Voir la version complète : Différence de comportements amoureux
Bonjour, :o
Voil‡ mon problËme... J'ai toujours eËš un problËme avec... la femme que j'aime. Du moins, quand j'en aime une :roll: (Je suis divorcÈ depuis un an et depuis peu je commence ‡ m'en remettre). Lorsque j'aime une fille et que je sors avec, je n'arrive pas ‡ Ãtre moi mÃme. Je suis gentils, attentionnÈ, amoureux, mais fade... RÈsultat ces histoires ont tendances ‡ Ãtre courtes. Lorsque je sors avec une femme pour laquelle je n'ai pas beaucoup de sentiment je suis moi mÃme (toujours gentils et attentionnÈ mais avec un petit grain de fantaisie, de folie, en plus) et l‡ il n'y a aucun problËme avec la fille avec laquelle je sors. Bien sËšr, sortir avec une fille pour laquelle je n'ai pas de sentiment n'est franchement pas la meilleure des choses (ni pour la femme, ni pour moi) et c'est une chose que j'Èvite de faire au maximum :oops: .
Je pense que ce problËme n'est pas que le mien... J'en ai dÈja parlÈ avec quelques personnes qui ont grosso-modo les mÃmes problËmes. C'est une sorte de blocage, une inhibition, qui m'a souvent g‚chÈ ma vie amoureuse :? . Un stress de la performance qui fait qu'en voulant en faire plus je fini par ne plus rien faire du tout. Il m'est Ègalement arrivÈ de sortir avec une femme que je n'aimais pas mais que je me suis mis ‡ aimer et l‡... Le blocage est rÈapparu :? . Je voudrais pouvoir Ãtre aimÈ par une femme que j'aime.
Je m'intÈresse depuis des annÈes ‡ l'autohypnose mais... l‡ je ne vois pas par quel bout commencer pour ma suggestion et l'utilisation de possibles ancrages. Il est parfois plus facile de conseiller les autres que de s'aider soi-mÃme. Le recul peut manquer... :cry:
Bonjour, :o
Lorsque j'aime une fille et que je sors avec, je n'arrive pas ‡ Ãtre moi mÃme. Je suis gentils, attentionnÈ, amoureux, mais fade... RÈsultat ces histoires ont tendances ‡ Ãtre courtes. Lorsque je sors avec une femme pour laquelle je n'ai pas beaucoup de sentiment je suis moi mÃme (toujours gentils et attentionnÈ mais avec un petit grain de fantaisie, de folie, en plus) et l‡ il n'y a aucun problËme avec la fille avec laquelle je sors.
Bonjour David,
La PREMIERE CHOSE qui me vient ‡ l'esprit en lisant votre post est ceci :
- Lorsque VOUS AIMEZ vous ne parvenez pas ‡ Ãtre VOUS MEME...
Est-ce que... par HASARD.... VOUS MEME n'aimeriez pas ce fameux VOUS MEME.... et que partant de l‡... inconsciemment bien entendu... vous chercheriez ‡ LE dissimuler aux yeux de la personne que VOUS aimez... :?
- Lorsque VOUS N'AIMEZ PAS... vous Ãtes VOUS MEME... sans retenu...
Comme si... Èventuellement... de par le fait de ne PAS AIMER L'AUTRE PERSONNE.. vous vous AUTORISIEZ ‡ Ãtre ce fameux VOUS MEME dont vous n'Ãtes peut Ãtre pas trËs satisfait.... AprËs tout... VOUS n'aimez pas cette autre personne... Donc... PEUT IMPORTE CE QU'ELLE PEUT PENSER DE VOUS... :?
Cette petite analyse n'engage bien entendu que moi.... Mais soit, c'est totalement erronÈ.... soit, cela peut peut Ãtre vous donner matiËre ‡ rÈflexion sur ce VOUS MEME.... :wink:
Bonjour David,
Bonjour LENA, (enfin quelqu'un qui s'intÈresse ‡ mon cas... :roll: )
- Lorsque VOUS AIMEZ vous ne parvenez pas ‡ Ãtre VOUS MEME...
Est-ce que... par HASARD.... VOUS MEME n'aimeriez pas ce fameux VOUS MEME.... et que partant de l‡... inconsciemment bien entendu... vous chercheriez ‡ LE dissimuler aux yeux de la personne que VOUS aimez... :?
