daniel
02/12/2009, 16h44
Ma tâche
Un jour, un homme est venu avec un boulet au pied gauche.
J'ai fais en sorte qu'il se détache du poids de son passé.
Il s'est attaché à trouver des solutions, faire des liens à des ressources aidantes.
Il a accroché un joli ballon doré à son pied droit et s'est envolé vers sa liberté.
Je m'emploies à délier les gens de leurs problèmes
Et à les relier à leurs solutions intérieures.
Comme quoi relier, délivre.
Retrouver le bon port d'attache et vogué vers la liberté.
Si ma tâche consiste à détacher les gens
Un bon détachant est suffisant
Il faut juste qu'il se rattache à quelque chose de plus plaisant
Parfois une tache, c'est ce qui nous fait briller.
J'aime ma tâche car elle me relie aux gens vivants...
Maude et Lise
J'étais jeune. J'étais dans ma bulle. J'étais un idéaliste.
Lorsque j'ai rencontré Maude. Elle me disait : Rêve ta vie en couleur, va à fond dans ton imagination. Laisse toi rêver l'idéal de toi-même sans te soucier de la réalité. C'est vrai un mot d'elle et je me laisser bercer par mon imagination...de l'autre coté dans une autre dimension. Explorant par mon imaginaire, des personnages extraordinaires, d'autres modes de penser, de vivre, d'agir.
Ensuite j'ai rencontré Lise. Elle m'a dit fonce maintenant...Réalise ce que tu as vu de l'autre coté.
Laisse toi fabriquer ce que l'autre monde t'a dicté. C'est vrai un mot de Lise et je fabriquais ma réalité comme un jeu de construction...Ce qui était vrai à Lise, devenait réel pour moi. J'avais eu Maude et maintenant j'avais les travaux de construction.
Entre Maude et Lise, mon choix est fait. Je choisis les deux. C'est comme un cerveau à double penchants. Le Yin et le Yang...Tout est en transformation. Maude et Lise, une autre manière d'utiliser pleinement son cerveau. Et le cerveau ne s'use que lorsque l'on ne s'en sert pas. Alors, utilisez vos muses...Faites ce qui vous amuse...Et l'histoire nous dira ce qui vous amusez (musée).
Ne restez pas de marbre dans la vie
Et peut-être deviendrez-vous de cire (« Grévin(DM) »)
Vous me direz : Cela dépend des circonstances...Mais toute cire n'est-elle pas à modeler ?
A vous de trouver votre touche, votre patte...Celle qui vous épate !
Que la vie garde de nous une trace...une empreinte. C'est peut être pour cela qu'elle nous est allouée. Pour louable que soient toute vos intentions. Et Tout part d'une bonne intention.
Mi-loup, mi-ange. Quel part de vous-même allez-vous nourrir ?
Echo-Naisance = Auto-hypnose
Je me sentais mal et en fermant le couvercle, je suis entré de l'autre coté de moi-même..
J'ai pris connaissance d'un monde...Un monde plein d'échos...des échos qui donnaient naissance à d'autres aspects de moi-même. C'est comme si je faisais écho-naissance avec moi-même. Je montrais enfin le bout de mon nouveau nez. J'étais dedans et je mettais enfin le nez dehors. Je mettais mon nez au goût du jour. De nouvelles stratégies mentales se mettaient en place pour ne pas rester dans le coin C mais juste évoluer vers d'autres coins du monde, J'allais explorer les quatre coins et revenir dans le monde et danser...Car c'est dans ces moments là que je m'aime...Repérer les bons coins, me laisser bercer par les heureux pères qui font du bien...aller explorer toutes les couches profondes de moi-même car là où la strate agit, c'est bon signe...signe que j'avance Comme si ce que je me représentais à l'intérieur pouvait avoir une incidence à l'extérieur, Mes paroles, mes gestes...même mes silences étaient porteur de moments de grâce et de beauté... En élargissant mon monde, en sortant du coin C, j'allais enrichir ma carte du monde, les coins A, les parties B...Au-delà du toit du monde...Rayonner, mieux communiquer à la ronde. Faire ce que l'influent sait...Et en explorant les profondeurs de toutes ces ressources inconscientes, je puise ainsi à la source de bon air. Débonnaire, je suis car de bonheur, je rayonne. Et de bonne heure, je sors de ma malle enchantée...
