chrisDeFouRire
18/02/2008, 16h38
Bonjour à tous et à toutes !
Suites à mes aventures auto-hypnotiques de la semaine passée, j'ai refait un petit "voyage" aujourd'hui, un peu différent... Et j'avoue être totalement bluffé.
Au cours d'une discussion ce week end, il m'a été suggéré d'essayer d'aimer le "petit gros" que je fus dans mon enfance... Ca me semblait bien impossible...
Finalement, c'est une autre tournure qu'a pris ma séance...
Une régression, associé, jusqu'à l'époque où j'étais un petit gros (environ 10 ans). Mais la dissociation a été un peu particulière, car mon conscient s'est présenté comme moi même à 36 ans, qui parlait avec ce petit garçon, et qui l'a rassuré sur ce qu'il deviendrait plus tard, rassuré sur la résolution de ses problèmes de poids surtout. Dans ces circonstances, je pense que j'étais en mesure d'être crédible : qui mieux que moi même pouvait rassurer ce petit que personne n'avait pu rassurer à l'époque. Mais ça fait un peu "retour vers le futur 4" !
Je n'ai jamais été convaincu de la franchise de ceux qui m'entouraient... même gros, on me disait "mais t'es pas gros !"... vi vi vi... Mais là, j'étais 100% crédible face à ce petit garçon.
En faisant cela... je me suis senti un peu schyzo je dois l'avouer. Probablement parce qu'il m'a fallu emporter à cette époque des sentiments de l'homme de 36 ans ? parce que j'ai voulu le réconforter, pas juste lui dire des choses pouvant le réconforter... parce qu'en lui parlant, je sais qu'il comprenait à qui il avait affaire... c'était autre chose que des suggestions un peu calculées...
Le retour a été très intéressant, progressif dans le temps, avec moulte recadrages que je constatais en redescendant ma vie... ils étaient automatiques.
Et de retour en 2008, un sentiment de bien être intérieur... vraiment l'impression d'avoir été libéré... d'un poids bien sûr ! Le tout avec un thème commun : tu as des raisons d'aimer celui que tu es...
Plein de choses dans ma vie qui auraient du me donner de la confiance en moi, et qui ne m'en donnent qu'aujourd'hui ! Moi qui acceptais toujours les compliments de façon assez glaciale... jusque là :-)
Et j'ai un large sourire dont j'ai du mal à me dépareiller, et une pêche d'enfer !
Ce qui me sidère, c'est l'effet (très positif) que ces régressions ont sur moi au retour...
Surtout, cela me permet de changer de regard sur moi même en n'ayant pas le sentiment de changer moi-même du jour au lendemain... je reste congruent dans le temps ! Même si j'ai conscience du changement !
Un petit témoignage, mais aussi une question : jusqu'où ne pas aller trop loin ? Je sais que je me contente de percevoir les choses de façon différente, mais peut on aller trop loin à ce "petit jeu" ?
Ou les traditionnels fusibles suffisent-ils à garantir la démarche ?
A+
Chris
Suites à mes aventures auto-hypnotiques de la semaine passée, j'ai refait un petit "voyage" aujourd'hui, un peu différent... Et j'avoue être totalement bluffé.
Au cours d'une discussion ce week end, il m'a été suggéré d'essayer d'aimer le "petit gros" que je fus dans mon enfance... Ca me semblait bien impossible...
Finalement, c'est une autre tournure qu'a pris ma séance...
Une régression, associé, jusqu'à l'époque où j'étais un petit gros (environ 10 ans). Mais la dissociation a été un peu particulière, car mon conscient s'est présenté comme moi même à 36 ans, qui parlait avec ce petit garçon, et qui l'a rassuré sur ce qu'il deviendrait plus tard, rassuré sur la résolution de ses problèmes de poids surtout. Dans ces circonstances, je pense que j'étais en mesure d'être crédible : qui mieux que moi même pouvait rassurer ce petit que personne n'avait pu rassurer à l'époque. Mais ça fait un peu "retour vers le futur 4" !
Je n'ai jamais été convaincu de la franchise de ceux qui m'entouraient... même gros, on me disait "mais t'es pas gros !"... vi vi vi... Mais là, j'étais 100% crédible face à ce petit garçon.
En faisant cela... je me suis senti un peu schyzo je dois l'avouer. Probablement parce qu'il m'a fallu emporter à cette époque des sentiments de l'homme de 36 ans ? parce que j'ai voulu le réconforter, pas juste lui dire des choses pouvant le réconforter... parce qu'en lui parlant, je sais qu'il comprenait à qui il avait affaire... c'était autre chose que des suggestions un peu calculées...
Le retour a été très intéressant, progressif dans le temps, avec moulte recadrages que je constatais en redescendant ma vie... ils étaient automatiques.
Et de retour en 2008, un sentiment de bien être intérieur... vraiment l'impression d'avoir été libéré... d'un poids bien sûr ! Le tout avec un thème commun : tu as des raisons d'aimer celui que tu es...
Plein de choses dans ma vie qui auraient du me donner de la confiance en moi, et qui ne m'en donnent qu'aujourd'hui ! Moi qui acceptais toujours les compliments de façon assez glaciale... jusque là :-)
Et j'ai un large sourire dont j'ai du mal à me dépareiller, et une pêche d'enfer !
Ce qui me sidère, c'est l'effet (très positif) que ces régressions ont sur moi au retour...
Surtout, cela me permet de changer de regard sur moi même en n'ayant pas le sentiment de changer moi-même du jour au lendemain... je reste congruent dans le temps ! Même si j'ai conscience du changement !
Un petit témoignage, mais aussi une question : jusqu'où ne pas aller trop loin ? Je sais que je me contente de percevoir les choses de façon différente, mais peut on aller trop loin à ce "petit jeu" ?
Ou les traditionnels fusibles suffisent-ils à garantir la démarche ?
A+
Chris