Voir la version complète : l'hypnotiseur / hypnothérapeute idéal
A votre avis, qu'est ce qui fait la diffÈrence entre un bon et un mauvais praticien ?
Sur quel critËre choisissez vous un thÈrapeute ou un coach ?
Chez les personnes que vous avez pu voir / connaÓtre / consulter .... qu'est ce qui vous a particuliËrement marquÈ ?
Et pour les praticiens eux-mÃme : quel travail personnel considÈrez vous Ãtre le plus important ?
Luc
A votre avis, qu'est ce qui fait la diffÈrence entre un bon et un mauvais praticien ?
Sur quel critËre choisissez vous un thÈrapeute ou un coach ?
Pour rÈpondre ‡ la premiËre question : je serai brËve : L'INTEGRITE et L'HUMILITE... doublÈes d'une BONNE DOSE DE CAPACITE A ECOUTER..... :D
Le tout naturellement accompagnÈ d'UN SENS INDENIABLE POUR L'ADAPTABILITE de son SAVOIR FAIRE... :wink:
Pour la seconde question : une seule rÈponse (qui n'engage bien entendu que moi)... [/b]SE FIER aux PREMIERES IMPRESSIONS d'un PREMIER R.V.... Si la CONFIANCE est prÈsente... alors : BANCO
Bien sËšr, on peut toujours "gl‚ner" des informations sur ledit thÈrapeute de ci de l‡.... Mais ce qui convient aux uns ne va pas forcÈment Ãtre le cas pour d'autres... Donc, se FIER A SON PROPRE FEELING... :wink:
Diable....Voil‡ un post bien construit !
Tout d'abord mes fÈlicitations. Comme le mÈtier de coach, hypnothÈrapeute n'est pas rÈglementÈ et que l'exigence d'un "travail thÈrapeutique" ou d'un "dÈveloppement personnel etc.." ne fait pas l'objet d'un consensus ds la profession, vous auriez pu laisser de cÙtÈ le problËme.
Il ne vous a certainement pas ÈchappÈ que votre question en soulevait d'autres : qu'entend-on en effet par "travail thÈrapeutique" " travail sur soi" ou " developpement personnel" ? S'agit-il d'une thÈrapie? d'une psychanalyse? d'une formation ds un domaine personnel ou interpersonnel ( AT, PNL, HE, Gestalt etc...) ? Combien de temps un candidat au mÈtier doit-il avoir effectuÈ un travail thÈrapeutique pour avoir un niveau suffisant? un An ? deux Ans ? dix Ans ? Et que faut-il "travailler" ?
NÈcessitÈ pour un coach ou un thÈrapeute de bien se connaÓtre.
Ce qui est important, c'est le rÈsultat qu'il a tirÈ de ce travail en vue du seul ÈlÈment qui l'intÈresse en tant que professionnel : l'exercice du mÈtier. Le moyen ( le travail thÈrapeutique) ne doit pas faire oublier la fin ( le mÈtier) C'est la grosse difference entre faire une thÈrapie ( pr soulager une souffrance psychique personnelle) et faire un travail thÈrapeutique ( avec des objectifs professionnels)
Le "produit " du travail thÈrapeutique, c'est une CONSCIENCE DE SOI la plus fine possible pr repÈrer ce qui se passe et une QUALITE D' ETRE qui permet d'utiliser ‡ bon escient sa propre personne pr l'avancÈe du client. Au moins aussi important , c'est une VIGILANCE pour ne pas laisser ses "zones d'ombres"altÈrer la relation avec le client ou provoquer des consÈquences dommageables.
Le coach ou le thÈrapeute doit en effet gÈrer en sÈance pls phÈnomËnes incontournables ds lesquels sa propre personne se trouve fortement impliquÈe : transfert et contre transfert , Èventuels jeux psychologiques, tentations de "sauvetage", tentation de passer en force en "toute puissance", gestion des Èmotions, gestion de la relation etc... Ignorer la faÃon dont le coach thÈrapeute utilise sa personne en sÈancen ou en sous-estimer l'importance, c'est au mieux se priver d'intervenir de faÃon puissante et , au pire, risquer des interventions dommageables par action nÈfaste ou omission dÈsastreuse. Sans une importante conscience de lui-mÃme le coach thÈrapeute risque de se trouver tellement coincÈ ds un conflit interne entre ses zones d'ombres et son devoir professionnel qu'il ne peut pas rajouter une contrainte supplÈmentaire et essentielle : celle du client et de son problËme. Une prÈcision " zones d'ombre" Ce que j'entends par l‡: ce sont les blessures archaiques qui ns font encore mal et ns envahissent encore, les croyances limitantes, les faux semblants de notre masque, les dÈsirs inavouÈs ou refoulÈs qui ns entrainent ds des impasses. Bref, c'est tout ce qui ns empÃche de disposer d'une saine conscience de nous-mÃme, des autres et du monde. C'est ce qui limite notre spontanÈitÈ et ns gÃne pour effectuer un travail agrÈable et fructueux.
