S'identifier

Voir la version complète : Anorexie



Guichal
26/01/2008, 14h01
Comment pensez vous que l’on puisses traiter l’anorexie?

Quel moyen utiliserait un hypno-thérapeute pour régler en partis ce trouble alimentaire?

Faudrait il encrer des sensations positives afin que lorsque la personne va manger ?

Je me pose la question, j’attends vos « suggestions" avec impatience!!!

Merci d'avance!

Claude
26/01/2008, 16h57
Bonjour Guichal,

Votre question présuppose plusieurs choses. Il convient peut-être d'y voir plus clair :

Comment pouvez-vous imaginer qu'il soit possible pour un hypnothérapeute de ne s'occuper que d'une partie d'un trouble alimentaire ? Là, vous me troublez ! Cà ne serait pas un peut rester dans la médiocrité d'agir ainsi ?

Et puis, je me demande bien de quelle partie il faudrait s'occuper et laquelle des parties aurait le droit de continuer à troubler l'alimentation de la personne...

Peut-être vouliez vous dire autre chose ?

Si on fait abstraction de ce travail partiel, lorsque vous dites " Quel moyen utiliserait un hypno-thérapeute pour régler (en partis) ce trouble alimentaire? " vous présupposez aussi qu'il pourrait y avoir 1 moyen. C'est très réducteur çà !

Quelque fois, certaines personnes croient tabac = tel protocole; anorexie = tel autre protocole, un peu comme si on choisissait dans un catalogue.

Avant l'anamnèse, sauf lorsque c'est un cas d'école étudié par exemple en stage de formation où l'exercice consiste à pratiquer telle ou telle façon de faire, par définition, le thérapeute ne sais pas quel moyen il va utiliser. Ce qu'il sait bien par contre, c'est qu'il utilisera tous les moyens... de la personne qu'il hypnotise !

Comme c'est écrit souvent ici sur ce forum, cette personne est unique : sa structure mentale, son sexe, son age, anorexique vomisseuse ou pas, ses expériences, ses pensées, ses craintes, ses angoisses, ses colères, ses souhaits, ses plaisirs, ses relations aux autres (parents, proches, autres, travail, etc etc ... ) ses priorités, ses façons de s'exprimer... ou de ne pas s'exprimer, ses ... , ... etc ...

Comment serait-ce imaginable qu'un même "moyen" corresponde pour tout le monde ? Pour tous les anorexiques ? Alors qu'ils ont des cerveaux et des façons de penser si différents...

C'est le thérapeute qui doit s'adapter à la personne et non l'inverse ! C'est d'ailleurs, (enfin pour moi) ce qui fait aussi l'attrait du métier : être complétement fluide pour permettre le changement souhaité par une autre personne.

Alors, tout ceci pour vous expliquer que je ne puis répondre précisément à votre question par avance. Par contre, une fois une séance terminée, l'hypnothérapeute sait exactement ce qu'il a fait et pourquoi ... mais, ne le dira pas à la personne (sauf s'il en connaît une utilité). Ce serait dommage de risquer de détruite le travail accompli.... Non ?

Bien cordialement Guichal.

Guichal
26/01/2008, 17h50
Claude vous avez totalement raison,
mes questions étaient trop orienté sur "LA solution miracle"!!!

Et m'a fais oublié que "C'est le thérapeute qui doit s'adapter à la personne et non l'inverse".

Merci pour votre réponse!

Miki
27/01/2008, 15h31
Comment serait-ce imaginable qu'un même "moyen" corresponde pour tout le monde ? Pour tous les anorexiques ? Alors qu'ils ont des cerveaux et des façons de penser si différents...



Ce que vous dites est hautement intéréssant!
Je rajouterai: comment serait-ce imaginable de coller la même étiquette à tous le monde, parce que les sujets présentent certaines similitudes dans les symptomes, et qui plus est, donner à cette étiquette, une autre étiquette: celle d'une maladie.

L'autre jour je discutais avec une connaissance qui souffre, et entre autre, d'anorexie, elle me disait: "j'ai les deux maladie, l'anorexie et la boulimie!" cette jeune femme ce fait suivre depuis 5 ans, sans résultat, apparement c'est de sa faute, elle ne suis pas les conseils des psycologues qu'elle a consulter! plusieurs choses me dérangent là: 1) pourquoi coller le nom de maladie à un moyen d'exprimer une souffrance 2) je trouve bien facile de remettre la faute du non-changement de la patiente sur son dos, bien simple pour s'en laver les mains! 3) je trouve l'étiquette de "boulimique, anorexique" vraiment très réducteur! Cette fille est vraiment géniale à mes yeux, pourtant elle ne se limite qu'à voir coller sur elle l'étiquette de "malade" et de "boulimique".

hypno36
27/01/2008, 15h56
cette jeune femme ce fait suivre depuis 5 ans, sans résultat, apparement c'est de sa faute, elle ne suis pas les conseils des psycologues qu'elle a consulter!

