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Voir la version complète : Phylo: Platon-dilts-processus/contenu



ptiassosiebon
19/03/2008, 22h15
Je regardais cet après midi la théorie des Idée de Platon. Je ne sais pas si je l'ai comprise, mais de ce que j'ai compris, il m'est apparu une erreur dans sa logique: Exactement dans le fait de
Hierrachiser.
(les idées sont au plus haut en Puissance, mon Pc est en acte une version de l'originale, etc...)


Cela a déménager ma conception des niveaux logiques proposée par Dilts comme une double pyramide (p149, Hypnose, Olivier Lockert)
J'ai l'impréssion que c'est incomplet et simpliste de représenter ça en 2D, mais que tout peut tout être à la fois, que chaque chose est a un endroit et communique très dynamiquement avec sois et le reste de manière focalisée et globale.


Donc s'est reposé en moi l'idée de distinguer processus et contenu:
Un métaprogramme va traiter l'info et en fonction du métaprogramme, il sera possible en prévoir le résultat (ex: métaprogramme= recette pour le gateau au chocolat, à la fin, j'ai un gateau au chocolat)
Mais si le contenu change de manière imprévue (j'ai pas de chocolat) c'est une variente du métaprogramme qui va être mise en place, et le resultat sera différent, et un autre métaprogramme similaire aura été crée (gateau à la vanille). Cela semble avoir à voir avec l'évolution. hum.

Donc le prcessus et le contenu n'entretiennent pas un rapport hiérarchique entre eux, mais s'influencent réciproquement.


Question d'application:
Il devrai alors m'être possible d'appliquer des changements au niveau du cerveau droit en m'exercant chaque jour à écrire proprment avec la main gauche.



Qu'en dites vous?

castorix
21/03/2008, 00h38
C'est bien un autre métaprogramme [changer par adaptation une recette] qui permet en apportant des modifications à un métaprogramme [tarte aux pommes], de définir un nouveau métaprogramme (tarte aux poires, si tu veux bien, car j'en dispose).
L'activation du métaprogramme [changer la recette vers une autre] dépend bel et bien de la circonstance rencontrée. [j'ai déjà mangé toutes les pommes], mais pas exactement, pas simplement du fait que le métaprogramme [recette tarte aux pommes] contienne... une prescription de 1 kg de pommes (pour 6 personnes, je vous rassure).

Le métaprogramme [changer de dessert] tient compte de la contrainte [la femme de mon collègue n'a plus droit au chocolat], puis est influencé par le manque de pommes - autre contrainte - et en effet je ne vois aucun moyen de stratifier simplement les choses (sauf avec un peu de compote entre)...

Le processus et le contenu sont étroitement liés mais en constante redéfinition et réadéquation, compte tenu de la ponctuation temporelle, qui est peut-être plus influente qu'un niveau de valeur (variable analogique).

Ainsi après cette invitation avec tarte aux poires, je pourrai considérer que nous sommes quittes avec ce collègue, qui nous avait reçus à dîner le mois dernier.
A la remarque de son épouse "ce n'est pas grave, j'aurais mangé du gâteau au chocolat quand même, j'y ai droit une fois tous les 15 jours et j'aime beaucoup ça" on pourrait se vexer ou non lorsqu'elle va ajouter "la prochaine fois faites-le, parce que vous m'avez donné envie et frustrée à m'expliquer la recette", selon que l'on considère qu'il n'est pas question de programmer une invitation tant qu'ils ne l'ont pas fait à leur tour... ou que l'on se dit "flûte je l'ai vexée on va remettre ça et je les ré-inviterai"...

ptiassosiebon
21/03/2008, 23h31
[COLOR=navy]Le processus et le contenu sont étroitement liés mais en constante redéfinition et réadéquation, compte tenu de la ponctuation temporelle, qui est peut-être plus influente qu'un niveau de valeur (variable analogique).



je sentais ça comme ça, effectivement. Quoi que pqut-être, c'est pas le facteur temps qui est important, mais ce qu'on choisit d'en faire? Je crois que le temps est un quelque chose d' assez relatif en fait. Ça expliquerais la possibilité d'accélérer les apprentissages sous H, d'employé une séance pour guérir une phobie à la place de quelques années en psychothérapie classique.


Qu'est ce qu'une variable "analogique"? Comment entendez vous le temps par rapport à celle-ci (une variable "..?...")?

castorix
23/03/2008, 01h32
peut-être, c'est pas le facteur temps qui est important, mais ce qu'on choisit d'en faire?
Non, je voulais dire que le choix de la ponctuation définit un cadre nouveau dans chaque hypothèse (cf mon exemple dans le message précédent, est-ce que nous leur devons une invitation ou bien est-ce à leur tour ?).


Qu'est ce qu'une variable "analogique"?
Voyons les définitions de variables analogique d'une part, digitale d'autre part.
Pour donner un aperçu : tu me poses une question : si j'appuie sur un bouton (ou je tape sur un clavier) "oui" ou "non" on peut reconnaître le caractère digital de ma réponse (c'est l'un ou l'autre).

Mais admettons que ce soit oui. Si je le dis doucement ou fort... c'est analogique... (NB je peux en plus le dire sur un ton plus ou moins suppliant, menaçant, enjôleur, sarcastique, colérique, angoissé, amusé, encourageant...)

Chacun de ces adjectifs définit de manière digitale le ton de ma réponse, comme l'adjectif rouge indique la couleur d'une façon abstraite, et ce n'est ni la longueur du mot ni la forme des lettres qui me donne une idée de cette couleur... etc.

Les collègues du forum te donneront peut-être d'autres approches encore.

Pour explorer les merveilles de la communication analogique ou digitale je te recommande très particulièrement la lecture de : Une logique de la Communication (Watzlawick, Beavin, Jackson ; coll. Points au Seuil, format poche).