Je ne l'avais auparavant vu sous cette angle... En fait, lorsque je suis moi mÃme, je pense Ãtre quelqu'un d'assez jovial, sympa, marrant... Mais en prÈsence de certaines personnes ou en prÈsence de la femme que j'aimerais, je deviens trop sÈrieux, je ne plaisante plus et au final je deviens quelqu'un d'ennuyeux. Ce n'est pas que je ne m'aime pas en Ètant naturel mais c'est que je me mÈfie de mes Èlans de jovialitÈ. :?
- Lorsque VOUS N'AIMEZ PAS... vous Ãtes VOUS MEME... sans retenu...
Comme si... Èventuellement... de par le fait de ne PAS AIMER L'AUTRE PERSONNE.. vous vous AUTORISIEZ ‡ Ãtre ce fameux VOUS MEME dont vous n'Ãtes peut Ãtre pas trËs satisfait.... AprËs tout... VOUS n'aimez pas cette autre personne... Donc... PEUT IMPORTE CE QU'ELLE PEUT PENSER DE VOUS... :?
Disons que quand je n'aime pas... Je me dis que peu importe ce que je fais ou dirais l'autre doit me prendre tel que je suis. Lorsque j'aime, je voudrais que tout soi parfait, ne pas faire d'erreur... et le problËme est qu'Èvidement ‡ ne rien dire d'intÈressant, rien qui pourrait intÈresser ou contrarier la personne, je ne fait alors rien qui pourrait "l'offusquer".
Cette petite analyse n'engage bien entendu que moi.... Mais soit, c'est totalement erronÈ.... soit, cela peut peut Ãtre vous donner matiËre ‡ rÈflexion sur ce VOUS MEME.... :wink:
C'est une rÈflexion ‡ laquelle je n'avais pas songÈ. Il est en tout cas certains que ce MOI MÂ*ME est pour moi parfois dÈrangeant.
Merci de discuter avec moi de ce "problËme"... qui n'est Èvidement rien comparer aux problËmes d'autres personnes... mais qui est gÃnant dans ma vie sentimentale. J'avais dÈja pris conscience de ce problËme depuis longtemps mais je ne cherchais pas plus que cel‡ ‡ m'en dÈfaire. Ce n'est que derniËrement, aprËs avoir g‚chÈ une relation avec une femme que j'aimais vraiment que je me suis dis qu'il serait temps que je me prÈoccupe de ce problËme. :?
castorix
14/05/2007, 23h20
bonsoir,
en prÈsence de la femme que j'aimerais, je deviens trop sÈrieux, je ne plaisante plus (...) c'est que je me mÈfie de mes Èlans de jovialitÈ. (...)
je voudrais que tout soit parfait, ne pas faire d'erreur... rien qui pourrait intÈresser ou contrarier la personne, je ne fais alors rien qui pourrait "l'offusquer".
Mmmhh... je ne vous connais pas mais cela me rappelle quelque chose...
appartenant au passÈ...
gardons-nous des interprÈtations. Èvitons d'Ãtre intrusif.
mais vous-mÃme David, cela vous parle-t-il d'un certain vÈcu ancien ?
mais vous-mÃme David, cela vous parle-t-il d'un certain vÈcu ancien ?
Comment Ãa ?
C'est une rÈflexion ‡ laquelle je n'avais pas songÈ. Il est en tout cas certains que ce MOI MÂ*ME est pour moi parfois dÈrangeant.
Serais-ce l‡ le BON dÈbut et le PREMIER PAS vers la"guÈrison" ? :wink:
Prenez le TEMPS .... et en TOUTE HONNETETE avec VOUS MEME... (s'il y a bien UNE personne ‡ qui vous ne devez JAMAIS MENTIR.... C'est ‡ VOUS...quelles que soient les conclusions et mÃme SURTOUT SI ELLES SONT DERANGEANTES)...de faire le point sur ce qui chez ce "VOUS MEME" est parfois dÈrangeant <ce qui laisserait supposer tout naturellement ‡ votre inconscient qu'il ne souhaite pas DERANGER la personne que VOUS AIMEZ avec ces petits "quelques choses" qui VOUS dÈrangent...
