Voir la version complète : L'avis des hauts pour débat !
centreconseil
09/01/2006, 08h36
Chers passionnĂs du cerveau et de la conscience !
Ce lien va vous conduire vers des vidĂos sur le sujet.
Des hautes personnalitĂs de la physique
vous expliquent ce qu'il y a dans votre tĂte.
Pour vos remarques et discussions diverses, le dĂbat est ouvert...
Voici donc le lien :
http://webcast.in2p3.fr/physiqueetconscience/index.php?video=accueil.ram
oromasus
28/02/2006, 05h45
GĂnial ce lien !
Merci Centreconseil ! :)
Sympa cette video, merci :wink:
[Hs] Essem, j'oublie pas pour la radio ce soir :)
oromasus
01/03/2006, 03h41
Florin Amzica (UniversitĂ de Laval)
Neurones, glies et vascularisation : trinitĂ au service de la conscience.
A propos des cellules Gliales de type astrocyte, qui se situent entre la synapse et les capilaires sanguins, Florin Amzica dit une chose qui me parrait important de rapporter ici. Je cite l'ensemble du passage et je signale en gras ce qui me parrait particuliĂrement important :
"Dans ce cas, la cellule Gliale astrocyte a des fonctions multiples, Elle s'occupe de la rĂgulation du glutamate dans la fente synaptique, donc Ăa prend du glutamate et Ăa l'internalise dans la cellule gliale, en mĂme temps que le sodium... La cellule gliale est impliquĂe dans le cycle de Krebs : dans la production du lactate, qui est un nutritif essentiel pour le neurone, et en mĂme temps, ce lactate est produit ⥠partir du glucose qui est repris de l'interieur des capilaires. Donc il y a un dialogue continu qui est maintenant trĂs bien connu, et qui sert juste la fonction synaptique. Il est impossible de passer ⥠cotĂ, de l'ignorer, quand on parle de processus cognitifs, qui sont des processus essentiellement consomateurs d'Ănergie ! Donc les astrocytes ont cette fonction intermĂdiaire dans le cycle de Krebs, et dans le recyclage et la regulation du glutamate intrasynaptique."
Je retranscrit ici la conclusion de cet exposĂ :
"regardons les phĂnomĂnes dans leur ensemble, c'est ⥠dire ne pas se limiter juste ⥠un seul type cellulaire. (...) Ăvidement c'est un mechanisme trĂs compliquĂ, et il est trĂs difficile de dire quelle est la part de chacun des ĂlĂments, mais Ăa peut produire une hypothĂse ou permettre de proposer un mĂcanisme, qui est celui oË, en mĂme temps vous avez des neurotransmetteurs qui agissent au niveau des membranes, mais vous avez aussi des phĂnomĂnes de modulation autour des membranes, comme par exemple celui exercĂ par le flux sanguin cerebral, qui augmente l'irrigation du cerveaux, qui augmente le trafic de potassium du milieu intra cellulaire vers l'intĂrieur du capilaire, et qui produit une hyperpolarisation gliale.
Donc pendant l'Ătat de veille, ce que je vous donne comme message final, vous n'avez pas seulement des synapses neuronales qui commencent ⥠dialoguer d'une certaine faĂon, mais vous avez Ăgalement, un milieu extra neuronal, qui se met en place et qui crĂe des conditions pour que la communication neuronale se passe de faĂon differente."
Conclusion : Les Ătats associĂs de conscience pourront Ătre mieux compris en prenant Ăgalement en considĂration :
> Le dialogue continu entre tous les ĂlĂments du parenchyme
> La modulation execrĂ par les cellules gliales sur les neurones
> L'apport vasculaire et glial ⥠l'excitabilità neuronale
oromasus
01/03/2006, 08h56
Alain Berthoz (CDF)
StratĂgies cognitives et rĂfĂrentiels dans la perception et la mĂmoire de l'espace.
H. PoincarĂ : "Localiser un objet dans l'espace, c'est simplement se reprĂsenter les mouvements qui seraient nĂcessaires pour l'atteindre. Ce n'est pas une question de se reprĂsenter les mouvements eux mĂme mais simplement les sensations musculaires qui les accompagnent." La science et l'hypothĂse (1907)
A. Einstein : "PoincarĂ a raison... L'erreur fatale qu'une nĂcessitĂ mentale, prĂcĂdant toute expĂrience, est ⥠la base de la gĂomĂtrie Euclidienne... est due au fait que la base empirique sur laquelle repose la construction axiomatique de la gĂomĂtrie Euclidienne fut oubliĂe.
La gĂomĂtrie doit Ătre considĂrĂe comme une science physique dont l'utilitĂ doit Ătre jugĂe par sa relation ⥠l'expĂrience sensible. " (Conceptions scientifiques Flammarion p.29)
L⥠aussi, jĂ*ai retranscris une partie de lĂ*exposĂ dĂ*Alain Berthoz, et jĂ*ai mis en gras les passages qui on retenus tout particuliĂrement mon attention :
"Voil⥠donc le dĂfit qui est le notre : comprendre aujourd'hui ces mĂcanismes, pour une part conscients et de l'autre inconscients, qui nous permettent de nous mĂmoriser des trajets. Je vais vous donner quelques exemples d'approches que nous faisons, sur le premier type de stratĂgie. C'est celle qui nous permet de nous rappeler les mouvements que nous avons faits dans un trajet. Cette stratĂgie cognitive, exige la mĂmoire des mouvements associĂs avec des repĂres, des Ăpisodes, j'ai dis que c'Ătait la mĂmoire kinesthĂsique. Ce problĂme est tellement complexe ⥠rĂsoudre, que nous sommes arrivà ⥠la conclusion qu'au cours des quelques millions d'annĂe de l'Ăvolution, la nature, enfin... avait fait des simplifications pour diminuer la complexitĂ de cette neurocomputation, et je vais vous donner quelques exemples, de ces simplifications, qui permettent au cerveau aujourd'hui de mieux mĂmoriser les mouvements du corps physique dans l'espace physique, et ses relations avec l'espace."
La stratĂgie Ăgocentrique de route
Exige la mĂmoire des mouvements associĂe avec des repĂres et des Ăpisodes : "mĂmoire kinesthĂsique".
HypothĂse :
L'Ăvolution, pour simplifier la COMPLEXITE de la neurocomputation ⥠trouvĂ des simplifications.
> CrĂer des modĂles internes du corps mais aussi des lois de la physique
> Diminuer le nombre de degrĂs de libertĂs ⥠contrĂler
> CrĂer des rĂfĂrentiels mobiles (Elie Cartan)
> SĂparer les variables ( Translation, rotations, distance, direction, ou combinaisons de ces variables en variables composites ) Les coupler entre elles.
> SĂlectionner le canal pertinent (vestibulaire, visuel, etcĂ) pour chaque tâche.
> Choisir une stratĂgie de route ou de carte en fonction des informations disponibles et de la tâche.
Je viens de regarder la vidĂo :
Le style de discours des intervenants est tellement :roll: :( universitaire.
Expliquer pendant 15 minutes pourquoi on a intitulĂ notre intervention ainsi ... puis pendant 10 minutes, rendre hommage aux confrĂres, ...
Un langage assez mort. Jamais une affirmation n'est illustrĂe par l'expĂrience, par la rĂfĂrence au concret, ce qui est une faute grave en phlosophie des sciences, il me semble, car elle permet de risquer de parler pour ne rien dire sur un sujet dont on ne sait rien pendant des heures sans s'appercevoir qu'on n'apporte rien au dĂbat in fine, mais qu'on donne juste l'iilussion ⥠une poignĂe de collĂgues qu'on appartient ⥠un groupe dont la connaissance et la reflĂxion n'est pas accessible au commun des mortels. En effet, puisque cette rĂflexion n'existe pas ... ou peu.
Et au milieu de cela, il y a quelques reflĂxions intĂressantes ... si le ton hĂsitant et monotone des locuteurs ne vous a pas endormi. Un peu de passion dans la voix que diable ...
Des dĂbats sur la faĂon d'apprĂhender la notion prĂliminaire ⥠l'Ăbauche d'une rĂflexion incertaine sur le concept abstrait qui soutend la possibilitĂ d'une approche thĂorique d'un problĂme. Alors que si on part de l'expĂrience, on peut mener une vraie rĂflexion sur le problĂme lui-mĂme, mĂme ⥠un niveau philosophique.
C'est dommage que cela noie les phrases intĂressantes sous un flux de language vague et non signifiant typiquement universitaire.
Christophe
01/03/2006, 11h30
J'hĂsitais ⥠aller cliquer sur le lien ou aps. Meric Antoine, tu m'as fait gagner du temps :D
Nicolas Kent
01/03/2006, 11h52
Il est fort Antoine pour faire des rĂsumĂs :)
Merci Toinou :D
oromasus
02/03/2006, 04h39
C'est vrai ce que tu dis en effet Antoine (75) ! Ces chercheurs n'ont visiblement pas entendu parler de la PNL :lol:
ParticuliĂrement le psychologue, dont le discours est incomprĂhensible et qui s'embrouille avec des schĂmas pourtant sensĂs clarifier l'exposĂ. Quand on pense que c'est ⥠partir de thĂses comme la sienne que les gens sont soignĂsĂ :shock:
La fin de son discours revient d'ailleurs un peu ⥠dire qu'⥠chaque cas pathologique, correspond une solution mĂdicamenteuse. Lamentable !!!!
Il y a cependant dans le flot d'informations, quelques ĂlĂments particuliĂrement intĂressants pour ce qui me concerne. Je les rapporte ici sans commentaires, rĂservant ceux-ci pour ma rĂflexion globale. Comme certains d'entres vous l'aurons compris, je nourris une rĂflexion sur la conscience, et celle-ci doit bien entendu forcĂment intĂgrer les conclusions des scientifiques.
oromasus
02/03/2006, 06h17
Michel Cabanac (UniversitĂ de Laval)
Origine de la conscience dans la phylogenĂse : arguments expĂrimentaux.
Michel Cabanac donne ses dĂfinitions de ce quĂ*est la conscience, puis de ce quĂ*est une Ămergence, avant de se lancer dans la dĂmonstration de sa recherche concernant lĂ*Ămergence de la conscience dans la phylogenĂse. Voici ces dĂfinitions retranscrites :
DĂfinition de la conscience :
La conscience est un objet ⥠quatre dimensions. Un objet abstrait, qui se situe dans notre cerveau, et qui possĂde quatre dimensions.
La premiĂre dimension est une dimension non paramĂtrique, cĂ*est la qualitĂ de lĂ*objet. Cette qualitĂ est une sensation, cĂ*est un rappel mnĂsique, cĂ*est une vision des couleurs, cĂ*est lĂ*audition dĂ*un confĂrencier rasoir. QualitĂ, dĂfinie la nature de lĂ*objet prĂsentement dans la conscience.
La deuxiĂme variable (les trois variables suivantes sont des variables paramĂtriques), est lĂ*intensitĂ. Bien entendu elle peut Ătre Ăgale ⥠zĂro, dans quel cas, plus de conscience. Mais elle peut Ătre plus ou moins intense, et lĂ*intensitĂ dĂcrit la grandeur de lĂ*objet prĂsent dans notre conscience. Si un lion entrait dans cette piĂce, vous auriez vite vu que lĂ*intensitĂ de cette stimulation prime sur tout autres, et vous comprendriez immĂdiatement que je ne plaisante pas en parlant de variable paramĂtrique. LĂ*intensitĂ serait immĂdiatement accessible.
La troisiĂme dimension, est lĂ*hĂdonicitĂ. LĂ*hĂdonicitĂ peut Ătre nulle. Elle peut Ătre positive, elle peut Ătre nĂgative. CĂ*est la seule qui peut Ătre nulle ! Si la qualitĂ nĂ*existe pas, il nĂ*y a pas de conscience, si lĂ*intensitĂ est zĂro il nĂ*y a pas de conscience, en revanche on peut trĂs bien avoir ⥠lĂ*esprit un objet mental qui nