Voir la version complète : Se libérer de son ADN
Vincent1er
18/07/2009, 02h26
Comment rompre avec les siens?
Et les faire disparaître au plus profond de l'oubli!
Couchetard22
18/07/2009, 07h51
Notre famille, quel qu'elle soit, est le terreau qui nous a permi de grandir, ensuite, comme le dit Kévin, on peut se rendre compte qu'on a le choix, de nos croyances, de nos comportements.
A ce moment, on ne dépend plus de nos racines, nous vivons ce que nous avons à vivre, là où nous porte nos pas.;)
Mets-les bien loin sur ta ligne du Passé, en tout petit petit !
Ils resteront toujours là mais seront devenus lointain. A toi de leur donner l'importance que tu veux.
Vincent1er
18/07/2009, 15h00
Mais comment arrêter de se faire chier?
Quel est ce lien affectif à la con qui nous unis à des êtres avec lesquels nous n'avons aucunes affinités?
Qu'elle est cette culture d'aimer son père, sa mère, ses frères ses soeurs, son pépé, sa mémé, sa tati, son tonton.....Qui me les cassent...De plus en plus...Et qui pourrissent véritablement ma vie?
Quelle abominable dépendance!
-"Pas tout le monde n'a la chance d'être orphelin"- disait Poil de carotte!
Couchetard22
18/07/2009, 16h20
Tout le package de croyances qui nous est transmis depuis notre naissance nous formate et nous fait croire un tas de choses. En général, ce sont beaucoup d'interdits du styles:
"fait pas ci, fait pas çà..." (chanson de Dutronc, çà rajeuni pas, pfeeee [une autre croyance:D])
Cà nous empêche de voir les êtres humains qui sont occultés par nos projections et qui sont eux-même dans un rôle non conscient/non choisi (clin d'oeil à Kévin). Connaître leurs histoires respectives permet si on le veux, de desserrer les liens oppressants.
Cultiver le "silence intérieur" peut aussi desserrer ces liens en créant un espace psychologique, qui en prenant de l'ampleur, permet de ne plus être embarqué par la violance de tes émotions, parce que tu verras venir la vague.
Le conseil de Gaelic est efficace, tu pourras trouver cette utilisation des sub-modalités, par exemple dans le livre de Bandler "Un cerveau pour changer".
Haut les coeurs mon ami, nous arrivons tous dans la matrice à notre naissance, mais il est possible d'en sortir sain et sauf!
La communication, c'est toujours 50%/50%, c'est une constante, comme la vitesse de la lumière. Tu as donc la possibilité de travailler sur tes 50%, c'est énorme, çà ouvre beaucoup de possibles.
Tu peux suivre "le lapin Bandler", il t'indiquera la bonne direction à donner à ton IC.
Bien que n'étant pas dans son cas, je suis à 100% daccord avec Vincent1er.
Tout comme j'ai vu un jour un émission de M. Delarue, où il était question de personnes ayant coupé contact avec leur parents, et qu'il essayait de réunir.
Une femme ne voulait pas du tout parler à sa mère, et avait l'air très stable psychologiquement.
Une super psychologue a alors dit "il est inconcevable de vivre sans sa mère, un jour où l'autre, vous le regretterez" Et Bim! une suggestion! :D
On n'est pas obligé de garder contact avec ses parents, ni avec n'importe qui d'autres. Ce ne sont que des croyances.
Moi je vois une solution très simple pour ton problème. Même pas besoin de réflechir ou quoi. Il suffit de relire ça en transcrivant en affirmative :
Comment rompre avec les siens?
Et les faire disparaître au plus profond de l'oubli!
Avec l'aide d'un thérapeute, car seul, tu risquerais de ne pas trop le faire sérieusement.
Mais comment arrêter de se faire chier?
Quel est ce lien affectif à la con qui nous unis à des êtres avec lesquels nous n'avons aucunes affinités?
