Isabelle63
01/03/2007, 11h21
Communication prÈsentÈe par Patrick Assoune (HÙpital Tenon - Paris) dÃ*aprËs la communication :
13es journÈes du groupe Aquitaine Douleur ñ Bordeaux - 29 novembre 2003
Bien que lÃ*hypnose ait existÈ de tout temps, un regain dÃ*intÈrÃt apparaÓt actuellement en France, comme en tÈmoigne le nombre croissant de consultations hospitaliËres et de praticiens(au dÈbut des annÈes 70 ‡ l'Ètranger).
Loin du cirque et du music-hall, une approche "nouvelle", dont un des plus brillants reprÈsentants fut le Dr Milton Erickson aux U.S, a permis cette admission dans l'arsenal thÈrapeutique des soignants.
Sortie de l'autoritarisme rÈservÈ aux seuls sujets"hypnotisables", aujourd'hui l'hypnose est une technique de communication et de psychothÈrapie(au sens premier) qui s'adresse ‡ quasiment tout le monde ‡ travers un processus hypnotique.Un certain nombre de signes et de phÈnomËnes tÈmoignent de cet Ètat hypnotique, "Ètat de conscience modifiÈ" naviguant entre la veille et le sommeil.
Cet Ètat offre au patient un "univers de possibilitÈs" en permettant l'Èmergence et la mise en place de ses propres ressources inconscientes et souvent insoupÃonnÈes .
Il doit servir un objectif ou un projet thÈrapeutique gr‚ce ‡ des suggestions souvent mÈtaphoriques acceptables par le patient.
Cette approche, dans son aspect formalisÈ, nÈcessite une adhÈsion totale du sujet malgrÈ, parfois, des rÈsistances inconscientes qu'il faudra intÈgrer et contourner.
Sa double polaritÈ psychique (travail mental) et corporelle (sensations ressenties) confËre ‡ l'hypnose, ‡ notre sens, le titre de thÈrapie psycho-corporelle qui fait d'elle un outil de choix dans la prise en compte de la composante affectivo-Èmotionnelle de la douleur, trop souvent nÈgligÈe, et sa mise en lien avec la composante sensori-discriminative.
Ce travail de lien Ètant fait et acceptÈ, aprËs avoir ÈvaluÈ la place du syndrome douloureux dans l'Èconomie psychique du patient, la prise en charge de la douleur sera facilitÈe gr‚ce ‡ diffÈrentes techniques hypnotiques, les plus souvent utilisÈes sont:
la suggestion directe d'abolition de la douleur
la suggestion indirecte par rÈ-interprÈtation de la sensation douloureuse
la substitution sensorielle
le dÈplacement ou le transfert
l'amnÈsie ou le dÈtournement d'attention
la dissociation
des suggestions post-hypnotiques
Ses indications privilÈgiÈes se retrouvent plutÙt dans la douleur chronique, ‡ savoir les douleurs du membre fantÙme, cancÈreuses, post-traumatiques, psychogËnes, odonto-stomatologiques, les algies faciales, migraines et cÈphalÈes de tension, lombosciatalgiesÖ,
tandis que dans la douleur aiguÎ en obstÈtrique et pour les pansements des grands br˚lÈs ou d'ulcËres importants, l'hypnose est "couramment"utilisÈe.
Traitement principal ou secondaire, elle n'est jamais exclusive et trËs souvent associÈe ‡ d'autres thÈrapeutiques, mÈdicamenteuses ou non.
L'apprentissage de techniques d' auto-hypnose doivent permettre au patient d'obtenir un soulagement de ses douleurs en l'absence du thÈrapeute.
Apprendre ‡ mieux gÈrer sa douleur, donc ‡ mieux vivre avec, apprÈhender et reconnaÓtre son sens cachÈ constituent les objectifs ultimes ‡ atteindre de tout praticien de la douleur et o˘ l'hypnose peut tenir une place de choix .
13es journÈes du groupe Aquitaine Douleur ñ Bordeaux - 29 novembre 2003
Bien que lÃ*hypnose ait existÈ de tout temps, un regain dÃ*intÈrÃt apparaÓt actuellement en France, comme en tÈmoigne le nombre croissant de consultations hospitaliËres et de praticiens(au dÈbut des annÈes 70 ‡ l'Ètranger).
Loin du cirque et du music-hall, une approche "nouvelle", dont un des plus brillants reprÈsentants fut le Dr Milton Erickson aux U.S, a permis cette admission dans l'arsenal thÈrapeutique des soignants.
Sortie de l'autoritarisme rÈservÈ aux seuls sujets"hypnotisables", aujourd'hui l'hypnose est une technique de communication et de psychothÈrapie(au sens premier) qui s'adresse ‡ quasiment tout le monde ‡ travers un processus hypnotique.Un certain nombre de signes et de phÈnomËnes tÈmoignent de cet Ètat hypnotique, "Ètat de conscience modifiÈ" naviguant entre la veille et le sommeil.
Cet Ètat offre au patient un "univers de possibilitÈs" en permettant l'Èmergence et la mise en place de ses propres ressources inconscientes et souvent insoupÃonnÈes .
Il doit servir un objectif ou un projet thÈrapeutique gr‚ce ‡ des suggestions souvent mÈtaphoriques acceptables par le patient.
Cette approche, dans son aspect formalisÈ, nÈcessite une adhÈsion totale du sujet malgrÈ, parfois, des rÈsistances inconscientes qu'il faudra intÈgrer et contourner.
Sa double polaritÈ psychique (travail mental) et corporelle (sensations ressenties) confËre ‡ l'hypnose, ‡ notre sens, le titre de thÈrapie psycho-corporelle qui fait d'elle un outil de choix dans la prise en compte de la composante affectivo-Èmotionnelle de la douleur, trop souvent nÈgligÈe, et sa mise en lien avec la composante sensori-discriminative.
Ce travail de lien Ètant fait et acceptÈ, aprËs avoir ÈvaluÈ la place du syndrome douloureux dans l'Èconomie psychique du patient, la prise en charge de la douleur sera facilitÈe gr‚ce ‡ diffÈrentes techniques hypnotiques, les plus souvent utilisÈes sont:
la suggestion directe d'abolition de la douleur
la suggestion indirecte par rÈ-interprÈtation de la sensation douloureuse
la substitution sensorielle
le dÈplacement ou le transfert
l'amnÈsie ou le dÈtournement d'attention
la dissociation
des suggestions post-hypnotiques
Ses indications privilÈgiÈes se retrouvent plutÙt dans la douleur chronique, ‡ savoir les douleurs du membre fantÙme, cancÈreuses, post-traumatiques, psychogËnes, odonto-stomatologiques, les algies faciales, migraines et cÈphalÈes de tension, lombosciatalgiesÖ,
tandis que dans la douleur aiguÎ en obstÈtrique et pour les pansements des grands br˚lÈs ou d'ulcËres importants, l'hypnose est "couramment"utilisÈe.
Traitement principal ou secondaire, elle n'est jamais exclusive et trËs souvent associÈe ‡ d'autres thÈrapeutiques, mÈdicamenteuses ou non.
L'apprentissage de techniques d' auto-hypnose doivent permettre au patient d'obtenir un soulagement de ses douleurs en l'absence du thÈrapeute.
Apprendre ‡ mieux gÈrer sa douleur, donc ‡ mieux vivre avec, apprÈhender et reconnaÓtre son sens cachÈ constituent les objectifs ultimes ‡ atteindre de tout praticien de la douleur et o˘ l'hypnose peut tenir une place de choix .