Donc, il "VOUS EPAULERAIT" en quelque sorte ‡ sa maniËre en bloquant toutes formes de comportements que VOUS JUGEZ consciemment OU inconsciemment comme "dÈrangeants... :wink:
J'insiste.... cette faÃon d'envisager les choses n'en est peut Ãtre qu'UNE parmi beaucoup d'autres.... Mais PEUT ETRE... est-ce une piste que vous pourriez explorer.... :lol: :wink:
Bonjour David ,
Merci de votre tÈmoignage.
En effet , vous n'Ãtes pas le seul, c'est un motif de consultation extrÈmenent frÈquent dans un cabinet psy . De mon point de vue , il serait intÈressant de comprendre que signifie "AIMER " pour vous ?
En matiËre d'amour, il ne s'agit pas de problËmes mineurs. Il s'agit au contraire de ce qui touche au fondement de notre relation au monde et au meilleur de nous-mÃme : l'estime de soi, l'amour de soi.
Celui qui ne s'aime pas, au sens profond du terme ( confiance en soi, estime de soi, bienveillance) aura du mal ‡ aimer, et sera donc dans le besoin, la demande d'Ãtre aimÈ et la peur d'Ãtre abandonnÈ. Et c'est ce qu'il provoquera immanquablement. Car ce qui fait le plus souvent fuir l'autre ( un homme ou une femme), ce n'est pas l'amour, c'est le besoin, l'exigence d'Ãtre aimÈ, manifestÈs, imposÈs par l'autre.
Ce besoin, cette exigence se rencontrent chez celui ou celle qui ne s'aime pas, et qui sera donc prisonnier de sa propre attente. Celui qui ne s'aime pas, pourra dire ‡ l'autre "je t'aime, je t'aime..." cela sera entendu comme "aime-moi, aime-moi !" Celui qui prÈtend aimer, sans s'aimer, ne donnera rien, sinon l'envahissement de son attente, car il est en permanence dans la demande, la vÈrification, l'exigence de prÈsence, de preuves, de marques dÃ*amour.
DËs que la relation devient plus intime ou ‡ plus gros enjeux, certaines personnes, dont vous faites partie, deviennent plus inquiËtes, et leur comportement se modifie : elles se recroquevillent, se surveillent, se limitent. Deviennent parfois plaintives suspicieuses (Ex :" est-ce qu'on m'aime vraiment " ? ). Elles en arrivent ‡ devenir l'inverse de ce qu'elles pourraient Ãtre, si seulement elles avaient la certitude d'Ãtre apprÈciÈes.
Comment se sortir de ce piËge ? toujours de mon point de vue et comme toujours, la dÈmarche est double. D'abord, vÈrifier qu'il n'existe pas dans son passÈ de souffrances ou de limitations encore actives aujourd'hui (maladresses affectives ou exigences Èducatives trop ÈlevÈes de l'un des parents ou grands parents). Ensuite, agir au prÈsent , dans l'ici est maintenant : prendre le risque de la spontanÈitÈ, accepter de montrer ses limites , ne plus avoir peur de ne rien avoir ‡ dire, de se tromper parfois, de se contredire, d'agacer, de ne pas toujours Ãtre drÙle ou intÈressant. Et voir que malgrÈ cela, on nous aime et on nous apprÈcie toujours.
Bien ‡ vous .
EditÈ par christophe : (rendons ‡ Cesar....)
Textes originaux consultables via les liens suivants (merci LENA de cette mise au point qui me semble parfaitement justifiÈe, mÃme si la contribution de PRETET Ètait pertinante, indiquer ses sources est conseillÈ et plus respectueux de leurs auteurs - ceci est donc rÈparÈ).
www.psychologies.com/conseils-de-psy.cfm/reponse/4036/christophe-andre/apres-avoir-sÈduit-j-ai-peur.html
http://blogg.org/blog-25093-themes-blabla_sans_interet-47064.html
il serait intÈressant de comprendre que signifie "AIMER " pour vous ?
Aimer... C'est savoir donner, partager... J'ai peut Ãtre Ègalement toujours peur de dÈÃevoir l'Ãtre aimÈ.
