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amazzir
18/05/2009, 08h59
Bonjour
Quelqu'un aurait il des renseignements concernant le traitement de la maladie d'Alzeimer avec l'hypnose ? En effet il semblerais que la mémoire humaine ne soit pas précisément localisée dans le cerveau.De plus la personne souffrante perd et retrouve le fil de ses souvenirs.Quel pourrait etre l'intention positive de cette maladie ? Y a t il des précedants de traitements hypnotiques ?
Merci d'avance pour votre contribution

Lilala
18/05/2009, 10h57
Bonjour,

Je peux vous répondre sur ce que je connais de la maladie d'Alzheimer, je laisserai d'autres plus expérimentés en hypnose faire le lien avec cette maladie.

La maladie d'Alzheimer est une maladie qui touche l'ensemble du système nerveux provoquant ainsi une dégénérescence des cellules nerveuses et plus particulièrement une atrophie cérébrale. Elle touche l'ensemble des mémoires : court terme, long terme, épisodique, procédurale, sémantique (...) et se caractérise par une agnosie, apraxie et aphasie. Avec l'avancée de la maladie les représentations de mots/choses partent mais en effet, vous avez raison, à certains moments elles peuvent revenir puisque les pulsions (ce qui nous pousse à agir et à être dans la relation) et les affects (ressentis, émotions...) subsistent. C'est en quelque sorte le retour de la pensée vers un pôle perceptif et quand celui-ci est stimulé il peut y avoir, à un certain stade de la maladie, une reminiscence de certaines mémoires.

Je pense en effet que l'hypnose peut être bénéfique mais les personnes souffrant d'Alzheimer sont tellement fragiles psychologiquement, qu'il faut vraiment être 1/ un bon hypnothérapeute, 2/ Avoir été formé à la prise en charge de la personne souffrant d'Alzheimer qui est une prise en charge bien particulière. Mais ce n'est que mon avis cela.
Si cette idée vient de vous : BRAVO!

En ce qui concerne l'IP, il existe plusieurs théories concernant cette maladie. Pour certains la maladie serait une sorte 'de mécanisme de défense' face à des contextes particuliers qui provoquerait un désinvestissement graduel de la pensée du monde extérieur vers l'intérieur. Mais n'oublions pas le biologique...

Voilou, j'espère que les hypnothérapeutes accomplis vont vous répondre... C'est un sujet qui m'intéresse vraiment ! :)

Couchetard22
18/05/2009, 11h19
Bonjour Amazzir et Lilala,
je ne suis ni hypnothérapeute ni médecin, mais j'aimerai rebondir sur le dernier propos de Lilala:
Mais n'oublions pas le biologique...
L'idée d'utiliser plusieurs types de thérapies en convergeance peut, peut-être, apporter un plus aux personnes atteintes par cette maladie.
J'ai pû constater maintes fois les effets positifs, parfois même puissants, de la réflexothérapie plantaire, par exemple, sur des dégénérescences articulaires... Alors, si une des composantes de cette maladie est d'origine biologique...
On ne peux pas savoir tant qu'on a pas essayé!
La réflexo et une technique non invasive.
Tiens nous au courant s'il te plaît, je suis aussi très intéressé par ton questionnement et les développements éventuels.
amicalement

Carl26
18/05/2009, 12h58
Salut tout le monde je suis nouveau ici :)

Peut-on vraiment faire disparaitre la maladie d'Alzeimer avec l'hypnose ?
Désolé si je pose une qustion bête...

Hypnophile
18/05/2009, 13h27
Il y-a un forum qui à l'air pas mal sur cette maladie :

http://www.alois.fr/gp/forum/index.php


Si des thérapeutes sont intéressés par le sujet, je voudrais bien savoir quelle procédure pourrait être utilisé pour soigner cette maladie.

Lilala
18/05/2009, 13h57
Carl26, il n'y a pas de questions bêtes mais seulement des gens qui donnent des informations très partielles... Ce qui a été mon cas dans mon précédent post ! Mea culpa! ;)

Carl26 et Hypnophile, la MA ne se soigne pas (pour l'instant) car c'est une dégénérescence "irréversible" des cellules nerveuses. Nous ne sommes dailleurs pas sûr des causes (viral, lésion, déficit, psychologique? ...).
C'est donc une maladie qui s'accompagne et qui nécessite d'avoir une sensibilisation à la communication/relation d'aide avec le sujet dément.