Qu'elle est cette culture d'aimer son père, sa mère, ses frères ses soeurs, son pépé, sa mémé, sa tati, son tonton.....Qui me les cassent...De plus en plus...Et qui pourrissent véritablement ma vie?
Quelle abominable dépendance!
Comment ca, ca te fais chier ? C'est pas le rôle d'une famille ! Même de ton point de vue, puisque tu connais des outils pour justement régler ce problème.
Remarque, si ca te perturbe tant, peut-être y-a-t-il une raison ? Comme un message... ou pas ! Seul toi peux le dire.
Comme neofit je ne peux que te conseiller de voir un thérapeute pour régler définitivement cette question.
Bonjour Vincent,
Nous utilisons en hypnose (pour en revenir à cette forme de thérapie) une technique pour déterminer plus finement les objectifs d'une personne - si vous ne la connaissez pas déjà.
Il s'agit de demander à la personne de décrire avec ses propres mots (qui eux-mêmes sont imprégnés de l'histoire/vécu/émotions (...) de la personne) ce qu'il/elle "entend par là" (parce que la carte n'est pas le territoire, Korsybski). Ainsi, que veulent dire pour vous les notions de : famille, rompre et faire disparaître ?
Il n'est bien entendu pas question de thérapie ici... En gardant en tête que je ne connais absolument pas votre histoire, voici quelques pistes de réflexion qui je l'espère, vont peut-être vous permettre de questionner certains fonctionnements chez vous et ches les autres membres de votre famille :
Vous évoquez clairement plusieurs types de liens qui vous unissent : le biologique, le culturel, les affinités ... Quels sont les autres types de liens ? Quels liens sont vitaux pour vous pour que vous caractérisiez votre relation de "dépendance" par rapport au système familial ?
(...)
Comment vont les rêves ? :)
Vincent1er
19/07/2009, 14h33
Arrêter toutes les fois de me dire de consulter un thérapeute puisque toute les fois je vous dis que j'en consulte un...Et depuis longtemps....Quel est celui d'entre eux qui m'a aidé....?????????????????????????????????????????? ?????????????????????????????????????????????????? ???????????????????????????????????????????
Alors????????????????????????????????????????????? ?????????????????????????????????????? Qu'elle est votre réponse??????????????????????????????????????????? ??????????????????????????????????????????
Comme si les thérapeutes étaient une panacée!
Et la reponsabilité la dedans....Vous la mettez où????
Le "LIVRE", en parle bien de "LA RESPONSABILITE"!
Ca veut dire, que seul, on ne vaut rien???Et san sans son "gourou" on n'a pas droit à la vie???????????????????????????????????
Ca ne m'étonne pas qu'une "Psychothérapeute" je dit bien "UNE"...Ait décrété: -" on ne peut pas pas vivre sans sa "MERE".....Tu parles...Elle prêche pour sa paroisse! Qu'elle est son autre raison de vivre si ce n'est que d'exister par rapport à ce (ceux) qu'elle a créé pour se donner une raison de vivre....Parce que seule face à elle même avec si peu d'amour pour sa pauvre carcasse la voilà obligée -par machiavellisme, machination, intrigue...Malhonnêteté- à insuffler dans l'esprit de sa pauvre progéniture qu'elle leur est indispensable au point de les exterminer!
Tu parles d'une mère! Laisser moi rire avec vos "MERE"!
J'aurais tellement préféré avoir deux "PERES"!
Vincent1er
19/07/2009, 15h04
Comme je disais à LILALA en privé: "Les mères méditérranéennes sont des "MONSTRES"!
Pourquoi ne suis-je pas né danois, suedois, norvégien, finlandais, hollandais, anglais, belge, allemand du nord, lituanien!
J'aurais plus mal 'bouffé" c'est sûr....Adieu le couscous, la paella, les spaghetti, canelloni, pizza......................Mais QUELLE PAIX!
Désormais appelez moi: BJORN, OLAF, JOHN, HELMUT (mais du nord), ALEXEï.....
OUF....Vive le Grand NORD!
