Heliodromel
02/12/2006, 12h03
Bonjour ‡ tous,
Suite ‡ un dossier que je prÈpare sur l'hypnose (dans sa globalitÈ), je me pose la question suivante :
La dÈfinition Ericksonnienne de l'hypnose remet-elle en cause les principes de Freud ?
Je vous explique ma rÈflexion :
1) la thÈorie de Freud :
Freud a mis en Èvidence la notion d'inconscient : ce serait le "lieu" o˘ la personne regroupe tout ses instincts primitifs (agressivitÈ, sexualitÈ...). Il le baptise par ailleurs le "Ãa". Et puis ‡ cotÈ du "Ãa", il met en Èvidence l'existence d'un "moi" et d'un "surmoi". Le moi Ètant la pensÈe et le surmoi Ètant le juge arbitre entre le Ãa et le moi.
2) l'analyse philosophique de la thÈorie de Freud
Selon les philosophes, la thÈorie de Freud est trop limitante parce qu'elle rÈduit l'Ãtre humain ‡ des pulsions. Selon cette thÈorie, nous ne pouvons Ãtre totalement libre car nous devons toujours faire la part des choses entre nos pulsions et notre partie consciente.
C'est donc ici, selon moi, qu'intervient Milton Erickson.
3) Une nouvelle dÈfinition de l'inconscient
Il me semble que la dÈfinition de l'hypnose selon Milton Erickson remet beaucoup de choses en cause et plus particuliËrement la dÈfinition de l'inconscient. Celui-ci devient une sorte de lieu(faÃon de parler) trËs Ètendu regroupant toutes nos capacitÈs (y compris celles insoupsonnÈes) ainsi que notre histoire, tout ce qui fait notre richesse... Ce serait une partie de nous qui permettrait de soulager le conscient et en mÃme temps de favoriser des changements rapides de comportement. Il semblerait Ègalement qu'il permette d'aider ‡ dÈvelopper rapidement certaines capacitÈs.
Cette dÈfinition de l'inconscient me semble particuliËrement intÈressante dans le sens o˘ elle semble s'opposer ‡ la dÈfinition de Freud. Ici l'inconscient, ne bride plus notre libertÈ, il la prolonge et l'amplifie. Il permet ‡ notre partie consciente de l'Ãtre encore plus.
Il me semble pour terminer que la dÈfinition Ericksonnienne de l'inconscient est plus humaine et moins "animale" que celle de Freud.
Voil‡, dÈsolÈ d'avoir ÈtÈ un peu long mais j'ai essayÈ de retranscrire les Ètapes du cheminement de ma pensÈe. Je tiens ‡ dire que tout ce que j'ai pu Ècrire au dessus n'est que le fruit de ma rÈflexion et en aucun cas une vÈritÈ gÈnÈrale. Je souhaiterais donc simplement avoir votre avis sur la question ÈnoncÈ au dÈbut de mon post.
Qu'en pensez vous ? ;)
Suite ‡ un dossier que je prÈpare sur l'hypnose (dans sa globalitÈ), je me pose la question suivante :
La dÈfinition Ericksonnienne de l'hypnose remet-elle en cause les principes de Freud ?
Je vous explique ma rÈflexion :
1) la thÈorie de Freud :
Freud a mis en Èvidence la notion d'inconscient : ce serait le "lieu" o˘ la personne regroupe tout ses instincts primitifs (agressivitÈ, sexualitÈ...). Il le baptise par ailleurs le "Ãa". Et puis ‡ cotÈ du "Ãa", il met en Èvidence l'existence d'un "moi" et d'un "surmoi". Le moi Ètant la pensÈe et le surmoi Ètant le juge arbitre entre le Ãa et le moi.
2) l'analyse philosophique de la thÈorie de Freud
Selon les philosophes, la thÈorie de Freud est trop limitante parce qu'elle rÈduit l'Ãtre humain ‡ des pulsions. Selon cette thÈorie, nous ne pouvons Ãtre totalement libre car nous devons toujours faire la part des choses entre nos pulsions et notre partie consciente.
C'est donc ici, selon moi, qu'intervient Milton Erickson.
3) Une nouvelle dÈfinition de l'inconscient
Il me semble que la dÈfinition de l'hypnose selon Milton Erickson remet beaucoup de choses en cause et plus particuliËrement la dÈfinition de l'inconscient. Celui-ci devient une sorte de lieu(faÃon de parler) trËs Ètendu regroupant toutes nos capacitÈs (y compris celles insoupsonnÈes) ainsi que notre histoire, tout ce qui fait notre richesse... Ce serait une partie de nous qui permettrait de soulager le conscient et en mÃme temps de favoriser des changements rapides de comportement. Il semblerait Ègalement qu'il permette d'aider ‡ dÈvelopper rapidement certaines capacitÈs.
Cette dÈfinition de l'inconscient me semble particuliËrement intÈressante dans le sens o˘ elle semble s'opposer ‡ la dÈfinition de Freud. Ici l'inconscient, ne bride plus notre libertÈ, il la prolonge et l'amplifie. Il permet ‡ notre partie consciente de l'Ãtre encore plus.
Il me semble pour terminer que la dÈfinition Ericksonnienne de l'inconscient est plus humaine et moins "animale" que celle de Freud.
Voil‡, dÈsolÈ d'avoir ÈtÈ un peu long mais j'ai essayÈ de retranscrire les Ètapes du cheminement de ma pensÈe. Je tiens ‡ dire que tout ce que j'ai pu Ècrire au dessus n'est que le fruit de ma rÈflexion et en aucun cas une vÈritÈ gÈnÈrale. Je souhaiterais donc simplement avoir votre avis sur la question ÈnoncÈ au dÈbut de mon post.
Qu'en pensez vous ? ;)