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audreys
07/05/2007, 12h16
Bonjour,

Je travaille afin de changer des croyances, et j'ai des questions a ce sujet:

Est-il preferable de se servir des submodalites, plutot que de demander a son inconscient de changer directement des croyances, et pourquoi?

J'identifie les submodalites de ce qui est vrai pour moi, mais j'ai du mal a les verifier sur des exemples concrets: comment savoir s'il faut que je remodifie plusieurs fois ces submodalites, si je les ai mal identfiees, ou si mon conscient, sachant que j'ai fait la transformation, "rajoute du doute" par dessus?

Merci de vos reponses!
Audrey

sjprm
07/05/2007, 14h14
Bonjour,
Votre question n'est pas assez prÈcise :
De quel type de croyance s'agit il : une croyance lÈgËre ou une croyance lourde (liÈe ‡ un ÈvËnement traumatique par exemple) ? Quand s'est elle installÈe ?
D'autre part, de quelles techniques disposez vous exactement dans les deux cas ?
La technique ‡ employer est intimement liÈe ‡ la profondeur du problËme.
A bientot,
Lionel

PRETET
07/05/2007, 16h36
Bonjour Audrey ,

Un choix supplÈmentaire .Tu Joues ‡ la Marelle.

De mon point de vue , losqu'on travaille sur une croyance limitante , le but est de passer de l'Ètat prÈsent ‡ l'Ètat dÈsirÈ. Le premier pas , est le plus important , c'est d'identifier l'Ètat dÈsirÈ. Il est impÈratif d'avoir une reprÈsentation claire du rÈsultat recherchÈ. Par exemple , avec un fumeur , il faut ‡ tout prix qu'il prenne conscience en rÈflÈchissant ‡ ce qu'il fera et comment il vivra en tant que non fumeur, avec ses proches , ‡ son travail , en sociÈtÈ ... etc. En effet , lorsque qu'une personne a un vÈritable but , concret , il a dÈj‡ amorcÈ le processus de changement car le cerveau fonctionne en cybernÈtique. Une fois l'objectif clairement dÈfini , le cerveau va organiser un cpt IC pour l'atteindre. Il va recevoir un feedback auto-correcteur qui va l'aider ‡ maintenir le cap vers son objectif.

AprÈs avoir identifiÈ l'Ètat dÈsirÈ , on rassemble des infos sur la situation actuelle ( Ètat prÈsent), ensuite en comparant l' EP et l' ED , on peut dÈterminer les capacitÈs et les ressources nÈcessaires pour atteindre l' ED.

Les croyances ne reposent pas nÈcessairement sur un cadre logique. Elles sont au contraire notoirement rebelles ‡ toute logique. Elles ne sont pas conÃues pour coller ‡ la rÈalitÈ Comme on ne sait pas vraiment ce qu'est la rÈalitÈ , on dÈveloppe une croyance . Il est indispensable de l'avoir reconnue et comprise pour s'en dÈlivrer.

En pratique et toujours de mon point de vue , la technique issue de la P.N.L la " Marelle des croyances" me semble adaptÈe pour une personne dÈsirant se libÈrer de croyances limitantes qui la freine dans la vie. De plus le processus est ludique et ancrÈ dans le prÈsent.

Alors en route pour jouer ‡ la marelle ? :wink:

audreys
07/05/2007, 19h18
En fait, il s'agit de croyances legeres ponctuelles, qui concernent des evenements a court terme, comme par exemple "je n'arriverai jamais a finir tout mon travail aujourd'hui " ou " ce soir je ne vais pas reussir a m'endormir". Sachant que ces croyances sont auto-realisatrices, si j'arrive a les remplacer par "j'ai bien assez d'energie" ou "je passe une excellente nuit", c'est ce qui arrivera.
J'essaye donc de remplacer des croyances limitatrices dans mon quotidien par des croyances qui me permettent de mieux avancer, mais cela ne marche que si je les modifie a un niveau inconscient.

Pour les submodalites: je prends une croyance que je voudrais avoir, et je transforme ses submodalites pour les rendre semblables a quelques chose qui est vrai pour moi. Je jette l'ancienne croyance a la poubelle, apres avoir verifie l'ecologie.