Bonjour Vincent... Ou Olaf ?! :)
Je pense que vous avez lu un peu vite les divers messages et avez mal interprété les intentions des uns et des autres...
Ceci dit et pour ma part, au contraire de ce que vous me disiez en MP, il est important que compreniez que cela n'est en aucun cas une 'analyse' (à part si vous considérez que la réflexion est analyse?) ! Bien au contraire, relisez mon post et vous y verrez que je précise :
- Que je ne connais pas votre histoire
- Que cela n'est pas une relation thérapeutique, de conseil... Mais qu'au contraire, je vous renvoie des questions (auxquelles aucune réponse n'était attendue, à part pour les rêves) basées sur ce que vous avez bien voulu nous dire.
Maintenant, personne ne vous a destitué de votre capacité à vous prendre en charge, de faire les bons choix, de façon responsable...Encore une fois, basé sur ce que vous avez écrit, il me semble que vous faites tout votre possible pour régler certains conflits qui vous posent problème et je ne peux que vous admirer dans votre démarche.
Tout comme Lilala, je pense que tu as lu un peu vite les messages, et que tu n'as pas compris mon intention.
Regarde pourquoi je t'ai dit de consulter un thérapeute. Et si je t'ai dit ça, c'est par expérience.
Après, au vu de ton agressivité (plus envers toi-même qu'envers moi, mais quand même!), sachant que je ne suis pas thérapeute, je préfère ne plus participer à cette conversation.
Méa culpa, c'est moi qui n'ai pas bien lu votre message :D
Sorry! et je retire ce que j'ai dit!
Neofit,
Maintenant c'est moi qui n'y comprends plus rien ! :D
... (Un peu plus tard!) Je pense avoir compris ! Yippi !
Je précise que c'est mon avis perso :
Prendre la décision ou recommander à quelqu'un de consulter un 'thérapeute' - ce qui dans ce fil partait d'une bonne intention/relation d'aide et de soutien - est connoté (malheureusement) par l'idée négative que la personne n'est plus maître d'elle-même, de ses choix, que c'est un signe de faiblesse ... Vincent le décrit assez bien "les thérapeutes ne sont pas la panacée" !
Pour moi, le "patient" ou "client" reste au centre de sa thérapie. J'entends par là que le simple fait de prendre la décision de commencer une thérapie est déjà un choix décisionnel par lui-même et que cela démontre bien la capacité de la personne à "se prendre en charge", à faire les bons choix pour elle... (...) Comme il me semble important que la personne puisse décider de la régularité des séances, elle est active et non pas passive.
Ainsi, la responsabilité est toujours bien présente ... Du côté du client et du thérapeute.
Mais bon ? Est-ce bien de cela dont il était question ? :-)
Mon ami a rompu avec son père, son frère et sa soeur. Il souffrait beaucoup de ces relations qui ne lui apportaient que peine et colère. Il a longtemps réfléchi et essayé de comprendre. Il n'y est pas parvenu.
Quand il a fini par constater que réellement ça ne pouvait rien lui apporter, il a rompu. Il ne sait même pas si son père est encore en vie.
Maintenant il se porte beaucoup mieux, et il a pu se libérer de ce poids (sans hypnose, ni thérapeute, juste une reflexion éclairée)
On nait dans une famille, il y en a qui sont étouffantes et d'autres qui n'en ont rien à foutre.(heureusement d'autres où ça se passe bien) Pour vous soulager, l'indifférence est la pire des sanctions, car elle est absence de sentiment, et l'étouffement reste néanmoins un sentiment...
Vincent1er
21/07/2009, 14h17
Et désolé de mon caractère!
Mais pourquoi l'hypnose n'y a t'elle rien changé???????????????????????????
Vincent1er
21/07/2009, 14h23
Que l'hypnose me rendait moins "CON"!
Eh bien non, me voilà toujours égal à moi même!
Quelle réussite!