En matiËre d'amour, il ne s'agit pas de problËmes mineurs. Il s'agit au contraire de ce qui touche au fondement de notre relation au monde et au meilleur de nous-mÃme : l'estime de soi, l'amour de soi. Celui qui ne s'aime pas, au sens profond du terme ( confiance en soi, estime de soi, bienveillance) aura du mal ‡ aimer, et sera donc dans le besoin, la demande d'Ãtre aimÈ et la peur d'Ãtre abandonnÈ. Et c'est ce qu'il provoquera immanquablement. Car ce qui fait le plus souvent fuir l'autre ( un homme ou une femme), ce n'est pas l'amour, c'est le besoin, l'exigence d'Ãtre aimÈ, manifestÈs, imposÈs par l'autre.
Adolscent... J'ai beaucoup travaillÈ sur moi mÃme pour me construire mon estime de soi (principalement via des ouvrages de dÈveloppement personnel qui m'ont aidÈ). Il y'avait beaucoup de conflits entre moi et mon pËre. CoincÈ que j'Ètais entre un pËre qui semblait me rejeter et une mËre qui en rÈaction avait tendance ‡ me protÈger (ce qui augmenter alors le rejet de mon pËre). Quoique je fasse il me semblait toujours dÈÃevoir mon pËre. Ce n'est qu'avec mon service militaire et l'Èloignement bÈnÈfique qui s'en est suivi que la situation s'est amÈliorÈ avec mon pËre. D'ailleurs, il a considÈrablement changÈ en bien.
J'ai rÈflÈchi sur tout cel‡ et en fait il a agit avec moi comme son propre pËre a agit avec lui, et comme mon arriËre grand pËre ‡ agit avec mon grand pËre lorsqu'il Ètait enfant. Mon arriËre grand mËre est morte durant la 1Ëre guerre mondiale, laissant son mari avec 3 enfants. Parmi ces 3 enfants, il semblerait que mon grand pËre ai ÈtÈ dans l'ombre de son frËre qui Ètait "vÈnÈrÈ" par mon ArriËre G-P. Comme quoi, mÃme les vieilles histoires familliales peuvent avoir encore des rÈpercussions prËs un siËcle plus tard :shock: . Mais j'ai pris conscience de cette histoire transgÈnÈrationnelle et si un jour j'ai un fils j'Èviterais de reproduire les erreurs du passÈ.
Ce besoin, cette exigence se rencontrent chez celui ou celle qui ne s'aime pas, et qui sera donc prisonnier de sa propre attente. Celui qui ne s'aime pas, pourra dire ‡ l'autre "je t'aime, je t'aime..." cela sera entendu comme "aime-moi, aime-moi !" Celui qui prÈtend aimer, sans s'aimer, ne donnera rien, sinon l'envahissement de son attente, car il est en permanence dans la demande, la vÈrification, l'exigence de prÈsence, de preuves, de marques dÃ*amour.
L‡ par contre, cel‡ me ressemble moins. Je ne suis pas jaloux et je respecte la libertÈ de la femme avec laquelle je suis (quand je suis avec une femme...).
DËs que la relation devient plus intime ou ‡ plus gros enjeux, certaines personnes, dont vous faites partie, deviennent plus inquiËtes, et leur comportement se modifie : elles se recroquevillent, se surveillent, se limitent. Deviennent parfois plaintives suspicieuses (Ex :" est-ce qu'on m'aime vraiment " ? ). Elles en arrivent ‡ devenir l'inverse de ce qu'elles pourraient Ãtre, si seulement elles avaient la certitude d'Ãtre apprÈciÈes.
Ce n'est pas ici mon cas... Mes problËmes sont plus ceux du dÈbut de la relation. Si la femme me laisse le temps alors je redeviens moi mÃme au bout de quelques semaines...
Comment se sortir de ce piËge ? toujours de mon point de vue et comme toujours, la dÈmarche est double. D'abord, vÈrifier qu'il n'existe pas dans son passÈ de souffrances ou de limitations encore actives aujourd'hui (maladresses affectives ou exigences Èducatives trop ÈlevÈes de l'un des parents ou grands parents).
Et il en existe encore... Je vis avec...
Ensuite, agir au prÈsent , dans l'ici est maintenant : prendre le risque de la spontanÈitÈ, accepter de montrer ses limites, ne plus avoir peur de ne rien avoir ‡ dire, de se tromper parfois, de se contredire, d'agacer, de ne pas toujours Ãtre drÙle ou intÈressant. Et voir que malgrÈ cela, on nous aime et on nous apprÈcie toujours.