Sinon, avec le signaling, je demande juste a mon inconscient s'il est d'accord et s'il peut faire que telle croyance devienne vraie pour moi, et de me prevenir quand c'est fait.

Peut-etre que la technique de la marelle est adaptee a des croyances plus lourdes ou a plus long terme?

A bientot,
Audrey

sjprm
08/05/2007, 10h31
Bonjour,
J'aimerai ajouter quelque chose par rapport au message de pretet.

En se disant "je n'arriverai pas" ou "je ne vais pas rÈussir" on donne tres exactement cet "ordre" ‡ l'inconscient qui s'exÈcute tout naturellement.
Il me semble donc que votre rÈaction finale et tout ‡ fait normale puisque vous faites ce que vous vous Ãtes ordonnÈ !

En revanche, la croyance limitante est ‡ chercher au niveau du "pourquoi je me dis Ãa ?". Je crois bien que tout le monde le fait plus ou moins ‡ un moment ou un autre. Il faut plutot regarder du cotÈ de l'intention positive ... confiance en soi etc. mais l‡ Ãa vous est trËs personnel.

Pour moi, le travail sur les sous modalitÈs sera efficace pontuellement par rapport ‡ un objectif prÈcis comme "dormir ce soir", "finir ce travail" et la marelle plutot pour la croyance limitante ‡ l'origine du comportemment. La marelle risque d'Ãtre nettement plus efficace mais un peu plus longue ‡ mettre en oeuvre.

Qu'en pensez vous PRETET ?

A bientot,
Lionel

PRETET
08/05/2007, 17h24
Votre remarque sjprm , est pertinente, et, je pense comme vous l'avez bien spÈcifiez et pour aller un peu plus loin dans la rÈflÈxion qu'il faut garder ‡ l'esprit les diffÈrents types de croyance.

- Les croyances concernant la cause, pourquoi nous fumons ? Quelle est l'origine d'une maladie ? ...etc La rÈponse ‡ ces questions est une croyance. Losqu'on dit " j'ai un sale caractËre parceque je suis comme mon pËre " ou " sans manteau sous la neige tu vas attraper froid " le mot parce que ( exprimÈ ou sous- entendu) signale souvent une croyance sur la cause.

- les croyances concernant le sens, quel est le sens d'un ÈvÈnement ? ce symptÙme , qu'est-ce qu'il signifie ? ...etc . Les croyances concernant le sens vont induire des cpts congruents avec la croyance . Si on pense avoir du mal ‡ s'endormir parce qu'on a des parties non intÈgrÈes , on va s'efforcer de les intÈgrer. En revanche si on pense que c'est parce qu'on est faible, on ne fera rien pour que l'intÈgration se produise.

- les croyances concernant l'identitÈ , elles incluent la cause, le sens et les limites. Que signifient nos comportements? Quelles sont nos limites personnelles? changer nos croyances sur notre identitÈ signifie que , d'une certaine faÃon, nous allons devenir une personne diffÈrente. Les croyances limitantes sur notre identitÈ sont par ex : " je suis nul" ou " je ne mÈrite pas ce succÈs " ..etc . Les croyances sur l'identitÈ sont souvent les croyances qui nous empechent de changer parce qu'elles sont inconscientes.

Pour rÈsumÈ , les croyances peuvent portÈs sur la cause, le sens , et l'indentitÈ. Elles peuvent toucher le monde autour de nous, inclure d'autres personnes, ou bien concerner notre MOI et notre identitÈ.

Les croyances limitantes s'expriment la plupart du temps en termes qui enfreignent le mÈta - modËle. les schÈmas linguistiques les plus frÈquents des croyances sont les opÈrateurs modaux et les nominalisations. Typiquement, ils traitent de ce qu'une peut ou ne peut pas faire , devrait ou ne devrait pas faire.

