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Voir la version complète : HYPERCOACHING



Nathalie Roudil-Paolucci
28/10/2007, 12h13
:D Bonjour, collègues hypno-thérapeutes, consultants, curieux et amis

Ce petit message pour vous faire part d’une expérience pilote. Je pourrais la qualifier d’hypercoaching. :wink:
Pour l’instant, je localise et délimite mon champ d’intervention dans les addictions alimentaires et la performance scolaire. Ce mentorat consiste selon les besoins, à rencontrer le/la consultante au moins 3h par jour, à son domicile, en cabinet et à l’extérieur et ceci pendant 10 jours consécutifs.
Après une séance initiale et l’objectif posé, nous décidons du calendrier et des plages horaires.

Cette expérience pilote commence dès demain avec Elianne qui à décidé « définitivement…de mincir ».
:D
Je lui ai proposé de tenir un journal en ligne afin de témoigner et raconter son évolution vers son objectif. :idea:

Voilà, je suis très confiante :idea: , très heureuse :idea: dans cette entreprise et souhaite partager :arrow: et faire perdurer ce type d'expérience.

Nathalie :D

transe
31/10/2007, 08h49
Bonjour ,

Merci pour ce partage :D

je m'intérroge sur quelques points tout de même , dans votre démarche, faites-vous une différence entre " coaching " et " mentoring ". ?

Sur quoi vous basez-vous pour instaurer une "fréquence densité"
( au moins 3 h jours pendant 10 jours consécutifs..) ?
Ensuite, que se passe t-il ?


Pour l’instant, je localise et délimite mon champ d’intervention dans les addictions alimentaires et la performance scolaire.
Qu'est-ce qui motive ces différents choix ? N'est-il pas plus " juste " de raisonner en terme de PERSONNE que " d'indication " ?

Je salue en tout cas l'initiative :D

Nathalie Roudil-Paolucci
31/10/2007, 11h32
:D Cher Transe,

En ce qui me concerne je ne fais pas de différence entre les deux termes.
Alors que la Didacthèque internationale en management public distingue les termes de coaching et de mentorat mais d'aucuns jugent que le coaching et le mentorat sont deux activités distinctes. Par exemple l’association "Actions pour promouvoir le français des affaires (AFPA)" donne deux définitions identiques pour les deux termes. Leur différence est le seul idiome linguistique.

Quant au terme mentoring, je ne l’utiliserai pas dans ma grille de vocabulaire bien qu’il soit intéressant selon son interprétation.

Car effectivement comme pour les termes précédant, la subjectivité, le libre arbitre, les différentes institutions, écoles…laissent le choix personnel d’interpréter au travers d’une étymologie ou d’un apprentissage ou encore d’un panorama pratique ou théorique ces termes.

Voilà, mon cher Transe, et en ce qui me concerne, le coaching personnel comme le mentorat personnel signifie : accompagner une personne dans son développement personnel, dans sa volonté de se surpasser ou de se dépasser et ce de manière inconsciente afin d’installer de nouveaux « programmes » et aussi de manière consciente et stratégique afin que la personne soit actrice de son changement, sachant bien sûr qu’au fur et à mesure des séances, du suivi, des interactions, des apprentissages, des dialogues, s’instaurent entre toutes les parties et améliorent la charpente, les combinaisons de l’être en devenir. Le potentiel est activé, réactivé….

De plus dans cette formule, bien que quelques fois le terme thérapie rentre en jeu, je préfère le déloger afin de donner l’idée à la personne qu’être actrice d’elle-même et peut-être plus dynamisant que rentrer dans une dimension culturelle qui enregistre le mot thérapie dans une grille linguistique moins stimulante, incitante, tonique…