J'y travaille... mais le chemin sera encore long. :?
" Il n'est de bon vent qu'‡ celui qui sait ou il va " - SÈnËque.
Alors bonne route sur votre chemin d'Èpanouissement....
"
Alors bonne route sur votre chemin d'Èpanouissement....
AH... ENFIN des mots qui sortent de VOTRE BOUCHE mon Cher PRETET... J'avoue que je dÈsespÈrais que cel‡ arrive un jour.... :wink:
Votre rÈponse au post de David.... TRES PERTINENTE au demeurant et qui, je l'avoue, me "rÈconciliait" un peu avec votre cÙtÈ "SCIENCE INFUSE" dont vous "tartinez gÈnÈreusement chacune de vos rÈponses.... Mais HELAS....... ‡ mon grand dam et celui de certain(s) de nos visiteur(s)... :
Voil‡ que nous nous apercevons que ces propos ne vous appartiennent pas.... et pire... vous vous contentez visiblement de faire des copier/coller...
Pour Ètayer ceci... il suffit de se connecter sur www.psychologies.com/conseils-de-psy.cfm/reponse/4036/christophe-andre/apres-avoir-sÈduit-j-ai-peur.html !!!!! :shock:
3∞ et 4∞ alinÈas...!!!! :evil:
Et que penser de la suite de votre post que l'on retrouve mot pour mot sur http://blogg.org/blog-25093-themes-blabla_sans_interet-47064.html.... :evil:
S'il est CERTAIN et AVERE que ce genre de "copier/coller" placÈs au bon endroit en rÈponse ‡ certaines questions de nos visiteurs...peut les aider ‡ comprendre certains fonctionnement "psy"... IL EST CEPENDANT TRES.... COMMENT DIRE.... "MALHONNETE" (‡ moins que vous ne trouviez un terme plus adÈquat :wink: ) de VOUS IMPUTER CES PROPOS....
Quel genre de "THERAPEUTE" Ãtes vous donc pour vous permettre d'Ètaler une certaine connaissance qui visiblement ne vous "appartient" pas ??!!
Vous savez PARFAITEMENT BIEN indiquer les AUTEURS de CITATIONS.... donc, pourquoi ne pas tout simplement Ãtre honnÃte avec nos visiteurs en leur conseillant HUMBLEMENT vos lectures et les articles qui pourraient les aider.... :mrgreen:
Je SAIS que je vais m'attirer les "FOUDRES De votre SEIGNEURIE "La SCIENCE".... mais l‡, c'Ètait un copier/coller de TROP....
Vous devriez revoir le dictionnaire et dÈcortiquer le mot : ETHIQUE.... 8) Vous verrez le nombre HALLUCINANTde domaines auquel on peut l'APPLIQUER.... 8) :wink:
j'oubliais un petit dÈtail mon cher PRETET... Je comprends parfaitement que vous ayez envie de me "tordre le cou"... :wink: Mais par Ègard pour nos visiteurs.... nous pouvons Èchanger nos divergences de points de vue par M.P.
Merci pour eux... :lol:
myrtille
16/05/2007, 19h24
le lien que vous avez mis l'un et l'autre et concernant l'article de Christophe AndrÈ ne fonctionne pas.
le voici
http://www.psychologies.com/conseils-de-psy.cfm/reponse/4036/christophe-andre/apres-avoir-seduit-j-ai-peur.html
:D
les scribes
20/05/2007, 16h29
De la morale culturelle ou comment agresser autrui au XXIe siËcle
Je m'Ètonne de cette agressivitÈ et je suis dÈsolÈ d'intervenir ici, alors que le sujet traite de l'amour. Il me semble que sur un forum ouvert ‡ tout le monde. Le thÈrapeute se doit de montrer l'exemple.
En parcourant le forum, je me suis apperÃu de quelques dÈrives. Peut-Ãtre trop de pression chez certains thÈrapeutes ou de l'animositÈ due ‡ des conflits personnels ?
Je me permets de rappeler quelque chose d'important et qui dÈpasse le texte qui va suivre. Selon les pays et les Èpoques : la culture (donc les croyances, les us et coutumes, les lois...)les comportements peut Ãtre totalement diffÈrente et il me semble que nous devrions envisager toutes les facettes de cet ensemble.
