notre fonctionnement physiologique et psychologique.
Sa fonction principale est de nous protÈger
et de nous maintenir en vie (homÈostasie).
Si je questionne mon inconscient lors d'une transe,
je fais donc appel ‡ tout mon fonctionnement interne,
ce qui signifie que la rÈponse qui me vient,
correspond ‡ la rÈponse la plus bÈnÈfique
pour moi-mÃme ‡ ce moment prÈcis.
Chaque personne reÃoit ses propres rÈponses
en fonction de son propre fonctionnement.
Quand j'Èvoque la notion d'intuition,
cela signifie qu'il s'agit de la meilleure rÈponse
que me transmet mon inconscient pour moi-mÃme.
Dans un mÃme contexte, une autre personne
peut avoir une intuition diffÈrente
par rapport ‡ son propre fonctionnement.
Donc, pour Ãtre plus prÈcis,
l'inconscient ne se trompe jamais pour moi-mÃme.
parphalek
12/10/2006, 20h30
CentreConseil merci de tes prÈcisions.
Quand tu dis :
Attention toutefois, car aprËs 1/2 seconde environ,
le conscient peut faire surface et fausser la rÈponse. est-ce que cela veut dire que le conscient peut intervenir au niveau du signaling mis en place avec l'inconscient? Si oui, comment s'y prend il? Se sert il de l'inconscient pour se faire passer comme tel? Cela devient complexe s'il faut surveiller son propre conscient de faÃon ‡ Ãtre sËšr de la spontaneitÈ des rÈponses de l'inconscient.
J'ai une autre question. Une intuition me dit que mon inconscient n'est pas construit uniquement autour des mes expÈriences. Je reste persuadÈ qu'il est contruit autour d'un noyau dur qui est commun ‡ tous. Ce "tronc commun" gËre toute notre vie vÈgÈtative, notre personnalitÈ ... et j'y arrive notre "‚me". Certains diront que ce ne sont que pures croyances et alors le dÈbat ne risque pas d'Ãtre clos. Quel genre de communication dois-je avoir avec mon inconscient pour dÈmÈler le concret et mes croyances?
castorix
05/11/2006, 23h38
bonjour,
je voudrais communiquer une vision personnelle
L'inconscient ne se trompe jamais,
dans le sens o˘ il fait ce qui correspond le mieux
‡ notre fonctionnement physiologique et psychologique.
Si je questionne mon inconscient lors d'une transe,
je fais donc appel ‡ tout mon fonctionnement interne,
ce qui signifie que la rÈponse qui me vient,
correspond ‡ la rÈponse la plus bÈnÈfique
pour moi-mÃme ‡ ce moment prÈcis.
... rÈpond ce qu'il juge Ãtre en bonne correspondance ‡ notre fonctionnement, je partage cette formulation
mais pour moi cela signifie que cette partie plus profonde de notre esprit, communique et agit selon nos croyances profondes - et ainsi d'une maniËre que d'autres personnes pourraient juger extraordinairement dÈfavorable ‡ nous-mÃme
pour pousser plus loin : certaines de nos certitudes sont fondÈes sur une croyance profonde, alors que d'autres parmi nos convictions se basent sur une autre croyance profonde, ce qui peut conduire ‡ des contradictions (cf descriptions classiques du recadrage par parties)
ainsi il survient (c'est ma maniËre perso de l'exprimer) des conflits d'intÈrÃt responsables de ce que les psychologues nomment une dissonnance cognitive, d'o˘ obligation pour maintenir notre intÈgritÈ, de choisir, parfois Èvidemment sous forte influence du contexte en prÈsence
et ainsi je dirais que notre inconscient peut se voir conduit ‡ trancher d'une maniËre sinon maladroite, du moins qui ne tient pas compte de certaines de nos conceptions pourtant fondamentales.
en cela je dirais que notre inconscient ne rÈalise pas nÈcessairement les choix les plus adaptÈs et c'est une bonne raison pour nous permettre d'apporter des corrections
je suis intÈressÈ par votre avis sur ce que j'ai formulÈ un peu rapidement et qui sera peut-Ãtre ‡ nuancer ?
Christophe
06/11/2006, 08h53
Mon point de vue est que l'individu (la partition conscient / inconscient est bien pratique en thÈrapie et pour expliquer les chsoes de faÃon logique, mais tout Ãa forme un tout finalement) soit agit par habitude, soit il s'adapte ‡ des situations nouvelles.
Pour gÈrer les habitudes, nos mÈcanismes internes nous poussent vers ce que nous savons dÈj‡ faire, ce que nous avons dÈj‡ expÈrimentÈ. Et si cette expÈrience est concluante (nous avons la conviction intime, et donc le plus souvent inconsciente, que les choses se sont bien passÈ comme Ãa, ou du moins nous en sommes sorti vivant), alors pas de raison de faire autre chsoe.... surtout si cette solution a ÈtÈ expÈrimentÈ avec succÈs plusieurs fois.
On reprend ses schÈmas habituels avec au final peu de changements, voir pas du tout, entre plusieurs utilisations.
Devant une situation nouvelle, le choix se fait dÈj‡ par comparaison. On cherche en interne ce qui ressemble, ce qui est similaire, ce qui semble Ãtre identique etc... quand on met la main sur quelque chose, ou plusieurs choses, alors soit on restitue une rÈponse toute faite soit on adapte rapidement quelque chose d'existant. Tout ceci se passe souvent ‡ un niveau totalement inconscient. Parfois on sait prendre un peu de recul et se poser des questions, mais au final une bonne part de la dÈcision est guidÈe par ce qu'on ressent, une partie d'intuition, et donc en provenance de l'inconscient.
Alors dans la grande majoritÈ des cas tout se passe plutÙt bien. Parfois la rÈponse est mal adaptÈe. Parfois c'est une catastrophe.
Quand tout se passe bien, on pourrait penser que c'est plutÙt une bonne chose... mais on peut Ègalement se poser la question sur notre libertÈ de choix ‡ ce moment l‡. Est-ce qu'une rÈponse plus rÈflÈchie, plus construite ne serait-elle pas plus adaptÈe et bÈnÈfique ? Cela reste une question purement philosophique et consciente, dans la mesure o˘ nos rÈponses conditionnÈes ont une tout autre fontion : notre survie, si ce n'est notre confort.
Les valeurs dans tout Ãa ? Je crois que ce ne sont que de gros ancrages.
Nos dÈcisions ? Elles sont la plupart du temps guidÈes Ègalement par une suite d'ancrages (on sait quand un truc est plutÙt agrÈable, et on sait Ègalement quand Ãa ne l'est pas... par mÈcanisme d'attirance et rÈpulsion on oriente ses "choix"... ou on se fait mener par le bout du nez ou par la baguette).
Bandler considÈrait (considËre encore ?) que le fondement du fonctionnement d'un Ãtre humain est basÈ sur le binÙme ancrage/sous-modalitÈs. Je suis assez d'accord avec Ãa.
La bonne nouvelle c'est que ces deux leviers sont "faciles" ‡ manipuler. une fois qu'on a envie de reprendre la barre, alors on sait sur quoi agir :)
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