Vincent1er
21/07/2009, 14h48
Je suis pas trop nouveau sur le forum et voilà quelques fois que j'explique bien que j'ai consulté psys et hypno....Donc pourquoi systématiquement me conseiller ce que je fais déjà???????
Moi je me souviens à peu près de qui et qui......Et je sais....A peu près....Qui est qui.....Et je ne réïtère pas les mêmes conseils à une personne qui m'explique qu'elle fait ou à fait le nécéssaire!
Vincent, pardonne ceux qui vous ont à tort donné un conseil que vous suiviez déjà. Ca arrives sur les forums ou parfois c'est compliqué pour certains de retenir quel pseudo a dit quelle chose à quel moment.
Personnellement je suis très visuel et si le pseudo n'a pas d'avatar je me confonds vite les gens :)
Bref, pour en revenir à toi : peux-tu nous dire quel travail tu as précisément fait avec ton thérapeute ? Ca nous aiderait à t'aider. A priori, tous ceux qui prennent la peine de répondre à ton sujet s'intéressent à ce que tu ailles mieux.
Bien à toi.
Vincent, vis-tu toujours chez tes parents?
Bonjour Vincent ! (Que je préfère à Olaf ! Mais c'est perso ça!)
Vous n'avez pas à être désolé de quoi que ce soit ! (Merci pour votre attention en MP) :)
Pour ma part, je suis heureuse de vous retrouver sur ce fil et j'espère que nos contributions (aussi maladroites soient-elles -je parle pour moi) vont répondre à un de vos besoins.
Maintenant, je ne suis pas partisante de l'auto-flagellation alors à partir de maintenant, je m'attends à lire des échanges constructifs... Et plus vite que ça ! ;)
A votre service,
Lilala
Vincent1er
21/07/2009, 21h13
Il n'y a aucune auto-flagellation me concernant....Je suis simplement par moment assez emporté et parfois, à me relire, je me rends compte que l'écrit est fort et peut être perçu comme agressif....Comme NEOPHIT l'a pris de façon percutante c'était question de lui dire que je le comprennais.... Surtout que la dernière fois, alors qu'une participante m'agressait, lui même (ou GAELIC) a pris mon parti. onc c'est vrai qu'il faut rester correct, courtois surtout quand les gens veulent aider! Eh puis c'est vrai qu'en ce moment je passe par des moments"CONS" de ma vie.....Donc par la loi de "qui se ressemble s'assemble": Je suis forcémment "CON".....Mais c'est pas pour toujours!
Vincent1er
21/07/2009, 21h48
Vous savez, il y a pas mal d'humour,de rigolade dans mon expression....Donc il ne faut pas tout prendre au premier degré!
Mon histoire c'est celle d'une mère qui ne veut pas lâcher ses gosses et nous on ne peut pas la laisser seule et on ne vit pas comme on le mérite bien qu'elle soit attachante, super généreuse et qu'on l'aime infiniment!
C'est le drame des méditerranéens car c'est plus fort chez nous et surtout quelque soit la religion. On parle souvent pour ça de mère juive mais c'est faut, qu'elle soit chrétienne ou musulmane c'est idem!
Vincent1er
21/07/2009, 22h17
que ça.....Il y a aussi tous ces automatismes dont nous sommes victimes parce qu'ils nous empoisonnent la vie...Toutes ces choses incontrôlables qui nous viennent de notre génétique! Les manies du grand père, de la tante, du cousin untel etc....! Je ne veux plus hériter d'eux! je veux bien le meilleur mais pas le pire! j'ai pas à avoir les angoisses d'un type ou d'une nana que je ne connaît même pas sous prétexte qu il est mon aîeul....Rien à foutre de son problème qu'il a vécu il y a des lustres! Alors sous prétexte qu'ils mont filé leur sang faut que je m'emmerde la vie! Et on m'explique que c'est comme ça...Pour avoir le meilleur faut aussi endurer le pire! Eh bien moi je dit "MERDE"...Et je leur dit "MERDE"!
FONT CHIER CES "CONS"!