C'est un peu comme si je reviens de mon pays natal et je lis un bon livre et j'apprends que je suis quelqu'un de bien...Et ça me met en train pour une bonne journée. Train train quotidien, mais c'est un bon entrain. Et vous savez comme les gens du coin qui vous regarde du bon coin de l'œil, vous motivent...Car les locaux motivent.
Le placard
Moi, je ne sais pas comment vous faites pour entrer dans votre imaginaire. Il existe plusieurs techniques. Il y a bien la technique d'Alice qui consiste à suivre un lapin blanc, le suivre jusqu'à 'à son terrier et laisser courir son imagination. Il y a également une autre technique qu'Alice nous enseigne dans un autre livre, De l'autre coté du miroir. Elle est simple. Il suffit de regarder son reflet dans un miroir et quand celui-ci disparaît, on passe de l'autre coté du miroir. On passe dans une autre dimension, dans un monde que nous créons...le notre. Mais il y a également la technique du placard.
Comme l'a si bien dit un philosophe-conteur-humoriste contemporain, Raymond Devos : « Moi, je m'évade bien que lorsque je suis enfermé... ».
C'était onze du soir, il me semble. J'entends des coups frappés. Curieusement ces derniers ne venaient pas de la porte d'entrée mais du placard du fond. Je l'ouvre...Et là, le balai m'accueille à bras ouvert ainsi que trois ou quatre araignées. Le balai me dit :
Tu sais, on peut aller loin en partant de l'intérieur d'un placard !Et les araignées d'ajouter :
Daniel ! Raconte nous une histoire!
Désolé, je réponds, je n'en connais aucune.Sur ce, le balai me dit :
Grimpe sur mon dos, je t'emmène faire un tour !Je m'y suis sans doute pris très mal. Je m'y suis sans doute pris comme un manche, toujours est-il que j'ai grimpé sur le balai. Nous avons décollé comme sur un air de danse.
Je t'emmène voir un de mes amis, me dit-il, Émile Ton, le Hérisson. C'est un bien gentil compagnon qui nous aide à trouver par nous-même des réponses à nos interrogations, à trouver à l'intérieur de nous des solutions.Emile Ton, nous vit arriver de loin et nous salua. Il était en train de balayer devant sa porte. Il savait qu'il devait faire son ménage intérieur. Un peu comme quelqu'un qui veut faire peau neuve et qui sait parfaitement qu'il doit se débarrasser de ce qui n'est plus utile.
Qu'est-ce qui vous amène, les amis, demanda Emile.
Moi, personnellement, m'entendis-je répondre, c'est un balai !
Moi, je t'amène, ce monsieur car il prétend ne pas savoir d'histoire, dit le balai.
En fait, ne pas savoir d'histoire, c'est déjà savoir qu'on sait déjà des choses sans savoir qu'on le sais déjà, dit le Hérisson.Puis il ajouta :
Nous savons beaucoup de choses sans savoir que nous le savons. C'est un peu comme si une autre partie de nous-même était comme un trésor caché, gardé par un dragon.Et justement en parlant de dragon, ferme donc les yeux et allons voir ensemble ton dragon intérieur.
C'est curieux tout de même où l'imagination peut nous emmener. Je vis une énorme caverne devant laquelle un immense dragon rouge se dressait. Il avait une chaîne et une grosse montre doré au bout de celle-ci.
Et il me dit :
Tu es en retard ! Ça fait longtemps que je t'attends ! En même temps, tu me connais déjà. Tu me vois au cours de tes rêves. J'ai beaucoup de choses pour toi. Je suis le gardien de l'autre partie de toi-même. J'ai quelques conseils à te donner. Il existe en toi des parties sombres donc non encore éclairées. Il faut savoir reconnaître ses parties sombres, les accepter, les remercier. Ensuite que tu les combattes ou les caresses, ses parties sombres sauront te remettre un cadeau...ton joyau intérieur. Va, me dit le dragon, entre dans la grotte, continu ton chemin. Prend cette torche. Tu auras besoin de lumière.Et je suis entré dans la grotte. J'ai cheminé sur un petit sentier rocailleux où je rencontrais parfois des stalactites, celles qui tombent du plafond et d'autres fois des stalagmites, celles qui montent du sol. J'ai marché pendant cinq bonnes minutes qui m'ont paru une heure. A moins que je n'ai marché qu'une heure qui ne m'a paru que cinq minutes. Au bout d'un temps incertain donc, j'ai fait un arrêt net. Et là, Kokoâ, la Reinette m'attendait, quoi ! Elle était devant un étang magnifique. L'eau était belle et limpide.