Lui a tu demandé pourquoi elle continue à se faire suivre sachant que cela fait 5 ans quel n'a pas de résultat ? a quoi ça lui sert ?

AP1
28/01/2008, 11h27
Bonjour Guichal ,


Comment pensez vous que lÃ*on puisses traiter lÃ*anorexie?

L'anorexie(s) mentale(s) et la boulimie(s) constituent les principaux troubles des conduites alimentaires touchant essentiellement les jeunes filles 9filles /1garÃon , il s'agit d'un trouble psychopathologique ‡ incidences somatiques et non d'une maladie somatique commun ‡ d'autres troubles du comportement ( conduites addictives , dÈpendances...) ,comme vous le savez, la maladie se caractÈrise par un dÈsir pathologique de ne pas prendre du poids, par la peur de manger. Il sÃ*ensuit un comportement dÃ*Èvitement partiel ou total de nourriture qui peut alterner avec des Èpisodes boulimiques avec ou sans vomissements.

Toute prise en charge thÈrapeutique dÈpend de la capacitÈ de la patiente ‡ formulÈe une aide, ‡ reconnaÓtre l'existence de sa maladie. La dÈnÈgation de son trouble entraÓne un Èchec de toutes les thÈrapeutiques proposÈes.

Le traitement vise ‡ rompre le cercle vicieux de dÈpendance , la disparition de la conduite symptomatique et un remaniement de la personnalitÈ et des rapports familiaux permettant la prise d'autonomie psychique de la patiente. A ma connaissance il n'existe pas de solution thÈrapeutique univoque et immÈdiate , la prise en charge se conÃoit dans la durÈe , c'est le type mÃme de trouble qui nÈcessite un apport global intÈgrÈ , somatique et psychologique.

Miki
29/01/2008, 12h50
La boulimie est à mon sens une döpendance, et un symtome.



POur répondre à Hypno 36: je ne lui ai pas demandé pourquoi elle continue par se faire suivre. Mais je peux immaginé la réponse: elle esppère s'en sortir comme il est légitime qu'il soit ainsi, de plus elle a consulté plusieurs psy différents, masi que veux tu, encore une géméralisation personnelle: La majeur partie des psy sont des incompétant crétins, et ils passent à côté du problème...


J'espère avoir répondu à ta question



Miki

castorix
12/02/2008, 00h23
Bonjour,

Histoire d'échanger nos idées, voici quelques remarques.

Miki, je ne suis pas en accord avec : la boulimie est une dépendance
(je veux simplement dire que cela ne me paraît pas être la manière la plus utile de décrire la chose)

je comprends mieux ce que vous avez écrit plus haut : (...) un moyen d'exprimer une souffrance

et surtout, je pense que c'est une tentative de solution aux difficultés qu'exprime la personne.

Je me laisse aller à paraphraser le criminologue :
cherche à quoi le symptôme résiste...

Miki
12/02/2008, 13h02
Bonjour Castorix!

C'est un plaisir que d'échanger nos idées!