Vincent1er
21/07/2009, 22h32
Tous constater, à l'unanimité, combien j'ai bon caractère et que je ne m'emporte surtout pas!
Je vous prends à témoin!
Je vous le disais bien, je suis doux comme tout et plein de compassion pour mon prochain!
castorix
22/07/2009, 01h07
Bonjour,
Non il ne s'agit pas de kama-soutra...
Vincent nous adresse, en de lyriques envolées, de saisissantes apostrophes qui prennent d'ailleurs certains à la gorge.
Mais la constante en est : une Position victimaire assez bien campée.
Le problème de la position victimaire est que, parfois, on pourrait se laisser prendre à sa propre communication, et s'imaginer (? quand même pas s'imaginer ? :rolleyes:) que l'on n'a pas de moyen d'agir ; je n'ai même pas dit, de réagir.
Nous attendons la suite avec impatience. :)
Vincent1er
22/07/2009, 07h34
Je prends qui à la gorge...? Voilà autre chose!
"Position victimaire bien campée" Alors explique moi, Castorix, dévelloppe! Parce que là c'est du blabla!
Parce que toi t'es pas victime? t'es libre comme tout? Tu fais exactement ce que tu veux...Complètement liberé des tiens, de ces liens génétiques auxquels la plupart de nous ni comprenons rien, de ton INCONSCIENT?
Et bien tant mieux...Explique moi le mode d'emploi car je suis preneur.
Mais, vois tu, quoi que tu me dises, je n'en croit rien...Dans ton expression même, ça sonne faut!
Vincent1er
22/07/2009, 07h40
Quel rapport le kama-soutra? C'est sensé faire rire? Détendre? j'avoue que ce type d'humour m'échappe!
Hello, Castorix ! ... Les deux pieds dans le plat, n'est-ce pas ?! :)
Corriges-moi si j'ai tort, mais tu es en train de dire à Vincent qu'il faudrait transformer un "je suis CON" (position passive/victime) en "je dis NON !" (position active)...
Vincent, je suis marocain, et mes parents sont exactement pareils que les tiens, bien que je ne sois pas dans ton cas, comme je l'ai dit précédemment.
Pourquoi je ne suis pas dans ton cas? Parce que moi j'ai choisi de rompre les liens alors que je suis encore chez eux! Non pas que je ne leur parle plus, mais je sais dire non, et surtout, maintenant que j'en ai la possibilité, je choisis ce que je veux de leur éducation. Je m'affirme.
Tu peux maintenant toi aussi rompre ces liens et t'affirmer.
Pour la position de victime, je suis daccord avec Castorix, c'est simplement que j'attendais un peu avant de te le dire.
Je pense que les tiens sont pareils, mais mes parents aiment bien compatir quand il m'arrive quelque chose.
Je me suis fracturé une jambe étant jeune, bah j'aimais bien qu'on prenne soin de moi.
Mais ensuite, le malheur devient un prétexte pour attirer l'attention. Du coup maintenant, dès qu'on me regarde avec un peu de compassion, et bien j'affirme que je n'en ai pas besoin du tout. Compatir, c'est adopter un comportement condescendant...
Alors tu peux t'en dégager.
Les mamans méditerranéennes comme tu le dis sont hyper-possessives, du coup, on reste hyper-enfant! On ne veut pas grandir, puisque maman ne nous laisse pas le faire, n'est-ce pas? Alors si elle ne veut pas te laisser grandir, grandit tout seul!
Pourquoi dit-on que tu te complais dans ta position de victime? Tu as posé un problème, et dès qu'on s'y est interessé, tu as tout de suite sorti des tirades tout droit tirées d'Andromaque! :D
Ne le prends pas mal, mais je veux simplement te faire prendre conscience que comme beaucoup de dépressifs (ce qui ne veut pas dire que tu l'es...) et comme moi encore un peu maintenant, tu aimes aussi passer pour une victime, parce que du coup on s'intéresse à ta souffrance, et donc ça te donne l'impression qu'on s'intéresse à toi.