A l'heure actuelle, il exite des accueils de jour pour personnes souffrant d'Alzheimer qui jalonnent leur journée thérapeutique d'ateliers centrés sur la stimulation cognitive mais aussi des ateliers relaxation, manuel, jeux... Il existe des traitements médicamenteux qui permettent un glissement moins rapide à des stades plus avancés dans la maladie et qui surtout permettent d'atténuer certains troubles de comportement (mais ils ne guérissent pas).

Couchetard22, comme c'est une maladie qui s'accompagne (à mon sens), en effet, toutes les thérapies parallèles me semblent très appropriées. Je n'avais pas pensé à la réflexothérapie!
C'est pour cela que l'hypnose pourrait également être utile et pertinente mais maniée en connaissance de causes.

Gaelic
18/05/2009, 18h21
A priori l'hypnose ne peut pas faire repousser un bras coupé.

Alors pour Alzeimer, ca peut aider, mais ca ne règlera surement pas le problème si il est d'ordre physique (parties du cerveau dégénérescantes). Après, qui ne tente rien n'a rien, et proposer un accompagnement à l'hypnose est certainement une bonne idée. Il peut se passer un miracle, mais bon...

amazzir
18/05/2009, 22h30
Merci pour vos interventions
Ce qui serait interessant ce serait de savoir si un praticien a deja accompagné une personne souffrant de cette maladie.D'ailleurs l'hypnose a t elle deja été utilisée dans l'accompagnement de fin de vie ?

castorix
23/05/2009, 02h00
Bonsoir,

Hypnose en fin de vie ? mais évidemment !
Cependant n'oublions pas de préciser les objectifs !
Le but n'est pas l'hypnose, ce n'est qu'un moyen employé peut-on dire (le comment et non pas le quoi ni le pourquoi).

Personnellement je peux parfois employer l'hypnose chez une personne démente (la dernière fois il y a 3 jours, dame âgée grabataire, ayant perdu la notion du temps et beaucoup de ses capacités de mémorisation) mais rien n'est systématique, à partir d'une certaine sévérité je pense que je n'essaierai pas : en fait on jugera sur place (elle peut encore tenir une petite conversation superficielle, avec des blancs par moments ce qui l'angoisse).

Précisons que pour cette dame, charmante, le propos n'était évidemment pas de la "guérir" (quel sens a ce mot au fait ??) de sa démence ni de sa paralysie ni de ses métastases, mais de la soulager de ses douleurs.

Lilala
27/06/2009, 08h54
Je sais qu'il n'y a aucun lien avec l'hypnose, désolée Amazzir, mais je trouve cet article intéressant dans le sens où il permet d'appréhender la MA sous un angle nouveau.


Alzheimer, maladie infectieuse ?

LE MONDE | 12.06.09 | 14h56 • Mis à jour le 12.06.09 | 14h56


La maladie d'Alzheimer pourrait-elle se transmettre comme une pathologie infectieuse ? C'est la nouvelle hypothèse que soulèvent des travaux expérimentaux chez la souris menés par une équipe européenne et publiés, dimanche 7 juin, sur le site de la revue Nature Cell Biology. L'injection de tissu cérébral contenant la forme anormale d'une protéine humaine, typique de la maladie d'Alzheimer, dans le cerveau de souris saines entraîne la prolifération de lésions caractéristiques. Un phénomène qui rappelle le cas du prion pathologique, responsable de la maladie de Creutzfeldt-Jakob.

Principale cause de démence chez les sujets âgés, la maladie d'Alzheimer résulte d'une dégénérescence des neurones cérébraux, qui provoque la perte progressive et définitive des fonctions mentales, à commencer par la mémoire. Le cerveau atteint est caractérisé par la présence de deux types de lésions. L'une est le développement, entre les neurones, de plaques constituées de peptides bêta-amyloïdes ; l'autre est la formation, à l'intérieur des neurones, d'un écheveau de filaments entremêlés résultant de l'agrégation de protéines dites "tau".

