Kyrios
24/01/2008, 17h30
Lancement du Cabinet Public à Paris
Animées par Kévin FINEL, une fois tous les 15 jours, ces soirées d’un genre particulier seront avant tout centrées sur une mise en pratique vivante de l’hypnose et autres techniques de changement liées à celle-ci. Le changement sera au centre de ces soirées, aussi bien dans ses aspects thérapeutique que dans une approche de développement personnel, le tout autour d’une présentation improvisée, appuyée sur des démonstrations en direct des aspects développés, sur les personnes du public qui désireront expérimenter.
Ces soirées se dérouleront au 40 rue Louis Blanc (lieu des formations de l’ARCHE) un lundi sur 2 à partir de 18H. (durée variable) L’entrée, quant à elle est au prix symbolique de 2 euros.
Première date : le Lundi 18 Février
Interview de Kévin FINEL, par Ayla MAYVIAL
- AM : Pourquoi avoir créé ce « cabinet public » ?
- KF : Avant tout, le but est de créer une pédagogie du changement. Peu de personnes savent à quel point elles peuvent se servir de leurs propres facultés. Et il n’y a rien d’extraordinaire à cela, ça ne fait par contre pas encore parti des programmes de l’éducation nationale…»
- AM : Je crois que depuis Erickson personne n’a produit de rencontres ouvertes de ce type hors spectacle, orientée vers la thérapie, qu’est-ce qui vous en a donné l’idée ?
- KF : J’ai envie de m’amuser ! Dans les conférences et autres colloques, les personnes attendent quelqu’un qui va faire un exposé sérieux… là tout sera libre, et moi-même je n’ai aucune idée de ce qui peut s’y produire. Nous allons parler, créer un échange avec le public et nous intéresser à ce que l’on peut faire avec l’hypnose. La méthode Erickson est une approche vivante et dynamique, l’approche publique est une des meilleures façon de la faire partager »
- AM : Le thème principal sera t’il la thérapie ?
- KF : Non, ça sera le changement, et sous toutes ses formes. La thérapie en est un débouché mais ca serait limitant d’en rester là !
- AM : Est-ce que vous allez mélanger pour l’occasion l’hypnose Ericksonienne à l’hypnose de spectacle ?
- KF : L’hypnose de spectacle m’intéresse assez peu, elle est utile, mais pas dans ce cadre là. Par contre d’autres choses peuvent s’ajouter à l’hypnose Ericksonienne, notamment des pratiques traditionnelles. Ceux par exemple qui connaissent Carlos Castaneda savent à quel point on y trouve des liens avec l’hypnose. Je me permettrais donc de les associer à ces soirées. Ces formes de pratique sont à mon sens bien plus « magiques » que le spectacle, elles touchent à quelque chose de plus profond, de plus subtil.
- AM : Ne croyez vous pas que l’aspect public peut être perturbant ?
- KF : Bien au contraire, si l’on respecte une certaine pudeur – essentielle - le regard de l’autre devient une force, tout comme au théâtre. Alors, même si une démonstration s’adressera souvent à un ou deux individus seulement, chaque personne présente pourra être touchée par ce qu’il se passe. L’implication sera forte.
- AM : J’imagine qu’agir de cette façon ne peut être anodin, vous allez prendre un certain nombre de risques ?
- KF : Oui et non. C’est un défi : j’aime beaucoup, ça me motive. En cabinet il n’y a qu’une personne, c’est un face à face : on a le temps, on peut parler... Là, je n’imagine pas que les personnes vont me raconter leur vie : même si je veux garder une ambiance « intime » il y aura beaucoup de monde, et surtout tout devra aller bien plus rapidement que dans une séance ordinaire.
Maintenant, il se peut très bien que de temps en temps une démonstration ne fonctionne pas, surtout que je compte bien me permettre de tester des choses assez inédites ! Je préfère être dans une démarche simple et honnête avec le public. Erickson savait rester très humble, et parfois il disait « vous voyez, il arrive même que ça ne fonctionne pas », c’est aussi ça qui crée une relation de confiance.
- AM : Quel type de public attendez-vous ?
- KF : J’espère que ça sera varié ! Je veux juste éviter ceux qui déclarent « je ne crois pas en l’hypnose, hypnotisez-moi je parie que vous n’en êtes pas capable ! ». Non seulement je n’ai plus rien à prouver, mais surtout les personnes qui ont cette attitude sont rarement intéressantes. Le but n’est pas de mettre l’hypnose en évidence, d’autres l’ont déjà fait bien avant moi. Un public ouvert et curieux, qui a envie de passer un bon moment tout en apprenant à mieux se connaître, voilà qui sera parfait !
Animées par Kévin FINEL, une fois tous les 15 jours, ces soirées d’un genre particulier seront avant tout centrées sur une mise en pratique vivante de l’hypnose et autres techniques de changement liées à celle-ci. Le changement sera au centre de ces soirées, aussi bien dans ses aspects thérapeutique que dans une approche de développement personnel, le tout autour d’une présentation improvisée, appuyée sur des démonstrations en direct des aspects développés, sur les personnes du public qui désireront expérimenter.
Ces soirées se dérouleront au 40 rue Louis Blanc (lieu des formations de l’ARCHE) un lundi sur 2 à partir de 18H. (durée variable) L’entrée, quant à elle est au prix symbolique de 2 euros.
Première date : le Lundi 18 Février
Interview de Kévin FINEL, par Ayla MAYVIAL
- AM : Pourquoi avoir créé ce « cabinet public » ?
- KF : Avant tout, le but est de créer une pédagogie du changement. Peu de personnes savent à quel point elles peuvent se servir de leurs propres facultés. Et il n’y a rien d’extraordinaire à cela, ça ne fait par contre pas encore parti des programmes de l’éducation nationale…»
- AM : Je crois que depuis Erickson personne n’a produit de rencontres ouvertes de ce type hors spectacle, orientée vers la thérapie, qu’est-ce qui vous en a donné l’idée ?
- KF : J’ai envie de m’amuser ! Dans les conférences et autres colloques, les personnes attendent quelqu’un qui va faire un exposé sérieux… là tout sera libre, et moi-même je n’ai aucune idée de ce qui peut s’y produire. Nous allons parler, créer un échange avec le public et nous intéresser à ce que l’on peut faire avec l’hypnose. La méthode Erickson est une approche vivante et dynamique, l’approche publique est une des meilleures façon de la faire partager »
- AM : Le thème principal sera t’il la thérapie ?
- KF : Non, ça sera le changement, et sous toutes ses formes. La thérapie en est un débouché mais ca serait limitant d’en rester là !
- AM : Est-ce que vous allez mélanger pour l’occasion l’hypnose Ericksonienne à l’hypnose de spectacle ?
- KF : L’hypnose de spectacle m’intéresse assez peu, elle est utile, mais pas dans ce cadre là. Par contre d’autres choses peuvent s’ajouter à l’hypnose Ericksonienne, notamment des pratiques traditionnelles. Ceux par exemple qui connaissent Carlos Castaneda savent à quel point on y trouve des liens avec l’hypnose. Je me permettrais donc de les associer à ces soirées. Ces formes de pratique sont à mon sens bien plus « magiques » que le spectacle, elles touchent à quelque chose de plus profond, de plus subtil.
- AM : Ne croyez vous pas que l’aspect public peut être perturbant ?
- KF : Bien au contraire, si l’on respecte une certaine pudeur – essentielle - le regard de l’autre devient une force, tout comme au théâtre. Alors, même si une démonstration s’adressera souvent à un ou deux individus seulement, chaque personne présente pourra être touchée par ce qu’il se passe. L’implication sera forte.
- AM : J’imagine qu’agir de cette façon ne peut être anodin, vous allez prendre un certain nombre de risques ?
- KF : Oui et non. C’est un défi : j’aime beaucoup, ça me motive. En cabinet il n’y a qu’une personne, c’est un face à face : on a le temps, on peut parler... Là, je n’imagine pas que les personnes vont me raconter leur vie : même si je veux garder une ambiance « intime » il y aura beaucoup de monde, et surtout tout devra aller bien plus rapidement que dans une séance ordinaire.
Maintenant, il se peut très bien que de temps en temps une démonstration ne fonctionne pas, surtout que je compte bien me permettre de tester des choses assez inédites ! Je préfère être dans une démarche simple et honnête avec le public. Erickson savait rester très humble, et parfois il disait « vous voyez, il arrive même que ça ne fonctionne pas », c’est aussi ça qui crée une relation de confiance.
- AM : Quel type de public attendez-vous ?
- KF : J’espère que ça sera varié ! Je veux juste éviter ceux qui déclarent « je ne crois pas en l’hypnose, hypnotisez-moi je parie que vous n’en êtes pas capable ! ». Non seulement je n’ai plus rien à prouver, mais surtout les personnes qui ont cette attitude sont rarement intéressantes. Le but n’est pas de mettre l’hypnose en évidence, d’autres l’ont déjà fait bien avant moi. Un public ouvert et curieux, qui a envie de passer un bon moment tout en apprenant à mieux se connaître, voilà qui sera parfait !