ElÈments de conscience de soi : Voici un certain nombre de domaines de "conscience de soi" que j'estime nÈcessaires au professionnalisme de coach thÈrapeute.
Quels sont les domaines de conscience , de qualitÈ d'Ãtre et de vigilance personnelle que je dois avoir pour exercer le mÈtier?
Dans quel contexte puis-je les dÈvelopper?
Ressentir et accueillir ses propres Èmotions. Avoir vÈcu et analysÈ le phÈnomËne de transfÈrentiel de faÃon suffisamment profonde pour l'accepter chez autrui et l'utiser ‡ bon escient. ConnaÓtre la faÃon dont les vieilles blessures continuent d'influencer les relations actuelles. ConnaÓtre ses rÈactions ‡ la frustation . Etre conscient de son propre systËme de reconnaissance et de ses besoins Ne pas dÈpendre du client en la matiËre. Connai^tre ses zones rÈsiduelles de toute-puissance et ses propres signaux indicateurs d'entrÈe ds ces zones etc...
En pratique, se passer d'un travail thÈrapeutique est difficilement concevable pour deux raisons.
En premier lieu, il est impossible de bien se connaÓtre soi - mÃme sans passer par le regard pertinent d'autrui. Ce regard doit provenir d'un fin connaisseur de personnalitÈ comme l'est un bon thÈrapeute. Un autre mode est donnÈ par les feed-backs au cours d'un travail thÈrapeutique de groupe. Une personne ne peut pas compter sur son seul entourage professionnel ou familial car celui-ci a trop d'enjeux et hÈsite lÈgitimement ‡ dire parfois ce qu'il pense.
En second lieu, il est difficilement concevable que certains manques de "conscience de soi" ne trouvent pas leur origine ds l'histoire personnelle du coach thÈrapeute et en particulier ds les croyances. Il est difficile de rÈsoudre les problËmes que cela pose en dehors d'un cadre thÈrapeutique.
Ce travail n'est jamais vraiment achevÈ et un coach thÈrapeute responsable continue de disposer d'un "lieu de recours" au cas oi il retomberait ds une zone d'ombre inexplorÈe ou inattendue. Ce qui compte plus que tout, c'est qu'i ait l'humilitÈ de visiter rÈguliÈrement ses zones d'ombre.
A mon sens s'il existe des incontournables quant aux critÈres de choix , au-del‡ de la formation, de l'organisme , de la maitrise de la technique, du ressenti spontanÈ (feeling)etc... assurez-vous TOUJOURS de deux choses.
1/ Si le thÈrapeute en face de vous a effectuer un rÈel travail thÈrapeutique ? de quel type ? pendant combien de temps.?
2/ Si il est surpervisÈ ds sa pratique?
Les thÈrapeutes approchant l'excellence sont dans ce cas.
Bonjour,
En effet, bonne question !
A votre avis, qu'est ce qui fait la diffÈrence entre un bon et un mauvais praticien ?
Ses rÈsultats bien entendu ! De quoi viennent ils ? de deux ÈlÈments selon moi :
- Sa luciditÈ
- Sa capacitÈ ‡ Ãtre libre
La luciditÈ donne la capacitÈ d'observation et d'analyse, sur lui, et sur la / les personnes en face de lui, tout ne conservant l'humilitÈ.
La libertÈ personelle donne le charisme, et la possibilitÈ d'adaptation / improvisation.
Evidemment, un praticien thÈrapeute doit aussi aimer ce qu'il fait, et avoir plaisir ‡ aider d'autres personnes.
Sur quel critËre choisissez vous un thÈrapeute ou un coach ?
Si je devais en choisir un... sur le premier regard.
Chez les personnes que vous avez pu voir / connaÓtre / consulter .... qu'est ce qui vous a particuliËrement marquÈ ?