Coa, coa ! Je te salues, toi qui ne sait pas pourquoi tu es là ? Depuis ton enfance tu as su cheminer sur le chemin qui est le tien. Tu as fais de nombreux apprentissages. Tu as appris à marcher. Tu as appris à lire, à compter. Maintenant, tu sais apprendre facilement. Je vais te demander de construire un radeau pour aller de l'autre coté de cet étang et ainsi continuer tes pas sages vers ton évolution.Et c'est ainsi que j'ai rassemblé des bouts de bois que je trouvais ici ou là, au bord de l'étang. Je les ai attachés avec des lianes. Et c'est un peu comme si je rassemblais toutes les parties de moi-même et que je construisait un autre moi-même. Et sur qui d'autre que moi-même puis-je compter pour aller vers le meilleur. Et je construisais ce radeau avec joie. Je pris aussi une grande branche bien longue qui me servirait de guide-perche pour diriger mon radeau. Et je le mis à l'eau et je me propulsais vers un autre destin, le mien. Arrivé au milieu du lac, il y eut énormément de brouillard, un peu comme quand dans la vie les choses deviennent confuses. J'en profitait pour méditer. Je regardais les nuages défiler comme des idées auxquelles on ne s'accroche pas. Je me reposer. J'écoutais le murmure du vent. C'est au plus profond de la brume que j'aperçus une lumière vers laquelle je me dirigeais. Plus j'approchais, plus apparaissait l'autre bout de l'étang. En fait, la lumière venait d'une petite étoile qui brillait. Elle était dans le bec d'un hibou. Au moment ou je débarqué sur le rivage, le hibou lâcha l'étoile. Il me dit :
Prend-la ! C'est le symbole de ton cheminement intérieur. Elle te rappelleras et te faciliteras les plongées en toi-même quand tu auras besoin de solutions.Et quand j'ouvris les yeux, le Hérisson et le balai m'accueillirent avec un grand sourire. Un peu, vous savez, quand on se réveille après avoir fait un beau rêve, un rêve merveilleux. Un fabuleux rêve.
Le balai me dit :
Il est temps de rentrer !
Au revoir ! me dit Emile Ton, le Hérisson. N'oublie pas de revenir souvent !Le balai et moi sur son dos fîmes le chemin de retour vers le placard. Les araignées nous accueillirent avec des étoiles dans les yeux comme moi.
Alors ! dirent les araignées. Tu as des histoires à raconter.
Oui, c'est vrai, répondis-je. J'ai des histoires plein la tête. Mais il est tard. On verra cela plus tard.Ceci en effet est une autre histoire...
Transe de main
Un beau soir alors que j'étais en train de me laisser aller dans mon imaginaire, tranquillement, les yeux fermés sur la réalité extérieur et partant explorer les richesses de mon inté-rieur. Ma main se leva comme pour manifester plus de présence et m'interpeler sur les choses importantes de ma vie. Elle avait en effet des choses à me dire et les doigts aussi...
Le pouce pris la parole en premier et me dit :
Reprend le pouvoir de ta vie, prend en compte la puissance de tes rêves et de ton pouvoir de réalisation. Qu-est-ce qui te pousse ? En gros arrête de te tourner les pouces et passe à l'action, tout en prenant de temps en temps des pauses dans ta vie. Parfois savoir dire Pouce !Ensuite ce fut au tour de l'index de me dire :
Regarde autour de toi toutes ces choses merveilleuses et belles. Tu peux prendre la direction que tu veux...Oriente ta vie...les choix t'appartiennent...Et le majeur :
Prends conscience de ce qui en toi est grand, noble et beau. Fais grandir tes désirs, amplifie le beau...Laisse toi aller au grand rêve majestueux...Va au sommet de toi-même !L'annulaire quant à lui me dit :
Prends conscience de toutes tes ressources avec qui tu peux faire alliance, t'unir pour mettre en place facilement les choses...fais des liens utiles...Progresse , crois en toi et multiplie les facettes de tes expressions...Et l'auriculaire, le petit doigt me dit :
Fais confiance en ton intuition...C'est comme si je racontais à ton oreille les plus belles histoires de ta vie...Sois à l'écoute de cet éclat de joie à l'intérieur de Toi qui ne demande qu'a s'exprimer. Suis ton clown par le bout du nez.... Rouge comme le fil que tu peux suivre ...parce qu'en devenant acteur de Ta vie, Tu devient capable de tirer les ficelles de Ton propre destin....Parfois quand une main s'agite, on peut être surpris de ce qui nous attend deux mains ?