Enfin j’appelle Hypercoaching, cette formule, car effectivement, elle entreprend d’accompagner le « consultant » dans un suivi soutenu. J’ai noté dans mon parcours professionnel que l’élan était d’autant plus grand que ses prémices étaient d’autant plus, comment dire, sinon « compactes ».
Sachant moi-même et le/la consultante, bien sûr, que 10 jours de travail intensif sur soi, 10 jours d’intégration de nouveaux comportements, 10 jours accompagné donnant la possibilité de remanier s’il le faut, d’améliorer, de suivre les processus mentaux…ne sont que les prémisses d’une « nouvelle existence ».
Ici comme dans le cas de mon expérience pilote, la perte de poids désiré ne peut pas se faire en totalité durant cette courte période d’hypercoaching mais l’élan étant installé au plus profond et aussi de manière consciente et stratégique, la suite sera, à mon avis beaucoup plus facile.
Donc, je propose par la suite, 10 jours environ après ce « séjour » une séance gratuite de bilan et je reste en contact par courriel avec les personnes.
Mais bien évidemment, cette expérience pilote, pour l’instant, a pour objectif de parvenir à aborder, en 10 jours, la dimension existentielle souhaitée.

Ah, oui aussi, si pour l’instant, je localise et délimite mon champ d’intervention dans les addictions alimentaires et la performance scolaire, c’est que je m’y suis préparée. Assurer 10 jours consécutifs (protocoles, stratégies des motivations, connaissance, savoir, nutrithérapie, diététique, pédagogie…, la charge de travail et d’investissement est dense alors je ne préfère pas me disperser mais plutôt traiter des domaines dans lesquels je possède une bonne préparation.

Voila :D

Nathalie

transe
01/11/2007, 16h46
Bonjour ,

Merci pour vos précisions pertinentes .

Part ailleurs, je pense que le temps prévu pour atteindre un / des buts ( de vie ) conditionne le choix d'une méthode. Le cadre de votre "méthode" est clairement posé , étape à mon sens décisive afin d'instaurer une relation " thérapeutique " interhumaine qui est en quelque sorte la base sur laquelle s'opère l'apprentissage thérapeutique, elle constitue une condition préalable mais non suffisante ( de mon point de vue ) au processus de changement.

A la lecture de votre explication , j'ai l'agréable sentiment que vous explorez les ressources de votre client en termes de capacité d'expression et d'aptitudes affectives , psychiques et cognitives qui seront nécessaires pour la méthode que vous proposez. Sans doute que ce processus est porteur d'un potentiel de changement qui en conséquence a des effets thérapeutiques. Bonne chance :D

En même temps j'ai une question , à partir de quel age peut-on commencer à utiliser l'hypnose chez l'enfant ?

Nathalie Roudil-Paolucci
09/11/2007, 12h33
:D Bonjour à tous,

Des nouvelles de l’hypercoaching d’Elianne, du suivi d’autres consultants et d’autres choses encore. Pendant 10 jours, j’ai assuré un suivi intense et prometteur quant à cette expérience pilote d’hypercoaching à laquelle je tenais beaucoup. J’ai fait un travail très personnel et au fur et à mesure des avancées d’Elianne ; très en synchronie, je faisais moi-même des séances d’autohypnose afin de trouver le meilleur projet pour le lendemain. Parmi le panel des protocoles ou concepts auxquels j’avais pensé, j’ai puisé dans les canevas et je les ai adaptés à la consultante. Je crois pouvoir dire que le travail s’est fait de manière si naturelle, si évidente, si responsable que les changements d’Elianne se sont effectués facilement.

Ce que je peux dire à propos de ce suivi comme des autres que j’effectue actuellement c’est qu'il est important de mettre en valeur l’investissement personnel, le contexte, les métaphores, la belle écoute qui transforment le négatif en positif, toutes les stratégies sont bonnes si notre seul objectif est d’accompagner quelqu’un vers son bonheur, son épanouissement et surtout sa capacité à évoluer indépendant en ayant désormais la certitude que c’est tout à fait possible.

D’autre part je vous invite à lire un autre journal en ligne sur mon site car c’est l’évidence que les miracles, les merveilles de l’être sont seulement à déplier, à rechercher dans les plis perdus de l’âme afin de les faire sortir au grand jour. A suivre… :idea:

Quant à l’hypercoaching, je me lance de manière légitime et effective dès aujourd’hui. Le temps de matérialiser mon projet et de le faire connaitre. Je vais à ce propos, composer la charpente, le dessein, les conditions, les règles de cette activité.

A bientôt
:arrow:

:D Nathalie