En fait , pour changer une identitÈ ou une croyance limitante, nous devons savoir comment faire , etre congruent quant ‡ l'objectif dÈsirÈ, et enfin avoir la croyance que nous pouvons changer. Amon sens , le changement ne sera pas complet si l'une de ces trois conditions n'est pas remplie. Nous pouvons vouloir faire quelque chose , croire pouvoir le faire , mais si nous ne savons pas comment , si nous n'avons pas la bonne physiologie ou la bonne stratÈgie , ce sera difficile. De plus, nous pouvons avoir toutes les capacitÈs , toute la formation et tout le matÈriel pour etre efficace, si nous nous sommes incongruent ou si nous ne croyons pas etre capable d'y arriver, nous ne pourrons pas obtenir le changement dÈsirÈ.

De mon point de vue , la tache du thÈrapeute consiste ‡ identifier la croyance associÈ ‡ l'Èmotion parasite qui s'exprime dans le comportement dysfonctionnel, en effet , l'Èmotion Ètant la porte d'entrÈe du comportement , et en particulier du cpt dysfonctionnel. Les Èmotions sont les fibres dont sont tissÈes nos croyances et dans notre Èducation , Èmotion et croyance sont Ètroitement associÈs.

Dans le cas de certaines croyances limitantes dites lÈgËres ponctuelles, , au del‡ d'un travail sur les sous modalitÈs nous pouvons envisager de passer d'un Ètat interne nÈgatif ‡ un Ètat interne positif avec le swish ou bien encore avec le zapping sensoriel interne. C'est mieux d'avoir plusieurs choix...



De quel type de croyance s'agit il : une croyance lÈgËre ou une croyance lourde (liÈe ‡ un ÈvËnement traumatique par exemple) ?

La marelle des croyances a le gros avantage lorsqu'il s'agit de croyances liÈe ‡ un ÈvÈnement traumatique de justement ne pas remuer le passÈ douloureux, parce que la technique permet de rester centrÈ sur le prÈsent.... par son aspect ludique.

cerise 54
12/05/2007, 05h34
bonjour, je suis nouvelle ici!!

vous serez t'il possible d'expliquer la technique de "la marelle" dont vous parlez?
merci

castorix
13/05/2007, 01h59
bonjour,

des croyances legeres ponctuelles, (...) comme par exemple "je n'arriverai jamais a finir tout mon travail aujourd'hui "(...) si j'arrive a les remplacer par "j'ai bien assez d'energie" (...) c'est ce qui arrivera.
J'essaye donc de remplacer des croyances limitatrices dans mon quotidien par des croyances qui me permettent de mieux avancer, mais cela ne marche que si je les modifie a un niveau inconscient.
je crois Ègalement que la recherche des intentions positives peut vous Ãtre utile (car l'idÈe optimiste avec laquelle vous voulez remplacer une idÈe pessimiste n'est pas vraiment du mÃme ordre) :

- j'ai vraiment l'impression que je ne finirai pas aujourd'hui, quel dommage, cette impression me coupe l'Ènergie
- quelle en est l'intention positive ? avoir peur de trop se fatiguer et du coup Ãtre incapable d'assurer demain ? ou bien chercher ‡ ne pas se faire de projet illusoire, source de dÈception inutile et culpabilisante + dÈcourageante ?
ou bien, s'agit-il d'une croyance limitante, du genre : je ne suis pas une personne capable de respecter ses propres planifications ?

- si l'intention positive dÈcouverte est respectable, puis-je remplacer le comportement par un autre ? (par ex. c'est vrai que pour finir je vais me priver de sommeil (ou de cinÈ...) mais en revanche je serai super-rÈcompensÈe parce que cela va me rassurer d'avoir fini ce chapitre, ou me permettre de faire autre chose demain...) ensuite, ce comportement de remplacement est-il acceptable, sans contrarier une autre intention positive importante pour moi ? (pour moi c'est vraiment trop important de faire une nuit complËte...)

- mais dans le cas o˘ j'ai vraiment dÈcouvert une croyance limitante, alors le travail d'Èchange classique (un peu long et complexe, comparÈ ‡ la nÈgociation des parties ci-dessus) se justifie.

audreys
20/05/2007, 11h42
Merci pour vos rÈponses!
Mais pourquoi utiliser les submodalitÈs, au lieu de demander directement ‡ son inconscient, s'il est d'accord, de transformer telle croyance sans l'aide du conscient?