Mais sache que ta souffrance n'est pas toi, et qu'il serait préférable qu'on s'intéresse à toi plutôt qu'à ta souffrance. C'est moins désagréable :D
La position de victime est bien trop confortable, alors on veut y rester, y compris si un hypnothérapeute nous aide à en sortir.
Mais si tu t'y complais, tu y resteras, même avec Richard Bandler himself(quoique...)
Je te le garantis, puisque j'ai fait le même travail que toi.
Vis-tu toujours chez tes parents?
Couchetard22
22/07/2009, 20h55
Bonjour Thor,
tu parle de liberté dans un de tes posts, c'est le mot alibi par excellence. Tu peux peut-être lire avec profit "Le mythe de la liberté" de Chogyam Trungpa, çà dépasse largement le cadre bouddhiste.
Et aussi, la communication, c'est toujours 50%/50%, c'est une constante que l'on ne peut dépasser. Mais quand tu es "avec toi-même", tu as 100% de marche de manoeuvre...
amicalement
cordouan
24/07/2009, 10h39
Mais comment arrêter de se faire chier?
Quel est ce lien affectif à la con qui nous unis à des êtres avec lesquels nous n'avons aucunes affinités?
Qu'elle est cette culture d'aimer son père, sa mère, ses frères ses soeurs, son pépé, sa mémé, sa tati, son tonton.....Qui me les cassent...De plus en plus...Et qui pourrissent véritablement ma vie?
Quelle abominable dépendance!
-"Pas tout le monde n'a la chance d'être orphelin"- disait Poil de carotte!
oui vincent, je partage ton point de vue! l'amour, ça n'est pas quelque chose d'automatique: tu fais la bise à tata ou tu reçois une taloche...
alors si de grandes personnes agissent comme ça envers des enfants, ça c'est nul à chier;
non l'amour peut simplement naître du regard que porte une maman sur son nouveau-né; c'est illuminé par le sourire de sa mère que le nouveau-né pourra répondre par un sourire; c'est comme ça que pourra naître la disposition à aimer; mais si l'enfant a une nature un peu sauvage, il faut surtout la respecter comme elle est, car chaque enfant est une conscience, pas un objet qu'on façonnerait, qu'on formaterait à sa guise;
d'ailleurs, l'enseignement de saint Paul exhorte bien les parents à ne pas irriter leurs enfants, mais à les élever dans un véritable amour...
je te le concède, Vincent, ça ne va pas de soi, et la réalité est toute autre...
allez, bonne journée!
Didier
Bonjour à tous !
Petite réflexion à la lumière des divers messages postés ...
Il me semble qu'il est possible de considérer certains liens familiaux sous un angle différent.
"Rompre" a quelque chose de l'ordre de l'irréversible (en tout cas pour un certain temps -comme dans le témoignage de Zoulouk) mais pour Neofit, par exemple, il a gardé un lien avec sa famille, il s'est affirmé...
Ainsi, "rompre", "s'affirmer", "réagir" ne voudrait pas simplement dire que l'on peut aussi penser en terme d'autonomisation des membres familiaux ?
Comment rester ensemble (avec tout ce qu'une famille peut s'apporter) tout en prenant son envol ?
castorix
26/07/2009, 01h41
Ainsi, "rompre", "s'affirmer", "réagir" ne voudrait pas simplement dire que l'on peut aussi penser en terme d'autonomisation des membres familiaux ?
Comment rester ensemble (avec tout ce qu'une famille peut s'apporter) tout en prenant son envol ?
Sans répéter ce qu'a si bien dit Neofit :), je pense que le sujet peut un jour se sentir autonome, c'est-à-dire qu'à ce moment, quoique lui dira sa maman (une de ces phrases du genre : "tu ne viens pas à table, tu n'as pas faim ? il faut que tu manges, tu as encore maigri ! ") il ne se sentira pas manipulé, il pourrait par exemple répondre en souriant : "excuse-moi de descendre en retard, je vous fais attendre" au lieu de "mais je n'ai pas maigri, et cesse de me soupeser de l'oeil chaque fois que je viens, et cesse de vouloir me gaver !"