Effectivement, j'ai été trop catégorique plus haut dans mon dernier message.
J'entends le mot dépendance au sens large: Pour la boulimie et les boulimiques comme je les connais, elle ne peuvent pas se passer de bouffe parce qu'effectivement se remplir avec de la nourriture analgésique, c'est une solution efficace pour ne pas souffrir et paralyser ses sentiment, d'ailleurs, je rajouterai: à court terme, c'est une solution formidable! Tout le malêtre, et dieu seul sait si se n'est pas un enfer qu'être boulimique, est "magiquement" et littéralement englouti pas les crises, et puis il y a aussi se paradoxe "je en ressens rien, aucune émotion, mais je suis malgré tout hyperhypersensible quand je prends le risque de m'écouter, de là aussi le besoin d'inonder ça. Je parlais donc de dépendance parce que la nourriture deviens souvent la réponse systématique a toute sorte de malêtre, et parfois même au sentiments de bonheur. "Pour éviter de ressentir quoi que se soit, je me fais vite un shoote avec quelques kilos de bouffes"
Ma vision personnel du traitement de se genre de troubles (oooh comme c'est scientifique tout ça hahaha) est un apprentissage actif: il faut (et je n'aime pas utiliser ce terme) que la personne apprenne à s'exprimer autrement, qu'elle s'accepte dans un premier temps tel qu'elle est, qu'elle ne veille même plus changer, qu'elle soit en contacte avec son monde intérieur pour cesser de le fuir, même si cela est douloureux, qu'elle apprennent à vivre finalement. Pour ces personnes, d'après mon expérience, c'est comme si elle étaient coincée dans un monde où tout les blessent, des écorchées de la vie parce que souvent elles n'ont pas les compétences nécessaire à vivre, à s'assumer, et au lieu de se définir par elle même elles tentent de correspondre au prototype de femmes illustré par les médias...bref, au lieu de se demander "j'aime quoi?" "je veux quoi" "comment je me sens" "comment je peux prendre soins de moi" "comment me respecter?" c'est "je dois devenir ce que les autres attendent que je sois parc que si on savait ä quel point je suis un être horrible et indigne de vivre, personne ne voudrai de moi, la preuve, je suis seule"...et ça même si elles ont des amis: la compétence apparente (Marsha Linehan) est reine chez les boulimiques...apparemment elle vont bien, plutôt calme, intérieurement c'est l'agonie.........et la nourriture représente la soupape.
Je crois que le symptôme résiste donc d'une part à un manque de compétence (capacité à élaborer des solutions alternative pour répondre à la douleur/ émotions aussi bien positives que négatives) et d'autre part au fait que, malgré tout, à court terme, il est bien moins douloureux de se "droguer" à la bouffe que d'affronter une souffrance comparable à celle des grand brûler...empirée par le fait que "mais ma chérie, tu n'as rien, tu n'as aucune raison d'aller mal"...en effet, l'entourage, et souvent aussi médecins et psychologues ne se rende même pas conte du problème, (le para verbale et le non verbal ne sont absolument pas congruent avec se qui ai dit! ainsi elle pourra vous sortir un truc du genre "j'ai envie de me suicider" avec un ton, un timbre de voix, une expression faciale aussi décontractée que si elle disait "dehors s'est nuageux") il n'est donc pas reconnu...un indice supplémentaire qui la porte à douter d'elle même et de ses sentiments, pour autant qu'elle les ressentent encore!

Le tableau paraît donc très noir, je parle ici des cas les plus extrêmes /sévères.
En termes médicaux, les approches que je considère efficaces sont donc entre autre la TCD (thérapie cognitivo-comportementale dialectique ) la gestalt-thérapie et.......l'hypnose (même si je suis encore à l'aube ici) en effet, il est stupéfiant de voir comme chacune développe ses solutions alternatives, une fois qu'elle prennent inconscience de la fonction de la crise de boulimie. Les manuels d'entraînement aux compétences sont très utiles, mais le réservoir personnel de chacun est vraiment plus exaltant!


Bon, tout ce qui est cité plus haut ne représente que mon avis personnel sur la question, je n'ai pas le prétention d'apprendre quoi que ce soit à qui que ce soit, ni même que ce soit considéré comme correcte.



Miki

castorix
19/02/2008, 23h41
Bonsoir Miki,

Merci d'avoir détaillé votre avis :


(...) il faut (et je n'aime pas utiliser ce terme) que la personne (...) s'accepte dans un premier temps telle qu'elle est (...) qu'elle soit en contact avec son monde intérieur ...
(...) malgré tout, à court terme, il est bien moins douloureux de se "droguer" à la bouffe que d'affronter une souffrance comparable à celle des grand brûlés...
(...) le réservoir personnel de chacun est vraiment plus exaltant!

Je crois, ce qui va dans le sens de certaines choses que vous exprimez, très utile de retrouver le contact avec ses émotions - prendre conscience par exemple de ce que des pensées angoissantes précèdent les accès de boulime (du moins c'est très fréquemment identifiable par la personne).

Je ne suis pas sûr que se remplir de nourriture ne soit pas une grande voire une très grande souffrance, pour ces personnes ; car elles ont leur conscience pendant le déroulement de la crise, même s'il y a simultanément recherche d'un soulagement (par rapport à autre chose).
Et lorsque (je pense à des cas qui ont bien évolué) la personne ressent toujours ses difficultés mais les gère autrement que par un auto-gavage très pénible, le "nouveau comportement" installé n'étant plus source de souffrance, la personne peut très bien souffrir infiniment moins des difficultés (p. ex. problème d'autorité ou de confiance en soi), qui existent toujours, et ce alors même qu'elle n'a pas encore perdu de poids !
Autrement dit, la souffrance "de grand brûlé" est peut-être à cette intensité, en grande partie du fait que la "gestion" en est dysfonctionnelle.

Et enfin je partage votre confiance en le "réservoir personnel" de ressources de la personne (Steve de Shazer ou Insoo Kim Berg et Bill O'Hanlon avec nous !) :)

hypno36
20/02/2008, 19h25
Comment pensez vous que l’on puisses traiter l’anorexie?

Quel moyen utiliserait un hypno-thérapeute pour régler en partis ce trouble alimentaire?

Faudrait il encrer des sensations positives afin que lorsque la personne va manger ?

Je me pose la question, j’attends vos « suggestions" avec impatience!!!

Merci d'avance!



Je me souviens d'avoir lu sur un forum un e-mail d' une personne qui il ne semble disait qu'il avait eu de bons
résultats avec une jeune fille anorexique. À l'époque je m'étais demandé
quoi faire si un jour je recevais dans mon cabinet une personne souffrant de
ce problème.

En effet même si je constate tous les jours les capacités de changement de
l'être humain, j'ai encore quelques croyances limitantes.

En septembre un couple habitant à une centaine de kilomètres de Châteauroux
vient avec leur fille. Une jeune fille de 14 ans qui ne s'alimentaient
pratiquement plus depuis le mois d'avril. De 55 kilos elle ne pesait plus
que 41 kilos, les médecins avaient prévenu qu'en dessous de 40 kilos elle
serait hospitalisé pour une durée indéterminée. Elle avait déjà été
hospitalisé pendant quatre jours.

Au départ elle avait commencé par faire un régime pour ressembler à une
chanteuse célèbre, puis c'est comme si ce régime s'était emballé, elle en
était arrivée à un point où la ressemblance avec cet chanteuse était
vraiment compromise. Cet chanteuse avait des seins généreux, un ventre plat,
et mesurait au moins 10 cm de plus que cette jeune fille. Son médecin lui a
expliqué et elle en était consciente qu'elle bloquée sa croissance,
maintenant son ventre n'était plus plat mais devenu incurvé et sa poitrine
je n'en parle même pas.

Devant cette jeune fille, je me demandais bien comment faire, rien dans ce
qu'elle m'avait raconté ne me donnait de solutions, alors la première séance
a consisté à une métaphore très globale sur le changement.

Une semaine après pour la deuxième séance elle se sentait déjà mieux plus
légères moins stressées elle avait retrouvé le sourire. Et là nous avons
travaillé sur le goût des aliments avec une méthode similaire à l'Emdr, à la
fin de la séance de elle avez envie de manger. Entre la deuxième et la
troisième séance elle avait déjà repris 800 g s'alimentait de mieux en mieux
avait retrouvé le goût de vivre et se faisait une joie d'aller à la fin de
la séance avec ses parents au restaurant.

elle m'a envoyer ce mail il y a deux jours


Ca fait un moment que je ne vous ai pas donné de nouvelles, pourtant pendant ce temps, il s'est passé énormément de choses. Rapidement après être venue vous voir, les choses ont commencé à évoluer dans le bon sens, j'ai repris goût aux aliments et surtout goût à la vie. En quelques semaines, la relation avec mes proches s'est vraiment améliorée ainsi que mon moral, j'ai repris confiance en moi comme jamais ca ne m'était arrivé, d'ailleurs plusieurs personnes m'ont dit que j'avais beaucoup changer, que j'étais moins timide et plus souriante, et enfin je suis revenue à mon poids de départ avec un moral d'enfer.

Je vous remercie infiniment, car grâce à vous je vais beaucoup mieux et tout s'est arrangé.

A bientôt.

Quel beau metier :)

Laurenzo
24/02/2008, 14h22
POur répondre à Hypno 36: je ne lui ai pas demandé pourquoi elle continue par se faire suivre. Mais je peux immaginé la réponse: elle esppère s'en sortir comme il est légitime qu'il soit ainsi, de plus elle a consulté plusieurs psy différents, masi que veux tu, encore une géméralisation personnelle: La majeur partie des psy sont des incompétant crétins, et ils passent à côté du problème...

Miki

Salut Miki,

Cette croyance que la majeure partie des psy sont des incompétents crétins vient de cette jeune fille? C'est sa façon de penser après 5 années de thérapie?

Bonne journée !

Miki
24/02/2008, 18h16
Salut Miki,

Cette croyance que la majeure partie des psy sont des incompétents crétins vient de cette jeune fille? C'est sa façon de penser après 5 années de thérapie?