Cette nuit là, j'ai rêvé que j'étais marionnettiste, reprenant en main le jeu de moi-même...
Ayant la main sur mon JE...
Réflexion autour d'un mot
En anglais, le mot stress veut dire, entre autre : accent, insister sur...
Quand vous avez un problème (avec un accent grave) : êtes-vous stressé ?
Quel genre d'accent mettez-vous sur votre problème ?
Accent aigu...Accent grave...Accent circonflexe...
Circonspect ?
L'accent circonflexe (du latin circumflexus, « fléchi autour ») est graphiquement la réunion d'un accent aigu et d'un accent grave. Ce qui est curieux...si on réfléchit un peu autour du problème, si on relache un peu la pression (stress), on laisse émerger la solution. De l'aigu au grave, faire le tour du problème...Contempler un lac sans ride...
C'est un bon reflex a acquérir.
Et là, chapeau bas ! Chapeau oté devant le e qui reste muet d'admiration. E muet mais pas sans expression. E sorti de la pression. (ex-pression)
Chape ôté, le plomb se transforme en médaille d'or de votre succès. Une autre manière d'exprimer ça beauté...mais là, c'est une autre histoire
Métaphore et auto-hypnose
Il est vrai qu'il n'est pas forcément très utile d'utiliser la métaphore pour se guider en auto-hypnose parce que, on sait, on détermine vers quel objectif on veut aller et on laisse l'inconscient faire très bien ce qu'il sait très bien faire. Cependant il y a des façon de faire qui peuvent faire appel à la métaphore. Et c'est là qu'on peut utiliser la métaphore dite « naturaliste », c'est à dire à quoi correspond mon problème, à quoi me fait-il penser ? Suis- je coincer dans telle situation, est-ce que je me sens comme un lion en cage, est-ce que je ronge mon frein. Cette personne m'envoie des ondes négatives...
Parfois donc pour se sentir bien, il importe donc de sortir de ces métaphores négatives, de les construire soi-même et de se dire comment je fais pour me sentir mieux. Savoir prolonger la métaphore pour s'accompagner vers le mieux être. Ai-je envie de me sentir malicieux comme un joli ruisseau ou tranquille comme peut l'être parfois une petite rivière. Ai-je envie de me dresser fièrement comme un bel arbre au milieu de la plaine. Ou suis-je agité par le vent et comment je peux me calmer. Créer sa métaphore pour s'en sortir, comme on presse une éponge pour enlever l'excédent de stress.
Une autre technique fait plus appel cette fois à l'imagination active comme une sorte de rêve éveillé dirigé. Il est bien entendu que consciemment l'objectif que l'on souhaite atteindre et déjà bien précis et qu'il est préférable de savoir comment on veut se sentir après la transe. Partant de là, on peut choisir un point de départ et un point d'arrivée. A savoir on peut plonger dans un livre, entrer dans une grotte et affronter tous les monstres de la terre et sauver toutes les princesses charmantes que l'on veut, trouver la perle rare et surtout la ramener vers son point d'arrivée qui signal à l'inconscient ainsi qu'au conscient que quelque chose s'est mis en place et qui bien sur enclenche l'état désiré. Savoir se voir triompher de ses démons internes, c'est s'enseigner à gagner en richesse de vie.
Il y a une tribu, les Senoï, qui enseigne que dans nos rêves nous devons nous battre contre nos ennemis et leur demander en échange un cadeau. Parfois il importe de savoir finir ses rêves inachevés, de boucler nos histoires non encore terminées. Comme le dit si bien Richard Bandler dans « un cerveau pour changer », quand vous allez au cinéma et que l'histoire ne vous plait pas, vous pouvez justement utiliser la force de votre imaginaire et utiliser votre cerveau « pour une fois » de manière a terminer le film comme il vous convient.
Alice au pays des merveilles nous enseigne deux façons d'entrer en transe métaphorique. La première c'est de suivre un lapin blanc et de le suivre dans son terrier et cela donne la deuxième forme décrite ci-dessus, à savoir une forme de rêve éveillé. L'autre méthode moins connue d'Alice vient de l'autre livre « De l'autre coté du miroir ». Il consiste a se regarder dans un miroir et lorsque votre image disparaît c'est que vous entrez dans une autre réalité, la votre celle que vous construisez. Il existe également une autre technique que j'ai baptisé la technique du placard. Parfois pour aller quelque part, il suffit de s'enfermer dans un placard. Mais je vous raconterais ça plus tard. C'est une autre histoire...
Un jour, un homme est venu avec un boulet au pied gauche.
J'ai fais en sorte qu'il se détache du poids de son passé.
Il s'est attaché à trouver des solutions, faire des liens à des ressources aidantes.
Il a accroché un joli ballon doré à son pied droit et s'est envolé vers sa liberté.
Je m'emploies à délier les gens de leurs problèmes
Et à les relier à leurs solutions intérieures.
Comme quoi relier, délivre.
Retrouver le bon port d'attache et vogué vers la liberté.
Si ma tâche consiste à détacher les gens
Un bon détachant est suffisant
Il faut juste qu'il se rattache à quelque chose de plus plaisant
Parfois une tache, c'est ce qui nous fait briller.
J'aime ma tâche car elle me relie aux gens vivants...
Maude et Lise
J'étais jeune. J'étais dans ma bulle. J'étais un idéaliste.
Lorsque j'ai rencontré Maude. Elle me disait : Rêve ta vie en couleur, va à fond dans ton imagination. Laisse toi rêver l'idéal de toi-même sans te soucier de la réalité. C'est vrai un mot d'elle et je me laisser bercer par mon imagination...de l'autre coté dans une autre dimension. Explorant par mon imaginaire, des personnages extraordinaires, d'autres modes de penser, de vivre, d'agir.
Ensuite j'ai rencontré Lise. Elle m'a dit fonce maintenant...Réalise ce que tu as vu de l'autre coté.
Laisse toi fabriquer ce que l'autre monde t'a dicté. C'est vrai un mot de Lise et je fabriquais ma réalité comme un jeu de construction...Ce qui était vrai à Lise, devenait réel pour moi. J'avais eu Maude et maintenant j'avais les travaux de construction.
Entre Maude et Lise, mon choix est fait. Je choisis les deux. C'est comme un cerveau à double penchants. Le Yin et le Yang...Tout est en transformation. Maude et Lise, une autre manière d'utiliser pleinement son cerveau. Et le cerveau ne s'use que lorsque l'on ne s'en sert pas. Alors, utilisez vos muses...Faites ce qui vous amuse...Et l'histoire nous dira ce qui vous amusez (musée).
Ne restez pas de marbre dans la vie
Et peut-être deviendrez-vous de cire (« Grévin(DM) »)
Vous me direz : Cela dépend des circonstances...Mais toute cire n'est-elle pas à modeler ?
A vous de trouver votre touche, votre patte...Celle qui vous épate !
Que la vie garde de nous une trace...une empreinte. C'est peut être pour cela qu'elle nous est allouée. Pour louable que soient toute vos intentions. Et Tout part d'une bonne intention.
Mi-loup, mi-ange. Quel part de vous-même allez-vous nourrir ?
Echo-Naisance = Auto-hypnose
Je me sentais mal et en fermant le couvercle, je suis entré de l'autre coté de moi-même..
J'ai pris connaissance d'un monde...Un monde plein d'échos...des échos qui donnaient naissance à d'autres aspects de moi-même. C'est comme si je faisais écho-naissance avec moi-même. Je montrais enfin le bout de mon nouveau nez. J'étais dedans et je mettais enfin le nez dehors. Je mettais mon nez au goût du jour. De nouvelles stratégies mentales se mettaient en place pour ne pas rester dans le coin C mais juste évoluer vers d'autres coins du monde, J'allais explorer les quatre coins et revenir dans le monde et danser...Car c'est dans ces moments là que je m'aime...Repérer les bons coins, me laisser bercer par les heureux pères qui font du bien...aller explorer toutes les couches profondes de moi-même car là où la strate agit, c'est bon signe...signe que j'avance Comme si ce que je me représentais à l'intérieur pouvait avoir une incidence à l'extérieur, Mes paroles, mes gestes...même mes silences étaient porteur de moments de grâce et de beauté... En élargissant mon monde, en sortant du coin C, j'allais enrichir ma carte du monde, les coins A, les parties B...Au-delà du toit du monde...Rayonner, mieux communiquer à la ronde. Faire ce que l'influent sait...Et en explorant les profondeurs de toutes ces ressources inconscientes, je puise ainsi à la source de bon air. Débonnaire, je suis car de bonheur, je rayonne. Et de bonne heure, je sors de ma malle enchantée...
C'est un peu comme si je reviens de mon pays natal et je lis un bon livre et j'apprends que je suis quelqu'un de bien...Et ça me met en train pour une bonne journée. Train train quotidien, mais c'est un bon entrain. Et vous savez comme les gens du coin qui vous regarde du bon coin de l'œil, vous motivent...Car les locaux motivent.
Le placard
Moi, je ne sais pas comment vous faites pour entrer dans votre imaginaire. Il existe plusieurs techniques. Il y a bien la technique d'Alice qui consiste à suivre un lapin blanc, le suivre jusqu'à 'à son terrier et laisser courir son imagination. Il y a également une autre technique qu'Alice nous enseigne dans un autre livre, De l'autre coté du miroir. Elle est simple. Il suffit de regarder son reflet dans un miroir et quand celui-ci disparaît, on passe de l'autre coté du miroir. On passe dans une autre dimension, dans un monde que nous créons...le notre. Mais il y a également la technique du placard.
Comme l'a si bien dit un philosophe-conteur-humoriste contemporain, Raymond Devos : « Moi, je m'évade bien que lorsque je suis enfermé... ».
C'était onze du soir, il me semble. J'entends des coups frappés. Curieusement ces derniers ne venaient pas de la porte d'entrée mais du placard du fond. Je l'ouvre...Et là, le balai m'accueille à bras ouvert ainsi que trois ou quatre araignées. Le balai me dit :
Tu sais, on peut aller loin en partant de l'intérieur d'un placard !Et les araignées d'ajouter :
Daniel ! Raconte nous une histoire!
Désolé, je réponds, je n'en connais aucune.Sur ce, le balai me dit :
Grimpe sur mon dos, je t'emmène faire un tour !Je m'y suis sans doute pris très mal. Je m'y suis sans doute pris comme un manche, toujours est-il que j'ai grimpé sur le balai. Nous avons décollé comme sur un air de danse.
Je t'emmène voir un de mes amis, me dit-il, Émile Ton, le Hérisson. C'est un bien gentil compagnon qui nous aide à trouver par nous-même des réponses à nos interrogations, à trouver à l'intérieur de nous des solutions.Emile Ton, nous vit arriver de loin et nous salua. Il était en train de balayer devant sa porte. Il savait qu'il devait faire son ménage intérieur. Un peu comme quelqu'un qui veut faire peau neuve et qui sait parfaitement qu'il doit se débarrasser de ce qui n'est plus utile.
Qu'est-ce qui vous amène, les amis, demanda Emile.
Moi, personnellement, m'entendis-je répondre, c'est un balai !
Moi, je t'amène, ce monsieur car il prétend ne pas savoir d'histoire, dit le balai.
En fait, ne pas savoir d'histoire, c'est déjà savoir qu'on sait déjà des choses sans savoir qu'on le sais déjà, dit le Hérisson.Puis il ajouta :
Nous savons beaucoup de choses sans savoir que nous le savons. C'est un peu comme si une autre partie de nous-même était comme un trésor caché, gardé par un dragon.Et justement en parlant de dragon, ferme donc les yeux et allons voir ensemble ton dragon intérieur.
C'est curieux tout de même où l'imagination peut nous emmener. Je vis une énorme caverne devant laquelle un immense dragon rouge se dressait. Il avait une chaîne et une grosse montre doré au bout de celle-ci.
Et il me dit :
Tu es en retard ! Ça fait longtemps que je t'attends ! En même temps, tu me connais déjà. Tu me vois au cours de tes rêves. J'ai beaucoup de choses pour toi. Je suis le gardien de l'autre partie de toi-même. J'ai quelques conseils à te donner. Il existe en toi des parties sombres donc non encore éclairées. Il faut savoir reconnaître ses parties sombres, les accepter, les remercier. Ensuite que tu les combattes ou les caresses, ses parties sombres sauront te remettre un cadeau...ton joyau intérieur. Va, me dit le dragon, entre dans la grotte, continu ton chemin. Prend cette torche. Tu auras besoin de lumière.Et je suis entré dans la grotte. J'ai cheminé sur un petit sentier rocailleux où je rencontrais parfois des stalactites, celles qui tombent du plafond et d'autres fois des stalagmites, celles qui montent du sol. J'ai marché pendant cinq bonnes minutes qui m'ont paru une heure. A moins que je n'ai marché qu'une heure qui ne m'a paru que cinq minutes. Au bout d'un temps incertain donc, j'ai fait un arrêt net. Et là, Kokoâ, la Reinette m'attendait, quoi ! Elle était devant un étang magnifique. L'eau était belle et limpide.
Coa, coa ! Je te salues, toi qui ne sait pas pourquoi tu es là ? Depuis ton enfance tu as su cheminer sur le chemin qui est le tien. Tu as fais de nombreux apprentissages. Tu as appris à marcher. Tu as appris à lire, à compter. Maintenant, tu sais apprendre facilement. Je vais te demander de construire un radeau pour aller de l'autre coté de cet étang et ainsi continuer tes pas sages vers ton évolution.Et c'est ainsi que j'ai rassemblé des bouts de bois que je trouvais ici ou là, au bord de l'étang. Je les ai attachés avec des lianes. Et c'est un peu comme si je rassemblais toutes les parties de moi-même et que je construisait un autre moi-même. Et sur qui d'autre que moi-même puis-je compter pour aller vers le meilleur. Et je construisais ce radeau avec joie. Je pris aussi une grande branche bien longue qui me servirait de guide-perche pour diriger mon radeau. Et je le mis à l'eau et je me propulsais vers un autre destin, le mien. Arrivé au milieu du lac, il y eut énormément de brouillard, un peu comme quand dans la vie les choses deviennent confuses. J'en profitait pour méditer. Je regardais les nuages défiler comme des idées auxquelles on ne s'accroche pas. Je me reposer. J'écoutais le murmure du vent. C'est au plus profond de la brume que j'aperçus une lumière vers laquelle je me dirigeais. Plus j'approchais, plus apparaissait l'autre bout de l'étang. En fait, la lumière venait d'une petite étoile qui brillait. Elle était dans le bec d'un hibou. Au moment ou je débarqué sur le rivage, le hibou lâcha l'étoile. Il me dit :
Prend-la ! C'est le symbole de ton cheminement intérieur. Elle te rappelleras et te faciliteras les plongées en toi-même quand tu auras besoin de solutions.Et quand j'ouvris les yeux, le Hérisson et le balai m'accueillirent avec un grand sourire. Un peu, vous savez, quand on se réveille après avoir fait un beau rêve, un rêve merveilleux. Un fabuleux rêve.
Le balai me dit :
Il est temps de rentrer !
Au revoir ! me dit Emile Ton, le Hérisson. N'oublie pas de revenir souvent !Le balai et moi sur son dos fîmes le chemin de retour vers le placard. Les araignées nous accueillirent avec des étoiles dans les yeux comme moi.
Alors ! dirent les araignées. Tu as des histoires à raconter.
Oui, c'est vrai, répondis-je. J'ai des histoires plein la tête. Mais il est tard. On verra cela plus tard.Ceci en effet est une autre histoire...
Transe de main
Un beau soir alors que j'étais en train de me laisser aller dans mon imaginaire, tranquillement, les yeux fermés sur la réalité extérieur et partant explorer les richesses de mon inté-rieur. Ma main se leva comme pour manifester plus de présence et m'interpeler sur les choses importantes de ma vie. Elle avait en effet des choses à me dire et les doigts aussi...
Le pouce pris la parole en premier et me dit :
Reprend le pouvoir de ta vie, prend en compte la puissance de tes rêves et de ton pouvoir de réalisation. Qu-est-ce qui te pousse ? En gros arrête de te tourner les pouces et passe à l'action, tout en prenant de temps en temps des pauses dans ta vie. Parfois savoir dire Pouce !Ensuite ce fut au tour de l'index de me dire :
Regarde autour de toi toutes ces choses merveilleuses et belles. Tu peux prendre la direction que tu veux...Oriente ta vie...les choix t'appartiennent...Et le majeur :
Prends conscience de ce qui en toi est grand, noble et beau. Fais grandir tes désirs, amplifie le beau...Laisse toi aller au grand rêve majestueux...Va au sommet de toi-même !L'annulaire quant à lui me dit :
Prends conscience de toutes tes ressources avec qui tu peux faire alliance, t'unir pour mettre en place facilement les choses...fais des liens utiles...Progresse , crois en toi et multiplie les facettes de tes expressions...Et l'auriculaire, le petit doigt me dit :
Fais confiance en ton intuition...C'est comme si je racontais à ton oreille les plus belles histoires de ta vie...Sois à l'écoute de cet éclat de joie à l'intérieur de Toi qui ne demande qu'a s'exprimer. Suis ton clown par le bout du nez.... Rouge comme le fil que tu peux suivre ...parce qu'en devenant acteur de Ta vie, Tu devient capable de tirer les ficelles de Ton propre destin....Parfois quand une main s'agite, on peut être surpris de ce qui nous attend deux mains ?
Cette nuit là, j'ai rêvé que j'étais marionnettiste, reprenant en main le jeu de moi-même...
Ayant la main sur mon JE...
Réflexion autour d'un mot
En anglais, le mot stress veut dire, entre autre : accent, insister sur...
Quand vous avez un problème (avec un accent grave) : êtes-vous stressé ?
Quel genre d'accent mettez-vous sur votre problème ?
Accent aigu...Accent grave...Accent circonflexe...
Circonspect ?
L'accent circonflexe (du latin circumflexus, « fléchi autour ») est graphiquement la réunion d'un accent aigu et d'un accent grave. Ce qui est curieux...si on réfléchit un peu autour du problème, si on relache un peu la pression (stress), on laisse émerger la solution. De l'aigu au grave, faire le tour du problème...Contempler un lac sans ride...
C'est un bon reflex a acquérir.
Et là, chapeau bas ! Chapeau oté devant le e qui reste muet d'admiration. E muet mais pas sans expression. E sorti de la pression. (ex-pression)
Chape ôté, le plomb se transforme en médaille d'or de votre succès. Une autre manière d'exprimer ça beauté...mais là, c'est une autre histoire
Métaphore et auto-hypnose
Il est vrai qu'il n'est pas forcément très utile d'utiliser la métaphore pour se guider en auto-hypnose parce que, on sait, on détermine vers quel objectif on veut aller et on laisse l'inconscient faire très bien ce qu'il sait très bien faire. Cependant il y a des façon de faire qui peuvent faire appel à la métaphore. Et c'est là qu'on peut utiliser la métaphore dite « naturaliste », c'est à dire à quoi correspond mon problème, à quoi me fait-il penser ? Suis- je coincer dans telle situation, est-ce que je me sens comme un lion en cage, est-ce que je ronge mon frein. Cette personne m'envoie des ondes négatives...
Parfois donc pour se sentir bien, il importe donc de sortir de ces métaphores négatives, de les construire soi-même et de se dire comment je fais pour me sentir mieux. Savoir prolonger la métaphore pour s'accompagner vers le mieux être. Ai-je envie de me sentir malicieux comme un joli ruisseau ou tranquille comme peut l'être parfois une petite rivière. Ai-je envie de me dresser fièrement comme un bel arbre au milieu de la plaine. Ou suis-je agité par le vent et comment je peux me calmer. Créer sa métaphore pour s'en sortir, comme on presse une éponge pour enlever l'excédent de stress.
Une autre technique fait plus appel cette fois à l'imagination active comme une sorte de rêve éveillé dirigé. Il est bien entendu que consciemment l'objectif que l'on souhaite atteindre et déjà bien précis et qu'il est préférable de savoir comment on veut se sentir après la transe. Partant de là, on peut choisir un point de départ et un point d'arrivée. A savoir on peut plonger dans un livre, entrer dans une grotte et affronter tous les monstres de la terre et sauver toutes les princesses charmantes que l'on veut, trouver la perle rare et surtout la ramener vers son point d'arrivée qui signal à l'inconscient ainsi qu'au conscient que quelque chose s'est mis en place et qui bien sur enclenche l'état désiré. Savoir se voir triompher de ses démons internes, c'est s'enseigner à gagner en richesse de vie.
Il y a une tribu, les Senoï, qui enseigne que dans nos rêves nous devons nous battre contre nos ennemis et leur demander en échange un cadeau. Parfois il importe de savoir finir ses rêves inachevés, de boucler nos histoires non encore terminées. Comme le dit si bien Richard Bandler dans « un cerveau pour changer », quand vous allez au cinéma et que l'histoire ne vous plait pas, vous pouvez justement utiliser la force de votre imaginaire et utiliser votre cerveau « pour une fois » de manière a terminer le film comme il vous convient.
Alice au pays des merveilles nous enseigne deux façons d'entrer en transe métaphorique. La première c'est de suivre un lapin blanc et de le suivre dans son terrier et cela donne la deuxième forme décrite ci-dessus, à savoir une forme de rêve éveillé. L'autre méthode moins connue d'Alice vient de l'autre livre « De l'autre coté du miroir ». Il consiste a se regarder dans un miroir et lorsque votre image disparaît c'est que vous entrez dans une autre réalité, la votre celle que vous construisez. Il existe également une autre technique que j'ai baptisé la technique du placard. Parfois pour aller quelque part, il suffit de s'enfermer dans un placard. Mais je vous raconterais ça plus tard. C'est une autre histoire...