L'ÈlÈgance dans la comminucation : c'est le trait caractÈristique des Grands.
Et pour les praticiens eux-mÃme : quel travail personnel considÈrez vous Ãtre le plus important ?
Celui qui ne s'arrËte jamais !
Je ne pense pas qu'un thÈrapeute doive forcÈment suivre une thÈrapie par exemple, mais il doit avoir une recherche permanente d'excellence.
C'est l‡ que commence le dÈveloppement personnel justement.
Un praticien en hypnose principalement dispose d'un outil parfait pour apprendre ‡ se connaÓtre : si il lui manque une capacitÈ, il peut soit la crÈer, soit la modÈliser sur quelqu'un qui la possËde dÈj‡.
La 2e mÈthode Ètant une voie un peu plus "paresseuse"... ;)
AprËs, est-ce que la durÈe est importante ? comme dirait Krishnamurti : il n'y a pas de chemin
Donc, pas vraiment ‡ mon sens : en hypnose comme dans tous les domaines humains, les grands gÈnies le sont souvent dËs leur plus tendre enfance... ou n'attendent qu'une Ètincelle pour se rÈvÈler.
Et Ãa, sans compter la modÈlisation encore une fois !
Kyrios
myrtille
07/02/2007, 09h30
bonjour pretet
" Parler est un besoin, Ecouter est un Art " Goethe. Restez Simple
je ne sais pas si vous savez Ècouter, je ne sais pas si vous savez la sagesse de faire "taire" votre besoin de parler, ce que je sais ou tout ou au moins ce que je ressens, c'est que vous avez une grand besoin d'Ècrire, d'Ènoncer, d'expliquer, de justifier etcÖ ce qui ‡ mon sens remplace bien Èvidement le besoin de parler.
il m'apparaÓt Ègalement, ceci Ètant bien Èvidemment subjectif, qu'il faudrait que vous dÈveloppiez votre simplicitÈ.
vos propos sont souvent alambiquÈs, longs et mettant en scËne "votre savoir" (qui paraÓt effectivement etendu) et non pas votre connaissance.
de plus je perÃois souvent dans vos propos, quelques allusions dÈsobligeantes, ou tout au moins ambigues, par rapport au savoir faire des professionnels intervenant sur ce forum.
personnellement cela me gÃne, bien que parfois, je trouve interessant certaines de vos reflexions.
Ètant gÈnÈe dans la forme c'est dommage, que je ne puisse pas plus en profiter!
quelques conseils tant soit peu que j'ai besoin de vous en donner;
essayez de cultiver la synthËse, et surtout l'humilitÈ dans la "besoin" que vous avez de nous dÈmontrez que vous "savez".
mais je vous souhaite uen bonne journÈe!!
:D
j'aurais pas mieux, et je crois que sommes nombreux ‡ ne pas en penser moins. Merci Myrtille et ‡ bientÙt
Antoine
PS : la culture, c'est comme la confiture ... enfin, ‡ croire qu'il y en a qui ont quelque chose ‡ prouver
personnellement cela me gÃne, bien que parfois, je trouve interessant certaines de vos reflexions.
Ètant gÈnÈe dans la forme c'est dommage, que je ne puisse pas plus en profiter!
quelques conseils tant soit peu que j'ai besoin de vous en donner;
essayez de cultiver la synthËse, et surtout l'humilitÈ dans la "besoin" que vous avez de nous dÈmontrez que vous "savez".
Puisse votre message Ãtre "entendu"... :D
Un seul mot ‡ dire... Merci Myrtille
Eh les amis vous pouvez revenir sur ma question ? je suis certain que d'autres personnes ont des ÈlÈments de rÈponse :)
Luc
castorix
16/02/2007, 18h21
A votre avis, qu'est ce qui fait la diffÈrence entre un bon et un mauvais praticien ?
pour moi aussi ses rÈsultats MAIS avant tout : son Ècoute, son implication (globalement parlant)
Sur quel critËre choisissez vous un thÈrapeute ou un coach ?
1) la rÈputation, en termes d'Ècoute et de mÈthode (Ècole de pensÈe)
2) la renommÈe en termes de rÈsultats (rÈels ou fantasmÈs...)
3) la disponibilitÈ (s'il n'est libre que dans 12 mois...)
4) le coËšt
Et pour les praticiens eux-mÃme : quel travail personnel considÈrez vous Ãtre le plus important ?
la formation continue /la supervision /les groupes de pairs
autant dire une attitude de recherche d'Èvolution, de progrËs.
Frédéric
16/02/2007, 23h11
:?
Le plus important pour quelqu'un qui consulte est le resultat. Le reste n'est que de l'emballage.
Concernant la sÈlection ? la recommandation ou l'intuition au 1er contact
Quel travail personnel ? travailler sÈrieusement et rÈgulirement ‡ Ãtre toujours meilleur que la veille quel que soit les moyens et les remises en question.
Christophe
25/02/2007, 19h52
Je dirais l'intention. Dans le sens, "intention d'aider ‡ atteindre un but". Ce qui doit mener ‡ mobiliser les mÈcanismes essentiels ‡ l'accompagnement.
Ensuite la flexibilitÈ. Etre capable de saisir l'instant, de s'adapter, d'Ãtre en Ètat de crÈation permanent. Ne jamais s'enfermer dans une routine ou un protocole figÈ.
Dernier point : Ãtre centrÈ sur l'autre, ce qui implique dans une certaine mesure la mise sous silence de son propre ego au bÈnÈfice de l'autre.
Et ensuite tout le reste :wink:
®Pour le travail personnel ? Je pense comme Kirios que Ãa ne s'arrÃte jamais, et qu'‡ chaque fois c'est le plus important. Donc pas de hiÈrarchie.
Merci pour ces rÈponses !
Dans ce que j'explore, le rapport ‡ soi-mÃme est important.
Par contre, je reprend la croyance que vous ennoncez Pretet :
En premier lieu, il est impossible de bien se connaÓtre soi - mÃme sans passer par le regard pertinent d'autrui.
Dans un premier temps je suis d'accord : on peut penser que l'autre est plus lucide avec un regard externe.
Mais au fond, j'ai l'impression que le feed-back de l'autre n'est entendu consciemmenent que par de (trop) rares personnes. N'est ce pas pour cela que les suggestions indirectes sont utilisÈes par les Ericksoniens ?
Un bon hypnotiseur / hypnothÈrapeute devrait Ãtre capable de recevoir quelque chose, mais finalement c'est son travail personnel qui dÈtermine cette capacitÈ.
J'ai la sensation que c'est ce qui doit distinguer le patient du thÈrapeute : ce dernier n'a aucune complaisance avec lui-mÃme.
Les praticiens que j'ai pu observer et qui m'ont paru tendre vers l'excellence (en hypnose et dans d'autres domaines) avaient ‡ ce que j'ai vu cet Ètat d'esprit.
Ensuite, Christophe vous dites :
Ensuite la flexibilitÈ. Etre capable de saisir l'instant, de s'adapter, d'Ãtre en Ètat de crÈation permanent. Ne jamais s'enfermer dans une routine ou un protocole figÈ.
Dernier point : Ãtre centrÈ sur l'autre, ce qui implique dans une certaine mesure la mise sous silence de son propre ego au bÈnÈfice de l'autre.
ce qui a ÈtÈ aussi exprimÈ dans d'autres rÈponses il me semble.
Quel est alors l'Èquilibre ‡ avoir ? si je suis trop centrÈ sur l'autre, est ce que je ne crÈe pas un sympathie ? Et sui-je encore crÈdible ‡ ce moment l‡ ?
Pour la flexibilitÈ, ca rejoint l'idÈe d'une discipline intÈrieure, j'aime bien cette notion : ca rÈsume bien ce que j'ai lu d'Erickson !
Est ce qu'il n'y aurait pas une dose de "folie" aussi ‡ avoir dans tout ca ?
Luc
castorix
09/03/2007, 14h53
Est ce qu'il n'y aurait pas une dose de "folie" aussi ‡ avoir dans tout ca ?
juste l'esprit de la magie... (le faire comme si... qui parfois est rencontrÈ dans ce que nous appelons la folie)
Est ce qu'il n'y aurait pas une dose de "folie" aussi ‡ avoir dans tout ca ?
Et quand bien mÃme y aurait-il une "dose" de folie dans l'esprit du thÈrapeute Èricksonien... La "folie" de "s'oublier pour vibrer sur le mÃme tempo que son client... Ne serait-ce pas plutÙt la dÈmonstration d'une grande sagesse au service de cet Art ?? :P :wink:
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