La position de vie qu'il se sent occuper, et le comportement que le sujet adopte, sont en effet totalement déterminants sur l'attitude de la maman (sans parler de la compagne...) et donc la persistance de ce "comportement de mère juive" ; et cependant je ne le décris pas non plus précisément coupable des éventuelles transgressions ou agressions que les autres réalisent sur lui... :rolleyes: ... il est juste participant à la scène...
La position de vie qu'il se sent occuper, et le comportement que le sujet adopte, sont en effet totalement déterminants sur l'attitude de la maman (sans parler de la compagne...) et donc la persistance de ce "comportement de mère juive"
100% daccord. D'ailleurs, bien que dans ce cas précis, j'aie inversé les rôles entre ma mère et moi, une thérapeute m'a un jour dit "si vous parlez à votre mère comme à une enfant, ne vous étonnez pas qu'elle réagisse comme une enfant."
De même, si je lui parle comme un enfant (qui se sent agressé ou envahi), elle réagira comme un parent surprotecteur.
Elémentaire, mes chers ! :D (Allez, vous êtes Holmes et Watson. Moi je serai Mycroft Holmes!)
Oui, je suis en effet tout à fait d'accord avec vous deux.
Le chemin vers l'autonomie passe avant tout par un élément du système familial (en loccurence une personne) qui vient perturber par ses gestes, comportements, paroles (...) l'équilibre dysfonctionnel du groupe familial pour récréer une différente homéostasie.
C'est en effet une histoire de positionnement (mais pas celui du kama sutra ;)) et comme le dit Neofit, cela passe aussi par la manière dont on s'adresse à l'autre (je parle à la partie : enfant, égale ou adulte de la personne). C'est un nouveau cycle de vie auquel il faut s'adapter et négocier.
Erickson provoquait ces crises en donnant des tâches à faire entre deux séances. La systémique quant à elle mise un peu moins sur la crise mais plus sur la provocation d'un changement au sein du système familial.
Maintenant que nous parlons tous la même langue, je me demande ce qu'en pense Vincent (qui n'est peut-être pas encore revenu du Grand Nord?!) :)
Merci Lilala pour tous ces éclairages.
Parmi les dizaines d'ouvrages qui peuvent aider à avancer, surtout pour quelqu'un qui ne souhaite plus — ou pas en ce moment — d'accompagnement thérapeutique, il y a un petit livre de poche que je trouve très "déculpabilisant" : "Parents toxiques. Comment échapper à leur emprise" de Susan Forward. Différents types de "toxicité" sont analysés. Pas besoin de tout lire : une fois que vous avez trouvé le "profil" de vos parents/de votre mère, vous pouvez laisser tomber les autres ! ;)
Couchetard22
06/09/2009, 17h22
Merci Passage pour cette référence, comme il n'y a pas d'age pour faire le ménage, je vais le commander et en profiter pour l'offrir à mes fils et à leur mère...;)
De mémoire, Dilt a écrit au moins un livre sur ce qu'il appelait les "virus familiaux"(?) ou quelque chose comme çà. Nos praticiens doivent savoir çà.
Coraline
25/10/2009, 09h57
Un jour, lors de ma présentation au début d'un séminaire, j'ai dit (tout en connaissant par avance les réactions que j'allais susciter chez les autres) : "je suis orpheline de père et de mère depuis toute petite et c'est bien car cela m'a permis de devenir ce que je suis. Je pense que si j'avais été élevée normalement au sein d'une famille composée de parents et d'une fratrie, j'aurais subi leur influence et n'aurais pas pu développer ce que, ttrès tôt, j'ai senti en moi". Inutile de vous dire de quelle façon on m'a regardée. Seul l'animateur a eu le courage de dire que lui, comprenait ce que je voulais exprimer.
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