Le statut du plagiat a profondÈment variÈ avec les Èpoques. Chez les Anciens, le concept de plagiat existait, ainsi que l'atteste l'Ètymologie du terme, mais il participait d'une esthÈtique qui reconnaissait l'imitation ‡ la fois comme inÈvitable et nÈcessaire.
Ainsi CicÈron rÈfËre-t-il aux oeuvres de ses prÈdÈcesseurs comme ‡ un "fond commun" (De Inventione, II, 3) et SÈnËque va-t-il jusqu'‡ Ècrire : "tout ce qui a ÈtÈ bien dit par quelqu'un est mien" (Lettres, LXXIX, 6).
Le Moyen ¬ge hÈrite de cette esthÈtique de l'imitation et l'adapte ‡ une culture orale. On considËre alors que les oeuvres antÈrieures sont ‡ la disposition de qui veut s'en emparer et les augmenter. Un auteur n'hÈsite pas ‡ reprendre une oeuvre existante et ‡ lui donner de l'expansion, ‡ broder sur le thËme, ajoutant au corpus une version qui pourra, ‡ son tour, Ãtre augmentÈe par un autre.
Du cÙtÈ arabe, o˘ la tradition poÈtique Ètait fort dÈveloppÈe ‡ la mÃme Èpoque la poÈsie consiste alors ‡ exploiter une koinË, langue plus ou moins artificielle au moyen de laquelle le poËte doit produire un certain nombre de variations: ´ User des thËmes des devanciers, dans ce cas, est un fait, un droit, une obligation ª.
L'apparition de l'imprimerie modifiera profondÈment le rapport ‡ l'Ècrit. Mais si l'oeuvre est de nouveau rattachÈe ‡ un auteur particulier, ce changement n'aura d'abord que des effets relatifs sur la faÃon de considÈrer les emprunts littÈraires. En renouant avec la grande tradition des Anciens, la Renaissance avait encouragÈ l'imitation ‡ la condition que l'Ècrivain amÈliore la matiËre empruntÈe et qu'il l'intËgre ‡ un projet original. C'est ce que n'hÈsite pas ‡ faire Shakespeare. Ainsi, pour la seule piËce Henry VI, Malone, critique anglais de la fin du XVIIIe siËcle, arrive ‡ la conclusion que, sur 6033 lignes, Shakespeare en avait copiÈ 1771 et paraphrasÈ 2373, de sorte que 1889 lignes seulement pouvaient Ãtre dites originales. Comme le note White, "Whatever he wanted, he took".
Semblablement, Montaigne reconnaÓt avec une suprÃme dÈsinvolture les nombreux emprunts qu'il fait aux Anciens ("Je ne compte pas mes emprunts, je les poise") et se justifie de ne pas nommer ses sources par le plaisir anticipÈ de voir des critiques un peu h‚tifs "donne[r] une nazarde ‡ Plutarque sur mon nez, et qu'ils s'Èchaudent ‡ injurier Seneque en moy" (II, 10).
Au XVIIe siËcle, on assiste ‡ une floraison d'oeuvres qui, dans la tragÈdie, la comÈdie ou la fable, ne font que naturaliser au domaine franÃais les grandes oeuvres du passÈ. Racine reprend Euripide, Aristophane ou SÈnËque; MoliËre puise dans Plaute et TÈrence. La Fontaine, qui rÈcrit la plupart des fables qui circulaient ‡ son Èpoque, ne se contente pas des modËles grecs et latins, mais consulte Ègalement les recueils de Marie de France, Abstemius ou Bonaventure des PÈriers. Corneille n'hÈsite pas ‡ composer son chef d'oeuvre d'aprËs la piËce de Guillen de Castro, El poema de mio Cid.
Mais, progressivement, le sentiment de la propriÈtÈ littÈraire se dÈveloppe et l'on voit se mettre en place une rÈflexion sur les aspects juridiques du plagiat. On peut supposer que l'aspect problÈmatique du plagiat tient prÈcisÈment ‡ cette double articulation du littÈraire et du juridique, la littÈrature Ètant prÈoccupÈe du "Beau" et la justice, du "Bien" !
Cela entraÓnera une chasse au plagiat et certains passeront leur existence ‡ rechercher les plagiats de Pascal, Voltaire, Diderot, Chateaubriand, Stendhal, Balzac, Nerval, Lamartine, Zola, LautrÈamont, France, Cendrars, ValÈry, Sagan, Aquin... Du cÙtÈ anglais, on fera semblablement la chasse aux plagiats de Ben Johnson, Pope, Sterne, Coleridge, Keats, Poe, Dickens, Chase... La liste est probablement illimitÈe.
P.S : si ce sujet appelle d'autres messages, il me semble opportun d'ouvrir une autre fenÃtre sur le forum.
Bon...
Merci tout simplement de citer vos sources quand vous copiez un article, il n'y a aucune honte ‡ avoir ‡ ce niveau l‡, et Ãa permet mÃme une plus grande crÈdibilitÈ.
quant aux chamailleries, en effet, passez plutÙt en MP.
j'adore votre message "les scribes" , Montaigne avait beaucoup d'humour :D
Christophe
21/05/2007, 10h51
Semblablement, Montaigne reconnaÓt avec une suprÃme dÈsinvolture les nombreux emprunts qu'il fait aux Anciens ("Je ne compte pas mes emprunts, je les poise") et se justifie de ne pas nommer ses sources par le plaisir anticipÈ de voir des critiques un peu h‚tifs "donne[r] une nazarde ‡ Plutarque sur mon nez, et qu'ils s'Èchaudent ‡ injurier Seneque en moy" (II, 10).
J'adore Montaigne et c'est d'ailleurs lui qui m'a amenÈ ‡ ne plus citer systÈmatiquement mes sources, dans la mesure o˘ j'avais fait mienne les idÈes dÈveloppÈes et assimilÈes.
Maintenant je pense nÈcesaire de faire la difÈrence entre inclure les idÈes de nos maÓtres ‡ penser et copier coller un texte contemporain ne nous apprtenant pas en n'ayant pas mÃme l'ÈlÈmentaire courtoisie de citer l'auteur initial. C'est pas bien. C'est comme Ãa. C'est pire uand en plus Ãa devient une habitude et qu'on ne tient pas compte des remarques prÈcÈdemment formulÈes.
Ouala.
[color=blue]Semblablement, Montaigne reconnaÓt avec une suprÃme dÈsinvolture les nombreux emprunts qu'il fait aux Anciens ("Je ne compte pas mes emprunts, je les poise")
J'adore Montaigne.... et tout ce que vous Ècrivez sur le(s) plagiat(s) au cours des diffÈrentes Èpoques est rigoureusement exact ! :D
Il n'en reste pas moins que l'essence mÃme de l'ETHIQUE nous donne une sorte d'OBLIGATION MORALE de CITER NOS SOURCES sans pour cela CITER LES AUTEURS.... :wink:
Ne serait-ce que pour ne pas APPARAITRE aux yeux de nos clients et/ou patients comme des puits de science "infuse" que nous ne serions pas en l'occurence.... :?
Il ne s'agit en fait que de "rendre ‡ CÈsar ce qui EST ‡ CÈsar"... Et cela n'enlËve en rien LA QUALITE de la rÈponse....
Mais bien entendu... ceci est une question de point de vue... et c'est le mien...... Et naturellement.... chacun le sien.... :wink:
Il me semble d'ailleurs ‡ ce propos, que la PREMIERE des QUALITES que ce DOIT d'AVOIR un BON THERAPEUTE....C'est la POSITION BASSE.... :lol: ... isn't it ?? :wink:
Mouais... Bon... On s'Ècarte du sujet initial l‡ non ? :roll: :lol:
Mouais... Bon... On s'Ècarte du sujet initial l‡ non ? :roll: :lol:
Bonjour David...
Rassurez-vous... Maintenant que les choses sont CLAIRES POUR TOUT LE MONDE... Nous ne nous Ètendrons pas sur le dÈbat... :D :wink:
Et bien s˚r... nous sommes ‡ votre disposition pour vous rÈpondre dans la mesure de nos compÈtences qui restent AVANT TOUT au service de nos visiteurs... :lol: :wink:
Donc, n'hÈsitez pas ‡ nous donner de vos nouvelles ou ‡ nous soumettre d'autres problËmes Èventuels que vous rencontreriez...
Cordialement....
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