Voir la version complète : Elle n'aime pas l'école !!!
Balustrade
03/11/2009, 14h24
Bonjour à tous !
Ce petit message pour vous demander conseil.
J'ai une petite fille de trois ans (édmi!) qui pleure depuis trois jours à chaque fois qu'on lui parle de l'école, ou à chaque fois qu'elle-même se met à y penser.
La rentrée, c'est dans deux jours, et la dernière fois que je l'ai emmenée à l'école, elle s'est roulée par terre dans le couloir et a fait une jolie "crise" ! :-)
Bon, vous l'aurez compris, j'aimerais bien qu'elle n'associe plus l'école à un endroit de torture d'autant plus que sa maîtresse me dit qu'une fois que je suis partie ça se passe plutôt bien !
J'ai suivi la semaine dernière le stage de Tech1, je suis donc débutante et, j'ai beau relire mes cours comme une bonne écolière que j'ai été, je ne sais pas très bien quoi faire ! Hier soir, j'ai essayé de lui faire des suggestions pour qu'elle s'endorme sereinement, au début je ne parlais pas, j'étais juste en synchro, ce qui marchait pas mal du tout, mais dès que j'ai commencé à lui faire entendre ma jolie voix super englobante, elle m'a dit : "qu'est-ce que tu fais-là? C'est pas rigolo du tout !".
Hum !
Bon, si vous avez des idées, je prends !
N'oubliez-pas qu'elle n'a que trois ans, je suppose que ça doit jouer, je suppose, je n'en sais rien après tout !
Merci beaucoup à ceux qui prendront le temps de me répondre !
Tiphaine
Couchetard22
03/11/2009, 20h29
Bonsoir Balustrade,
les petits enfants sont tous des surdoués de l'hémisphère droit, je te suggère donc de travailler sur toi-même.
Je l'ai vécu avec mes deux fils, si tu "lisse" ta microcommunication et que tu lui envoie beaucoup d'amour et une grande confiance en elle, je pense que çà devrait l'aider.
Les enfants ont tendance à jouer à:
"je suis tel que je pense que tu pense que je suis"...
amicalement
Balustrade
06/11/2009, 18h04
Merci pour tes conseils, je les ai suivis et... tout va bien !
:-)
Parfois, tu as raison, il suffit juste de rassurer la maman !
Vincent1er
11/12/2009, 16h59
L'école c'est la société. Un enfant qui manifeste un rejet de l'école exprime souvent un refus de l'ordre établi!
La mère, c'est l'intérieur. Le père l'extérieur: le rapport aux autres, la société.
Où est le père?
Excusez-moi Vincent mais vous faites ici un bel exemple de projection. Ce n'est pas ericksonien, ni même épistémologiquement correct.
Balustrade
13/12/2009, 13h13
Bonjour !
Vincent, ton message m'a perturbée, et celui de Gaëtan m'a rassurée d'une certaine manière. Je ne sais pas s'il y a ou non projection, mais je sais que le papa de ma fille est présent. Est-ce qu'il représente la loi ou le rapport aux autres ou à la société ? Je n'en sais rien. Je crois que... ni plus ni moins que moi, je dirais ça.
Il se trouve que ma louloute a recommencé à ne plus vouloir aller à l'école. Cette idée la met en colère, la fait pleurer, elle demande souvent si demain il y aura école ou pas, et s'il y a école, elle fait la tête et elle dit son refus.
Tout ceci s'explique, en partie, par mes absences. Je suis actuellement en reconversion professionnelle. En arrêt longue maladie depuis plus d'un an, je suis restée beaucoup à la maison, et j'ai été très présente pour mes enfants. Maintenant, je dois m'absenter une fois par mois pour me former, des absences d'environ une semaine, que mes enfants ne vivent pas vraiment bien, ce que je comprends parfaitement.
Alors, la petite, dans son refus de l'école, je comprends bien qu'elle dit aussi : je ne veux pas aller à l'école parce que je veux rester avec toi à la maison. Je le comprends bien, ça n'explique sans doute pas tout mais il est fort probable que ce soit lié. D'ailleurs, elle dit : "je ne veux pas aller à l'école" sur le même ton qu'elle dit "je ne veux pas que tu ailles à Paris"...
Quand je lui demande pourquoi elle ne veux pas aller à l'école, elle me répond : "parce que j'aime pas ça, j'aime pas tous les jours l'école..." Et quand je lui demande pourquoi elle n'aime pas elle me répond "parce que..." et pas moyen d'avoir une autre réponse !Elle me dit à l'instant (elle est sur mes genoux) que parce que c'EST une réponse...