Bonne journée !


HAHAHAHAHAHAHAH:D

non, c'est ma croyance personnelle sur la question.

..qui dérive de mes lectures, de quelques beaucoup d' échanges avec des patients de certains psy crétins incompétent et d'une approche tactique que j'ai moi même pratiqué, histoire de les connaître, ces personnes, et de pouvoir parler en subjective connaissance de cause.
Remarquer: les professionnels de la santé mentale avec lesquels j'ai discuté étaient vraiment gentils, disponibles, touchant même, mais alors, franchement, des perdu de la vie incompétent crétins.

par incompétence, j'entends qu'il existe la possibilité de régler les troubles des patients de manière beaucoup plus directe et efficace, mais qu'en se cachant derrière des statistiques, des protocoles, de zolis bouquins freudiens etc etc etc etc, en fin de conte j'ai eu l'impréssion d'avoir devant moi des coincés intellectuels, qui sont quelque part dans les nuages, "oooooooééééééééééééééé! nous sommes là sur teeeeeeeeerrrrrrrrreeeeeeeee!" qui passent à côté du problème des patients, et qui s'entêêêêête à vouloir essayé d'avoir raison! ! ! "raz, non, cette personne, non, il faut qu'elle parle, elle a besoins d'être écoutée...vous savez, sa maladie...c'est bien quand on reconnaît que la patiente est malade..c'est un premier soulagement, surtout pour des pathologies aussi graves...qui viennent d'un ex complexe pré-oedipien mal géré, et d'un blocage émotionnel difficilement surmontable du au deuil de la mère qu'il faut d'abord que la patiente puisse dépasser avant de pouvoir entrevoir une légère amélioration dans son état psychique préoccupant, couplé d'accès psychosomatiques inquiétant..Rah, si vous saviez, je ne vois pas d'espoir. peut-être, sur plusieurs années de thérapie..je pourrais faire quelque chose pour cette jeune fille. Quel beau métier le miens, grâce à moi, je pourrais changer cette jeune fille, je suis une belle personne. J'aime mon métier et faire changer les gens grâce à moi."


Bon, il reste toujours une autre partie des ces drôles de zozios.. LoL
..qui peut-être ne perde pas plus de temps que ça à réorienté leur formation vers les thérapies brèves?
Que leur fondateurs d'alors, que ce qui les promeuvent et développent aujourd'hui nous guident et nous protègent!



:D te voilà avec tout un arsenal d'autres croyances! LoL
Si je m'égare, fais moi signe! ;)



Bonne journée :)


Miki

Laurenzo
24/02/2008, 18h54
Salut,

J'aurais tendance à penser qu'il est toujours dommage pour un thérapeute ericksonien d'avoir des croyances limitantes ou tout du moins caricaturales.
Il me semble que s'il y avait une méthode 'miracle' qui fonctionnerait à tous les coups sur ce type de trouble, il n'y aurait même pas de débat. Malheureusement ça n'est pas le cas. Certains psychologues pourront aider des personnes souffrant d'anorexie, d'autres s'en sortiront avec l'hypnose, l'EMDR, pour d'autres ça passera par l'analyse.

Après tu peux difficilement reprocher à un psy de vouloir utiliser la méthode qui obtient les meilleurs résultats sur un trouble. Mais pas d'inquiétude à avoir, si tu obtiens de merveilleux résultats avec l'hypnose, tu n'auras pas besoin d'afficher des statistiques, les patients sauront faire fonctionner le bouche à oreille.

Enfin, les hypnothérapeutes n'aiment pas être caricaturés comme des hypnotiseurs de spectacle (et c'est tout à fait normal) alors pourquoi devrait-on considérer que les psy sont des crétins perdus de la vie alors que tu n'en as rencontré que quelques uns, un peu de respect ne ferait pas de mal. Tu considères que les thérapies brèves sont les plus adaptées, d'autres penseront différemment, sont-ils pour autant stupides...?

Bonne soirée !

Miki
24/02/2008, 20h36
:D heureusement que je ne suis pas thérapeute ericksonienne (paix , estime, humilité et respect envers ces personnes!) , que donc je ne les représente en aucun point, et que donc mon avis est celui d'une simple personne faisant partie de la masse, et que j'ai peut-être encore tout une clique de croyances limitantes à déménager! Rooo, où serait l'amusement sinon? Tout cuit tout prêt ! Non non non :p




Enfin, les hypnothérapeutes n'aiment pas être caricaturés comme des hypnotiseurs de spectacle (et c'est tout à fait normal) alors pourquoi devrait-on considérer que les psy sont des crétins perdus de la vie alors que tu n'en as rencontré que quelques uns, un peu de respect ne ferait pas de mal. Tu considères que les thérapies brèves sont les plus adaptées, d'autres penseront différemment, sont-ils pour autant stupides...?
Bonne soirée !