"Dans la maladie d'Alzheimer, il y a la composante "poison", la substance amyloïde, et la mort neuronale, liée aux protéines tau anormales, explique Luc Buée, directeur de recherches au CNRS et directeur de l'unité Inserm U837 au CHRU de Lille. En s'accumulant dans les neurones, la protéine tau anormale entraîne la mort de ces cellules nerveuses, mais pas immédiatement. Pendant des années, elles fonctionnent plus ou moins bien."

Dans la maladie d'Alzheimer, "l'accumulation de protéines tau pathologiques commence autour d'une zone essentielle à la mémoire à court terme (moins d'une semaine), l'hippocampe. Puis, contrairement au simple vieillissement où le phénomène reste localisé, les protéines pathologiques se propagent, envahissent le lobe temporal du cerveau où s'intègrent les diverses informations qui aboutissent à un message compréhensible, puis les autres lobes et le reste du cortex cérébral. C'est toujours le même cheminement", décrit Luc Buée.

L'équipe européenne dirigée par Markus Tolnay (université de Bâle, Suisse) est partie du constat que lorsqu'un neurone atteint meurt, la protéine tau pathologique passe dans l'espace extracellulaire et les neurones voisins captent la protéine pathologique. "Cette protéine porte une signature particulière qui transmet la conformation anormale aux protéines tau normales. Cette réaction en chaîne propagerait ainsi la pathologie", indique Luc Buée.

Afin de tester cette hypothèse, Markus Tolnay et ses collègues ont utilisé deux types de souris transgéniques, ayant la capacité d'exprimer la protéine tau humaine. Mais, pour l'une, il s'agit d'une forme anormale, plus courte, alors qu'elle est normale dans le cas de la seconde. Les souris exprimant la forme anormale développent une neurodégénérescence et des filaments de protéine tau hyperphosphorylée, tandis que celles chez lesquelles la protéine tau est normale ne présentent pas ces anomalies.

L'injection de tissu cérébral contenant la protéine anormale dans le cerveau des souris exprimant la protéine normale entraîne la formation locale de filaments, typiques de la maladie d'Alzheimer, et la dissémination de cette anomalie dans les régions avoisinantes du cerveau. C'est ainsi qu'avait pu être démontrée la responsabilité d'une forme pathologique du prion dans la maladie de Creutzfeldt-Jakob, chez l'homme, ou dans la maladie de la vache folle, l'encéphalopathie bovine spongiforme. La révélation qu'une particule protéique, dépourvue de matériel génétique, pouvait constituer un agent infectieux avait bousculé le dogme qui limitait aux bactéries, aux virus et aux parasites la possibilité de remplir ce rôle.

Pour Luc Buée, cette "hypothèse séduisante" pourrait aussi signifier que "la composante liée à la protéine tau occupe une part plus importante qu'on le croyait dans la maladie d'Alzheimer et que la protéine tau anormale a des effets plus graves lorsqu'elle sort du neurone. Cela implique aussi que le suivi de la protéine tau dans le liquide céphalo-rachidien (dans lequel baignent le cerveau et la moelle épinière) pourrait aider au diagnostic de la maladie. Les espèces toxiques de la protéine pourraient également constituer des cibles thérapeutiques pour une immunothérapie", estime le spécialiste lillois.

L'équipe dirigée par M. Tolnay ouvre une piste nouvelle pour élucider l'origine de la maladie d'Alzheimer. Différentes hypothèses ont été formulées. Elles impliquent des facteurs environnementaux, incluant une exposition à des métaux lourds comme le mercure, et des facteurs génétiques de prédisposition : plusieurs gènes ont été identifiés mais il s'agit de formes familiales rares de la maladie.

Gaelic
27/06/2009, 11h58
Si on lit entre les lignes, un traitement immunothérapique pourrait fonctionner. Donc l'hypnose aussi.
Maintenant, c'est ce que fond les praticiens dans la pratique et leurs résultats qui sont intéressants, plus que la théorie.

castorix
27/06/2009, 16h48
Si on lit entre les lignes, un traitement immunothérapique pourrait fonctionner. Donc l'hypnose aussi.

Oui mais, comme tu le disais, avant que le bras ne soit coupé... enfin, bien avant que la personne ne trouve plus ses mots...

Quant aux traitements médicamenteux de la MA, il est ahurissant qu'il y ait aussi peu d'études conduites sur un usage prolongé des substances...