Si vous avez d'autres conseils, je prends ! :-)
Tout ceci s'explique, en partie, par mes absences. Je suis actuellement en reconversion professionnelle. En arrêt longue maladie depuis plus d'un an, je suis restée beaucoup à la maison, et j'ai été très présente pour mes enfants. Maintenant, je dois m'absenter une fois par mois pour me former, des absences d'environ une semaine, que mes enfants ne vivent pas vraiment bien, ce que je comprends parfaitement.
Alors, la petite, dans son refus de l'école, je comprends bien qu'elle dit aussi : je ne veux pas aller à l'école parce que je veux rester avec toi à la maison.
Bonjour Balustrade,
Et bien, à première lecture de votre post... Je "comprends" deux choses...
D'un côté on a une maman qui quelque part me semble "culpabiliser" sur ses absences dues à cette reconversion professionnelle, et de l'autre, une enfant qui a probablement énormément apprécié d'avoir sa maman à disposition pendant une année complète... et subitement, elle "doit" s'en séparer pour aller à l'école... :(
Ce ne sont bien entendu que MES PERCEPTIONS personnelles et la réponse n'engage que MOI... (je préfère préciser... au cas où on m'accuserait de "camper dans mes certitudes" :)...)
De votre côté... Qu'en est-il EXACTEMENT lorsque vous la mettez à l'école ?? Vous le faites de gaîté de coeur (on met de côté bien sûr le fait que la scolarisation est obligatoire....)ou bien parce-que vos obligations professionnelles ne vous laissent pas le choix ?
Votre fille quant à elle, semble de par son attitude, vouloir vous "punir" de ne plus avoir autant de disponibilité pour elle...
Si l'on conjuge une "éventuelle culpabilité" de votre part avec sa "vengeance" (car la maîtresse vous souligne bien que TOUT VA BIEN lorsque vous êtes partie... donc, le "chantage affectif" vous est bien destiné...;)) on peut en déduire qu'il suffirait qu'elle "sente" que pour vous, cette situation est NORMALE et BIEN VECUE pour qu'elle se rende vite à l'évidence de l'inutilité de son comportement...
Trouvez des arguments qui la mette EN VALEUR sur ce qu'elle fait dans cette école... sur le fait qu'elle a BEAUCOUP DE CHANCE de pouvoir se faire des copains et des copines...de devenir "GRANDE" etc etc... Si vous le faites avec la CONVICTION CHEVILLEE AU VENTRE... Elle "devrait" l'entendre et tout rentrera probablement vite dans l'ordre...
N'oubliez JAMAIS qu'un ENFANT, si PETIT SOIT-IL...COMPREND TRES VITE SE PASSE DANS LE COEUR DE SA MAMAN... et surtout s'il s'agit de ses tourments intérieurs... On pense souvent à tort qu'on peut leur cacher beaucoup de choses alors même qu'ils ont déjà TOUT COMPRIS... ;)
Balustrade
13/12/2009, 21h42
Merci LENA, je réponds directement dans votre message :
[QUOTE=LENA;20900]Bonjour Balustrade,
D'un côté on a une maman qui quelque part me semble "culpabiliser" sur ses absences dues à cette reconversion professionnelle OUI OUI !, et de l'autre, une enfant qui a probablement énormément apprécié d'avoir sa maman à disposition pendant une année complète... et subitement, elle "doit" s'en séparer pour aller à l'école... :( OUI OUI !
Qu'en est-il EXACTEMENT lorsque vous la mettez à l'école ?? Vous le faites de gaîté de coeur ou bien parce-que vos obligations professionnelles ne vous laissent pas le choix ? Lorsque je la mets à l'école, je ne le fais pas de gaité de coeur parce qu'elle pleure tous les matins et qu'elle avance dans la classe, devant la maîtresse, en tirant une gueule de trois pieds de long, en inclinant la tête comme un martyr, et en courbant le dos comme si elle portait dessus tous les malheurs du monde. Evidemment, ça ne me fait pas plaisir, mais une fois cet instant pénible passé, je suis très heureuse d'avoir du temps pour moi, et j'en profite, je ne préfèrerais vraiment pas qu'elle reste avec moi, j'aime pouvoir être libre. Sinon, comme je n'ai pas véritablement d'obligations professionnelles, à part quand je suis en stage, je ne la mets pas à l'école à cause de cela, je pourrais parfaitement la garder avec moi, mais j'apprécie vraiment de pouvoir le faire et d'avoir du temps pour moi, ça me permet d'être plus disponible finalement pour elle, pour eux (j'ai aussi un petit garçon de six ans qui lui adore l'école depuis peu).
