PRETET
08/04/2007, 10h11
L'autohypnose bientÙt ‡ l'hÙpital Sainte-Justine
30 mai 2006 ñUne Èquipe du Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine1 de MontrÈal sÈjourne en France afin dÃ*Ètudier les techniques dÃ*autohypnose et dÃ*autres approches corps-esprit pouvant aider ‡ soulager les douleurs des enfants aux prises avec le cancer.
DirigÈe par le Dr Michel Duval, lÃ*Èquipe est ‡ Paris, ‡ lÃ*HÙpital pÈdiatrique Robert-DebrÈ3. Le Dr Duval y occupait le poste de responsable de la ´ politique douleur ª, avant de se joindre au CHU Sainte-Justine, il y a prËs de cinq ans.
Gr‚ce au soutien financier de Leucan2, le Dr Duval est accompagnÈ dÃ*une psychologue, dÃ*une infirmiËre et de quatre jeunes survivants du cancer ayant souffert de douleurs importantes en cours de traitement. Une reprÈsentante de Leucan sÃ*est aussi jointe au groupe.
´ Il sÃ*agit dÃ*un projet en phase exploratoire. Nous testerons la possibilitÈ de former des infirmiËres qui, ‡ leur tour, enseigneront aux enfants et ‡ leur famille des techniques de base en autohypnose, en relaxation et en imagerie mentale ª, prÈcise lÃ*instigateur du projet, qui est aussi professeur adjoint en pÈdiatrie ‡ lÃ*UniversitÈ de MontrÈal.
Ce projet fait partie dÃ*un plan plus global adoptÈ par le ´ comitÈ douleur ª du regroupement des mÈdecins et dentistes du CHU Sainte-Justine, comitÈ que prÈside le Dr Duval. Il vise ‡ redonner aux enfants un certain contrÙle sur les douleurs quÃ*ils ressentent.
´ Notre but est dÃ*apprendre aux enfants ‡ gÈrer la douleur, et le cortex cÈrÈbral est, de loin, le "mÈdicament" le plus puissant sur ce plan, poursuit le Dr Duval. De plus, une telle approche a un effet secondaire trËs positif : ces enfants dÈveloppent la capacitÈ de faire face ‡ des ÈvÈnements douloureux ou stressants tout au long de leur vie. ª
LÃ*Èquipe du Dr Duval doit Èvaluer la possibilitÈ dÃ*implanter les techniques dÃ*autohypnose au sein de la clinique dÃ*hÈmatologie du CHU Sainte-Justine. Celle-ci accueille des milliers de jeunes patients chaque annÈe. ´ Si tout se passe bien au cours des deux ‡ trois prochaines annÈes, on pourrait ensuite Ètendre la pratique ‡ dÃ*autres services de lÃ*hÙpital, affirme le Dr Duval. Ce serait un beau cadeau ‡ faire aux enfants. ª
Dr Duval.
30 mai 2006 ñUne Èquipe du Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine1 de MontrÈal sÈjourne en France afin dÃ*Ètudier les techniques dÃ*autohypnose et dÃ*autres approches corps-esprit pouvant aider ‡ soulager les douleurs des enfants aux prises avec le cancer.
DirigÈe par le Dr Michel Duval, lÃ*Èquipe est ‡ Paris, ‡ lÃ*HÙpital pÈdiatrique Robert-DebrÈ3. Le Dr Duval y occupait le poste de responsable de la ´ politique douleur ª, avant de se joindre au CHU Sainte-Justine, il y a prËs de cinq ans.
Gr‚ce au soutien financier de Leucan2, le Dr Duval est accompagnÈ dÃ*une psychologue, dÃ*une infirmiËre et de quatre jeunes survivants du cancer ayant souffert de douleurs importantes en cours de traitement. Une reprÈsentante de Leucan sÃ*est aussi jointe au groupe.
´ Il sÃ*agit dÃ*un projet en phase exploratoire. Nous testerons la possibilitÈ de former des infirmiËres qui, ‡ leur tour, enseigneront aux enfants et ‡ leur famille des techniques de base en autohypnose, en relaxation et en imagerie mentale ª, prÈcise lÃ*instigateur du projet, qui est aussi professeur adjoint en pÈdiatrie ‡ lÃ*UniversitÈ de MontrÈal.
Ce projet fait partie dÃ*un plan plus global adoptÈ par le ´ comitÈ douleur ª du regroupement des mÈdecins et dentistes du CHU Sainte-Justine, comitÈ que prÈside le Dr Duval. Il vise ‡ redonner aux enfants un certain contrÙle sur les douleurs quÃ*ils ressentent.
´ Notre but est dÃ*apprendre aux enfants ‡ gÈrer la douleur, et le cortex cÈrÈbral est, de loin, le "mÈdicament" le plus puissant sur ce plan, poursuit le Dr Duval. De plus, une telle approche a un effet secondaire trËs positif : ces enfants dÈveloppent la capacitÈ de faire face ‡ des ÈvÈnements douloureux ou stressants tout au long de leur vie. ª
LÃ*Èquipe du Dr Duval doit Èvaluer la possibilitÈ dÃ*implanter les techniques dÃ*autohypnose au sein de la clinique dÃ*hÈmatologie du CHU Sainte-Justine. Celle-ci accueille des milliers de jeunes patients chaque annÈe. ´ Si tout se passe bien au cours des deux ‡ trois prochaines annÈes, on pourrait ensuite Ètendre la pratique ‡ dÃ*autres services de lÃ*hÙpital, affirme le Dr Duval. Ce serait un beau cadeau ‡ faire aux enfants. ª
Dr Duval.