Par exemple leur "autorisation de mise sur le marché" officielle parle d'une indication possible chez les personnes atteintes de formes modérées (et non sévères) pour des traitements de six mois (au-delà personne ne peut affirmer si cela fait du bien, rien, ou du mal pourquoi pas ?!) et pourtant la quasi-totalité de ces personnes sont traitées durant de nombreuses années !!!

Pour un prix phénoménal, là-aussi injustifiable...

Pour moi la dégénérescence a bel et bien atteint notre système de gouvernement et d'administration, autant que les malheureux malades...

Couchetard22
27/06/2009, 17h50
Avez-vous vu dimanche soir dernier sur la cinq, le film documentaire "les médicamenteurs". Il paraît qu'il peut se télécharger!
C'est édifiant, ce que visent les labo pharmaco, ce sont uniquement des marchés. Un médecin psychiatre (entre autre...)expliquait par exemple comment un médicament qui n'était que de l'aspirine légèrement améliorée, était vendue 25 fois plus cher que l'aspirine de base, ou encore expliquait les rouages marketing qui camoufflaient de plus en plus mal un manque tragique de créativité. Il y a aussi un passge sur les médicaments dangereux qu'on ne retire pas forcément rapidement, business oblige, les affaires sont les affair...
Quand aux essais et tests divers, c'est hallucinant, bref, quand tu écris:
"Quant aux traitements médicamenteux de la MA, il est ahurissant qu'il y ait aussi peu d'études conduites sur un usage prolongé des substances..."
après avoir vu ce film çà ne m'étonne plus et me confirme dans quel monde nous vivons!:mad:

castorix
28/06/2009, 05h20
Et encore, je veux bien comprendre qu'un labo vende plus cher son aspirine s'il a prouvé qu'à tel dosage elle protègerait 20 fois mieux les artères coronaires d'une personne diabétique.
Parce que cela coûte des millions et des millions d'euros de montrer une chose comme celle-là au plan statistique ; et des milliards pour prouver qu'elle serait efficace sur 10 ans avec peu d'accidents hémorragiques !

En revanche le plus souvent ce qui est prouvé c'est par ex. :
- qu'un traitement A protège d'un facteur "x" les patients (donc un prix lui est accordé, assez élevé, tenant compte du coût de la recherche mais aussi des hospitalisations et décès qui seront épargnés)
- par ailleurs qu'un traitement B protège d'un facteur "y" les patients (même principe) ; les ministères acceptent le prix fort aussi !

Or même un lycéen vous dira que statistiquement on ne peut pas imaginer que pour un patient déjà traité par B, d'ajouter le traitement A apporterait encore le facteur de protection "x" (sauf à le re-démontrer).

Conclusion : le prix de A devrait être revu à la baisse (et celui de B aussi) du fait de la concurrence de leurs effets positifs ; ce qui n'est jamais réalisé.
(les labos disent : oui mais ça nous a coûté ce prix là quand même)

En fait les seules baisses (autoritaires) ont lieu lorsqu'un médicament se vend vraiment trop bien (le prix de la recherche étant couvert) et bien sûr lorsque le brevet tombe, à 10 ans du début de l'exploitation, ce qui ouvre le droit aux génériques. Au passage ceci n'est pas toujours correct car ça pousse les labos à tout faire pour faire décoller leur produit à fond, et à toujours essayer de ressortir une nouveauté au moins tous les 10 ans (l'expérience montre que ce sont à présent souvent de fausses nouveautés).

Voilà pour quelles sortes de motifs l'EMDR va décoller : elle réussit à se glisser dans le moule des essais cliniques.
L'hypnose thérapeutique qui ne peut pas (ne veut pas) vraiment se standardiser a priori, ne réussira ce même examen de passage que si elle se glisse elle aussi dans des études cliniques de recherche (efficacité comparée à un médicament ou du moins à l'inscription sur liste d'attente).

Et c'est inutile de protester... la "médecine fondée sur les preuves" n'a pas fini de dicter sa loi...

Regardons du côté des TCC qui sortent déjà par exemple des études de prévention de la dépression : chez des femmes récemment accouchées (prévention du baby-blues) ou encore prévention de la dépression toujours, chez des adolescents dont les facteurs de risque psycho-sociaux sont élevés (!)...