Votre fille quant à elle, semble de par son attitude, vouloir vous "punir" de ne plus avoir autant de disponibilité pour elle... OUI OUI OUI !
Si l'on conjuge une "éventuelle culpabilité" de votre part avec sa "vengeance" (car la maîtresse vous souligne bien que TOUT VA BIEN lorsque vous êtes partie... donc, le "chantage affectif" vous est bien destiné...;)) on peut en déduire qu'il suffirait qu'elle "sente" que pour vous, cette situation est NORMALE et BIEN VECUE pour qu'elle se rende vite à l'évidence de l'inutilité de son comportement... J'essaie pourtant de faire comme si , je suppose que je ne m'y prends pas bien...
Trouvez des arguments qui la mette EN VALEUR sur ce qu'elle fait dans cette école... sur le fait qu'elle a BEAUCOUP DE CHANCE de pouvoir se faire des copains et des copines...de devenir "GRANDE" etc etc... Si vous le faites avec la CONVICTION CHEVILLEE AU VENTRE... Elle "devrait" l'entendre et tout rentrera probablement vite dans l'ordre... Je vous promets que c'est ce que j'ai essayé, mais, pour le moment ça ne fonctionne pas !
Merci pour vos conseils, je vais persévérer !
Lorsque je la mets à l'école, je ne le fais pas de gaité de coeur parce qu'elle pleure tous les matins et qu'elle avance dans la classe, devant la maîtresse, en tirant une gueule de trois pieds de long, en inclinant la tête comme un martyr, et en courbant le dos comme si elle portait dessus tous les malheurs du monde. Evidemment, ça ne me fait pas plaisir, mais une fois cet instant pénible passé, je suis très heureuse d'avoir du temps pour moi, et j'en profite, je ne préfèrerais vraiment pas qu'elle reste avec moi, j'aime pouvoir être libre. Sinon, comme je n'ai pas véritablement d'obligations professionnelles, à part quand je suis en stage, je ne la mets pas à l'école à cause de cela, je pourrais parfaitement la garder avec moi, mais j'apprécie vraiment de pouvoir le faire et d'avoir du temps pour moi, ça me permet d'être plus disponible finalement pour elle, pour eux (j'ai aussi un petit garçon de six ans qui lui adore l'école depuis peu).
Est-il possible que votre fille ait "senti" votre "plaisir" d'avoir des moments pour vous ?? (bien légitimes au demeurant.... mais pas dans la tête d'un bout de chou de 3 ans..)
Est-il également possible qu'elle ait pu "entendre" une conversation où vous auriez "vanté" les moments de solitude dont vous profitez lorsque vos enfants sont à l'école ??
Si c'est le cas (et UNIQUEMENT dans ce cas), il faut alors lui expliquer avec ses mots d'enfant qu'une maman aime passer du temps avec ses enfants, mais qu'elle a aussi beaucoup de choses à faire "pas rigolotes du tout" ...(travail, courses, ménage etc etc...) qu'elle doit tout de même les faire pour pouvoir ensuite passer plus de temps avec sa petite famille lorsqu'ils sortent de l'école...
Ensuite, lorsque vous l'accompagnez à l'école... NE VOUS ATTARDEZ PAS... IGNOREZ ses larmes et son comportement... SOURIEZ, RASSUREZ LA en lui disant chaque fois que vous l'aimez très fort et que vous êtes contente de la retrouver bientôt.... ET PARTEZ sans vous retourner... la maîtresse vous dira de toutes façons comment ça se passe... mais EVITEZ DE LE FAIRE DEVANT ELLE...
A 3 ans... On a des oreilles très "affûtées" et on comprend "l'essentiel" d'une conversation mais on ne l'interprète pas comme un "grand"... D'où des comportements parfois qui sont incompréhensibles pour un adulte mais très LOGIQUE par rapport à ce que l'enfant a "traduit" de ce qu'il a entendu...:confused:
Courage et n'oubliez pas que beaucoup de bambins de cet âge "pratique" cette technique de "chantage affectif" et TESTE AINSI l'amour que leur porte le parent... :)
Pascale H
14/12/2009, 10h37
À trois ans, en effet, il est souvent difficile d'obtenir des réponses directes dans un dialogue qui porte explicitement sur le problème... Mais l'enfant sait exactement ce qu'il en est et vous le dira peut-être autrement, en passant par des métaphores, des histoires. Par exemple, si vous utilisez des marionnettes ou des peluches et pour raconter des histoires (même si votre fille ne semble pas entrer vraiment dans le jeu). Cela peut donner quelque chose du genre :
[Vous] — Oh, le petit koala/nounours/poussin est tout triste. Tu sais pourquoi?