"pourquoi devrait-t'on considerer..."

What??? "On" ? qui à parler de "on"???

j'ai écris: "[...] c'est ma croyance personnelle sur la question. [...] parler en subjective connaissance de cause. [...] "

Je ne parle qu'en mon nom. le "on"...je connais pas.

Respect: "sentiment qui porte à traiter qqun qqch avec de grands égards, à ne pas porter atteinte à quelque chose" (le petit larousse 2003)
Je considère beaucoup plus respectueux de donner mon avis en toute liberté et en toute sincérité.
Dois-je censuré se que je pense? Dois-je rester dans mes croyances limitantes en n'exposant qu'une partie de mes pensée et en laissant dans l'ombre celles qui me tiennent à coeur pour camoufler ma personne, mes intentions et mes idées?
Je trouve beaucoup plus bas moralement parlant de ce cacher, de renoncer à s'exposer et à assumer son avis, ainsi que de prétendre que qu' Un avis est L'avis correcte.

Je ne parle qu'en mon nom, de manière subjective, faisant référence à mon vécu: prends ce qui te plais et laisse le reste.

Je suis ouverte à la discussion, demande à grandir, n'ai pas peur de se remettre en question, ni moi, ni mes croyances et ce, dans un profond respect envers l'autre et dans une immense humilité vis-à-vis des gens qui m'entourent.
Parfois je caricature mon avis dans l'humour (peut-être un peu sombre et sarcastique): chacun y voit ce qu'il veux y voir.

Dans mes messages, je m'expose moi et ma position.
Vous êtes libre d'y répondre ou pas.
J'ai une thèse (perçue comme limitante ou pas), vous avez une antithèse (limitante ou pas), ensemble, nous nous donnerons, si là est votre désir, la possibilité d'en faire une synthèse, chacun en tirera ses conclusions, et j'aimerais que chacun ait grandi.


C'est dans une perspective de grand respect, animée par un sentiment qui porte à traiter l'autre avec de grands égards, à ne pas y porter atteinte que je me montre telle que je suis au moment où je rédige un message, pour pouvoir vous donner l'occasion de me corriger si je m'égare, pour dépasser mes limites et anéantir les préjuger.


Maintenant, quelque qui se cache, ainsi que ces intentions, que vous ne saver pas à qui vous avez à faire, comment débattre de manière constructive? Est ce que cette personne vous porte du respect en agissant de la sorte?


Merci de me répondre.


Bien à vous


Miki

Laurenzo
24/02/2008, 21h05
Respect: "sentiment qui porte à traiter qqun qqch avec de grands égards, à ne pas porter atteinte à quelque chose" (le petit larousse 2003)


Quand je lis cette définition du respect qui succède à:



encore une géméralisation personnelle: La majeur partie des psy sont des incompétant crétins, et ils passent à côté du problème...


Ou encore:



les professionnels de la santé mentale avec lesquels j'ai discuté étaient vraiment gentils, disponibles, touchant même, mais alors, franchement, des perdu de la vie incompétent crétins.


J'ai du mal à classer tes propos dans la case 'respect'...



Je considère beaucoup plus respectueux de donner mon avis en toute liberté et en toute sincérité.


La liberté et la sincérité doivent-elles s'accompagner de propos dégradants envers une catégorie professionnelle présentée sans nuances? A chacun sa façon de voir les choses ;)



Je ne parle qu'en mon nom, de manière subjective, faisant référence à mon vécu: prends ce qui te plais et laisse le reste.


Mais l'intérêt d'un débat, d'un échange d'idées n'est-il pas aussi dans la contradiction, dans le fait de ne justement pas 'laisser ce qui ne me plaît pas'?



Je suis ouverte à la discussion, demande à grandir, n'ai pas peur de se remettre en question, ni moi, ni mes croyances et ce, dans un profond respect envers l'autre et dans une immense humilité vis-à-vis des gens qui m'entourent.


Peut-on parler d'humilité lorsque tu prétends que toi tu sais que les thérapies brèves sont plus efficaces et que 'ces perdus de la vie incompétents crétins' devraient s'orienter dans la voie que tu estimes meilleure...?



Maintenant, quelque qui se cache, ainsi que ces intentions, que vous ne saver pas à qui vous avez à faire, comment débattre de manière constructive? Est ce que cette personne vous porte du respect en agissant de la sorte?


Un débat d'idées ne suggère pas un débat de personnes mais si tu veux des précisions sur mes convictions, libre à toi de me poser des questions, j'y répondrai avec plaisir :)

Bonne soirée!

Miki
24/02/2008, 21h25
citation n.2: il est mentionné que c'est personnel.
citation n.3 : c'est mon avis et je ne leur porte pas atteinte du moment où j'ai établi le contacte avec eux, j'ai donné mon opinion, ils se sont montrés obtus à ma manière de voir les choses: je n'ai pas pu procéder à une synthèse commune, la mienne, basée sur ce qu'ils m'ont montré d' être, était donc: "la majeure partie = perdu de la vie incompétent crétins"
Comme tu peux le savoir: chacun est, à mon avis, responsable de sa réputation. et puis..comme tu l'as déjà mentionné pour moi, je caricature dans un esprit humoriste.

"La liberté et la sincérité doivent-elles s'accompagner de propos dégradants envers une catégorie professionnelle présentée sans nuances? "

Parfois c'est dur de voir en face ce que quelqu'un pense à propos de certains sujets.
quoi qu'il en soit:
c'est en exposant se corps de métier précisément comme je le conçois -de manière partiellement décadente et dépassée- que je suis sincère: c'est bien là que la sincérité et la non-censure résident.
à chacun sa manière de voir les choses...dis tu.

"Mais l'intérêt d'un débat, d'un échange d'idées n'est-il pas aussi dans la contradiction, dans le fait de ne justement pas 'laisser ce qui ne me plaît pas'?"
Je ne parle qu'en mon nom, de manière subjective, faisant référence à mon vécu, ici le débat est une option que tu peux prendre ce si elle te plait: je souligne le fait que tu as le choix de t'y engager ou pas, il n'y a aucune contradiction.

"Peut-on parler d'humilité lorsque tu prétends que toi tu sais que les thérapies brèves sont plus efficaces et que 'ces perdus de la vie incompétents crétins' devraient s'orienter dans la voie que tu estimes meilleure...?"

Humilité: "état-d'esprit, attitude de quelqu'un qui est humble, se considère sans indulgence, est porté à rabaisser ses propres mérites"
bien.
Je n'étais pas en question: jamais je n'ai prétendu quoi que ce soit, et je ne représente pas non plus ces thérapeutes qui pratiquent les thérapies brèves, je ne suis aucunement impliquée, je ne me vante aucun mérite.
Bien.
Il est vrai que j'ai témoigné une certaine préférence vis à vis des thérapies dites "brèves". Une préférence? et encore, je sollicitais l'avis des intervenant de se forum, sans parler d'efficacité d'ailleurs.

Voici ce que j'ai écrit:
" il reste toujours une autre partie des ces drôles de zozios.. LoL
..qui peut-être ne perde pas plus de temps que ça à réorienté leur formation vers les thérapies brèves? "


"Un débat d'idées ne suggère pas un débat de personnes mais si tu veux des précisions sur mes convictions, libre à toi de me poser des questions, j'y répondrai avec plaisir"

Un débat de personnes ne saurait m'intérésser (il est simplement important pour moi de nommer ce que je vois une pomme, une pomme, et de ne pas dire les choses à moiter: pour te laisser l'opportunité de m'exposer ton avis par rapport au miens, puis, que cela mène à synthèse constructive) pas plus que tes convictions, et si tu veux m'en faire part, ce sera avec plaisir.

Une dernière chose: je ne me sens en aucun cas tenue de me justifier vis-à-vis de toi: j'opère ainsi par souci de clarté. Je n'aime pas les équivoques, les préjugés, les idées toutes faites. Si je devais avoir le sentiment que cette discussion ne mène nulle part, je me prendrais le droit de ne plus y donner suite.

Quoi qu'il en soit, peut-être nous nous égarons de la discussion principale, qui portais sur l'anorexie.


Bien à toi


Miki

Miki
25/02/2008, 01h05
Aller donc savoir si vous avez interprété librement tout mes propos, ne cherchant qu'à contredire plutôt qu'à synthétiser pour construire?

Cette discussion, ou des efforts de ma part, n'ont plus lieu d'être.



Miki

Miki
25/02/2008, 09h41
à Castorix: merci pour votre réponse

castorix
25/02/2008, 23h40
Bonsoir Miki,

Pas de quoi.
Je dois dire que je prêche un discours que vous avez, finalement, assez bien résumé :

comment serait-ce imaginable de coller la même étiquette à tout le monde, parce que les sujets présentent certaines similitudes dans les symptomes, et qui plus est, donner à cette étiquette, une autre étiquette: celle d'une maladie.
En effet l"histoire du soin dans notre civilisation, même si nous savons qu'il a existé et surtout qu'il existe autre chose, passe par l'évocation de la "médecine traditionnelle".

Or notre culture s'obstine à séparer le corps et l'esprit (c'est ce que j'appelle : le règne de la vue : on a toujours cru à ce que l'on voyait, on a toujours douté de ce qui ne se voit pas) eh bien cette médecine traditionnelle découpe les "maladies" en affections physiques et problèmes psychiques.
D'autre part notre culture faisait aussi régner le culte de la Cause (et de sa fille, la Conséquence) en identification à ce que la Physique (la science) affirmait.

Résultat, l'adoption de méthodes très radicales pour ce qui touche au physique (avec des croyances comme : quand il y a appendicite, il faut toujours opérer... ce qui a pu conduire aussi à des attitudes tout aussi dogmatiques : à une époque : quand il y a lombalgie, repos et anti-inflammatoires).
Bien sûr actuellement nous sommes nombreux à penser qu'il existe plusieurs désordres pour conduire à un déséquilibre, et ainsi qu'il est possible d'aborder de plusieurs manières fort différentes une même problématique.

Mais dans le domaine (artificiellement séparé du reste) psychiatrique ou psychologique, les mêmes erreurs de méthode ont conduit à des conceptions et décisions tout aussi critiquables.

Historiquement ces méthodes conduisent toujours à rassembler dans des classifications, des situations très différentes, dont seuls les signes apparents sont ressemblants (exemple : classer toutes les dépressions ensemble).

Alors (pour répondre, mais avec le sourire, à ce qui a pu être balancé sur les psys) : non, tout le monde (parmi les psy) n'accorde pas tant d'importance que ça aux diagnostics (voyez votre serviteur) ; mais la société nous impose figurez-vous de produire des diagnostics (pensez aux cotations d'activité, qui conditionnent la subvention par la sécu d'un hôpital), mieux encore des pronostics ("est-ce que ce gars-là va à nouveau violer une femme ?")... Donc il faut pouvoir répondre à certaines questions (risque suicidaire, risque de violence, risque de devoir fréquenter toute sa vie les psys lorsque l'on déclare ses premières hallucinations après une saison de cannabis à 19 ans...).

Dernière remarque : ne fait-on pas au moins autant d'erreurs, lorsque l'on est parent d'un petit, et que l'on raconte "il a encore chopé le virus de son cousin et il a une otite" alors que cette otite suit plutôt un week-end trépidant avec changement des rythmes de sommeil ??

Décidément, je n'appelle "savoir" qu'une Croyance que nous n'avons pas encore mise en doute...

Cordialement

Miki
26/02/2008, 01h37
Grâce à votre intervention j'ai l'occasion de changer ma manière de voir les choses, et je vous en remercie.

Vous êtes la première personne de votre sorte qui me parle ainsi, et j'espère que, au quotidiens, des gens comme vous ne sont pas freiné dans l'exercice de leur pratique par les personnes de votre sorte avec laquelle j'ai pu prendre contacte.

La situation que vous me décrivez, je le crains, semble être fort épineuse, et ça me rend triste. celà n'a, à mon sens, plus à voir avec le premier devoir d'un thérapeute: soigner

Vous m'excuserez enfin de ne pas être au courant de la loi, ni du système de sécurité sociale francais.






Alors (pour répondre, mais avec le sourire, à ce qui a pu être balancé sur les psys) : non, tout le monde (parmi les psy) n'accorde pas tant d'importance que ça aux diagnostics (voyez votre serviteur) ; mais la société nous impose figurez-vous de produire des diagnostics (pensez aux cotations d'activité, qui conditionnent la subvention par la sécu d'un hôpital), mieux encore des pronostics ("est-ce que ce gars-là va à nouveau violer une femme ?")... Donc il faut pouvoir répondre à certaines questions (risque suicidaire, risque de violence, risque de devoir fréquenter toute sa vie les psys lorsque l'on déclare ses premières hallucinations après une saison de cannabis à 19 ans...).

[...]

Décidément, je n'appelle "savoir" qu'une Croyance que nous n'avons pas encore mise en doute...


pour finir, je vous rejoint également sur votre dernière proposition.


Cordialement


Miki