Les TCC se donnent ces moyens là, et si les praticiens de l'hypnose ne le font pas ils ne pourront que déplorer qu'on repousse leur jouet préféré en refusant de l'homologuer... :eek:

Gaelic
28/06/2009, 11h49
C'est très vrai ce que tu dis Castorix. L'hypnose gagnerait vraiment à se faire connaitre du milieu scientifique avec des études comparés, etc...

N'empêche, ceux qui financent la recherche médicale n'ont aucun intérêt à ce que l'hypnose soit habilitée au même rand que les médicaments : ca ne rapporte pas d'argent !
Ou alors elles créeront une école d'hypnothérapie et achèteront l'agrément de l'Etat pour être la seule, et formeront des thérapeutes aux compétences douteuses. Enfin, je ne pense pas que l'hypnose doive tomber das le travers mercantiliste, bien au contraire. Quelque part, mieux vaut que l'hypnose reste une histoire de passionnée et se fasse connaitre par ses résultats sur le terrain plutôt qu'en labo. Mais là encore les différents thérapeutes ont un niveau très hétérogène -certains formations se font en 10 jours, d'autres en 30...).

Souvenez-vous que les firmes pharmaceutiques sont les organismes les plus riches au monde.

Au fait, il existe des études cliniques qui démontrent l'efficacité de l'hypnose il me semble. Mais il y a un vrai débat : l'hypnose doit-elle se faire massivement connaitre, au risque d'être "récupérée" par des intérêts mercantiles, ou rester dans sa semi-confidentialité actuelle ?

castorix
28/06/2009, 23h42
(...) Ou alors elles créeront une école d'hypnothérapie et achèteront l'agrément de l'Etat pour être la seule, et formeront des thérapeutes aux compétences douteuses. (...)

Quelque part, mieux vaut que l'hypnose reste une histoire de passionnée (...)

Au fait, il existe des études cliniques qui démontrent l'efficacité de l'hypnose (...)
l'hypnose doit-elle se faire massivement connaitre, au risque d'être "récupérée" par des intérêts mercantiles, ou rester dans sa semi-confidentialité actuelle ?

Heu... c'est pas une idée un peu paranoïaque, la 1ère phrase, ou j'ai mal compris ? :(

Voyons... est-ce qu'on a le droit de vouloir être utile à autrui ?

... et dans cette idée, la démarche qualité, est-elle inutile ?

Faire reconnaître le sérieux de son travail, ne pourrait donc aboutir d'après toi qu'à se faire récupérer ?!
Mais comment pourrait-on me récupérer contre mon gré ??!

Couchetard22
29/06/2009, 01h03
A part l'industrie pharmaceutique, je ne vois pas qui pourrait avoir cette idée de récup, mais heureusement, çà ne rapporte pas assez et il sont trop sûrs de leur système.
Alors comme le dit Castorix, la seule solution est d'affiner sa pratique afin de démontrer l'efficacité de cette approche thérapeutique.
Et si un jour, des responsables (comme on dit), y voient un intérêt économique, l'hypnose Ericksonnienne sera sur le devant de la scène.
En attendant, tout repose sur la passion et l'engagement personnel des thérapeutes à soulager et guérir(?) leurs semblables.
Les "grosses manips" ne concerne que les secteurs qui representent des profits financiers que nous pouvons difficilement imaginer...

Lilala
29/06/2009, 12h45
Maintenant, c'est ce que fond les praticiens dans la pratique et leurs résultats qui sont intéressants, plus que la théorie.

Ca me fait penser à une phrase que j'avais lu quelque part :

"La théorie c'est quand on comprend tout mais que rien ne marche. La pratique c'est quand tout marche mais on ne sait pas pourquoi"

Et bien sur, le meilleur des deux 2 mondes c'est quand : rien ne marche et on ne sait pas pourquoi ! :)

Sinon en revenant à l'article dans Le Monde je me demande si la théorie infectueuse est aussi fraiche qu'elle ne le semble. Ca ne revient pas tous les 7 ans cette hypothèse ?! Cause ou effet, d'ailleurs ?

Sinon, je pense aussi que des études cliniques standardisées feraient le plus grand bien à l'hypnose. Premièrement, pour prouver de son efficacité et deuxièrement, pour lui redonner de la crédibilité (Encore une histoire de 'relooking'! Et oui! Il faudrait travailler un peu sur toutes ces connotations négatives auxquelles l'hypnose est associée chez les spécialistes et le grand publique)