[Elle] — Non ???
[Vous] — Moi non plus, mais je vais essayer de deviner... Pourquoi es-tu triste petit koala? C'est parce que tu n'as pas envie de jouer avec tes copains ?
[Vous, mimant la réponse du koala] — Non, c'est parce que je n'aime pas quand ma Maman s'en va...
[Vous] — Ah oui, je comprends cela, quand on grandit, on est content de passer du temps sans sa maman, comme X (un autre personnage) qui est grand et aime bien aller à l'école, mais quand on est petit, ce n'est pas encore facile... Mais pour certains
c'est facile tout de suite parce qu'ils savent qu'ils vont retrouver Maman et Papa après et qu'ils seront très content d'avoir bien joué avec les copains, etc.
Vous pouvez aussi demander à votre fille, si elle n'est pas encore intervenue pour jouer dans l'histoire, ce qu'elle pense qu'on pourrait dire au koala pour le consoler... Et puis continuer l'improvisation en fonction de ce qu'elle vous aura dit...
Quoi qu'il se passe, elle saura que vous entendez qu'il n'est pas facile pour elle de se séparer de vous et elle pourra anticiper le moment où cela deviendra facile.
Mais, comme Lena, ce n'est qu'un idée... Vous allez trouver ce qui convient vraiment à votre enfant...
Balustrade
14/12/2009, 15h32
C'est drôlement gentil à vous de me répondre, merci beaucoup !
Ce matin, j'ai suivi vos conseils et expliqué à ma fille que j'avais ces choses pas rigolotes à faire, ensuite, c'est son papa qui l'a emmenée à l'école et ça s'est très bien passé. Je ne me suis pas vantée de mes moments de plaisirs "solitaires" ;-) mais il est tout à fait possible, voire probable, qu'elle l'ait compris même sans l'avoir entendu .
Pour ce qui est de la "sortie" de la classe, je fais déjà comme vous me le conseillez, je ne m'attarde pas et je suis rassurante.
Balustrade
14/12/2009, 15h34
Pascale, merci également de votre réponse !
Je testerai ce soir ou demain ce que vous me proposez, je l'avais déjà fait pour d'autres soucis mais n'avais pas pensé à le faire cette fois-ci.
Merci pour vos conseils, et si je trouve une autre façon de faire, je le dirai ici, on ne sait jamais, ça peut être utile à quelqu'un d'autre !
si je trouve une autre façon de faire, je le dirai ici, on ne sait jamais, ça peut être utile à quelqu'un d'autre !
ça.... c'est une EXCELLENTE IDEE :)
Il n'y a pas de recette toute faite pour être "parent"... au mieux, on bénéficie des conseils des nôtres, au pire, on apprend "sur le tas"... Mais dans tous les cas... toutes les expériences qui ont abouties à de bons résultats méritent largement d'être partagées... ;)
séraphine
15/12/2009, 00h36
Comme le propose /bPascale, le jeu permet de rentrer dans l'univers de l'enfant et d'appréhender ses mots, ses préoccupations, ses ressentis...
L'école maternelle n'est pas forcément un lieu où les enfants s'ébattent en toutes quiètude : il est un modèle réduit de notre société, votre fillette y trouve rires, jeux et apprentissages de toutes sortes mais elle doit aussi aborder diverses personnalités certainement éloignées de "son" (votre)monde, elle doit composer avec tous ces enfants, avec la maîtresse qui à un fonctionnement propre, l'aide maternelle...
Et puis même si elle retrouve les copains, copines, l'amitié s'apprend...ça ne coule pas de source.
Bref, il se peut que je me trompe mais le sujet déborde le fait de vous avoir moins à elle, de devoir se séparer, il ne faut pas pour autant négliger cet aspect.
Bien à vous.
Balustrade
17/12/2009, 23h23
Merci Séraphine, c'est vrai, ma fille a un peu de mal avec ce monde en miniature et je pense de moins en moins que ce soit uniquement lié à mon absence/présence.
J'ai parlé ce soir avec la maîtresse, il se trouve qu'Aziliz (le prénom de ma fille, pas de sa maîtresse!) est une gamine très introvertie à l'école, très sage, timide, pas d'amis, dans son coin. C'est relativement étonnant parce qu'elle n'est pas comme ça à la maison, mais je sais par expérience que ça ne veut rien dire.
J'ai essayé la méthode proposée par Pascale, le dialoque avec le doudou, et Aziliz m'a expliqué qu'elle aimait bien l'école mais qu'elle n'aimait pas une petite fille en particulier, j'en ai donc parlé avec la maîtresse, et quand la discussion, à laquelle elle assistait, a été terminée, la maîtresse lui a demandé :
- C'est vrai Aziliz, tu n'aimes pas l'école ?
- Non...
- ça ne te plaît pas de faire de la peinture, des dessins, du vélo ?
- Non...
Ce que j'ai bien aimé, c'est que la maîtresse n'a pas essayé de lui faire dire (contrairement à moi!) que l'école c'est génial, elle a dit un truc du genre d'accord, je t'entends, tu n'aimes pas l'école, ça arrive, il y a d'autres enfants comme toi et on n'est pas obligé d'aimer l'école. J'ai bien aimé cette manière de faire.
Conclusion : elle n'aime toujours pas l'école !
et il va bien falloir faire avec ! :-)
Bonjour à tous!
De mon côté, avec les tout petits, j'essaie de créer une aire transitionnelle entre l'enfant et moî-même qui passe très souvent par le jeu - jouets- (comme Pascale en décrivait une technique) ou le jeu de rôle. Ce sont des outils de médiation en quelque sorte -Heureusement que les enfants ont un monde imaginaire qui n'est pas aussi sclérosé que le mien et qu'ils m'apportent toujours matière à travailler :D !-
Pour les jouets on peut utiliser également la pâte à modeler ou le dessin. Le jeu de rôle, c'est un peu le préféré des enfants (et le mien aussi! :D). L'enfant apporte une "histoire" (qui est toujours finalement en lien avec une situation problématique) que nous construisons à deux. Celui-ci attribut les rôles à jouer et nous les jouons. C'est réellement très riche cliniquement. L'idée c'est de construire quelque chose à deux (un peu dans le modèle du Squiggle Game de Winicott -lui c'était des griboullis). De laisser l'enfant exprimer indirectement, avec ses propres modes de communication, ses craintes, ses peurs, ses angoisses (...) par le biais du jeu/jeu de rôle et que l'adulte puisse venir y rajouter "sa touche personnelle" en fonction de ce qui se joue. Hum, c'est pas super clair!... :rolleyes: L'idée c'est de venir soutenir ce qui se passe/dit pendant le jeu.
En ce qui concerne l'hypnose, je n'ai pas essayé. En revanche, pour des enfants un peu plus grands, j'ai essayé des exercices de visualisation. Par exemple, une petite fille avait des peurs le soir en s'endormant (sans rentrer dans les détails) et je lui ai demandé pendant la séance de fermer les yeux et d'imaginer un endroit où elle n'a pas peur avec des gens qu'elle aime et de me décrire tous les détails, le plus possible... Bon, les résultats c'est pour dans 2 semaines mais ce qui est rigolo, c'est qu'en sortant de séance elle a dit à sa mère que je lui avais montré un exercice qu'elle voulait faire tous les soirs!
Bon, voilou quelques idées qui j'espère vous permettront d'en faire quelque chose pour négocier cette nouvelle séparation avec votre fille (après celle de l'accouchement!:)) et pour trouver des solutions pour "faire avec" ses nouveaux collègues à l'école!
Couchetard22
18/12/2009, 15h10
Balustrade, le fils d'un couple d'ami a appris récemment a ses parents qu'il a toujours détesté l'école, étonnement des parents au vu de ses résultats...
Il leur a expliqué qu'il avait rapidement compris que, pour çà dure le moins longtemps possible, il devait "bien travailler à l'école"...
Comme quoi!
Lilala, les enfants nous apprennent effectivement beaucoup, en discutant avec un enfant de ce qui le passionnait, je me suis rendu compte que sa respiration avait changé et que ses pupilles étaient dilatées, çà confirmait les changement que je sentais en moi en leur donnant un sens, il était parti en transe et je le suivais... :D
Alors avec un thérapeute bien initié...!
Balustrade
31/12/2009, 01h54
Utiliser le dessin ou la pâte à modeler, c'est une excellente idée, je n'y avais pas pensé, merci !
J'ai essayé également la visualisation, pour faire partir la peur, il semblerait que ce soit assez efficace, en tous cas sur le moments, puique la peur revient quand même, mais comme ma fille sait que je peux la faire s'en aller, ça se passe mieux, et en écrivant ceci je constate qu'il ne me reste plus qu'à lui apprendre comment le faire seule ! :-)
Merci pour tous ces conseils !
Balustrade
31/12/2009, 01h55
J'aime beaucoup cette anecdote, merci !
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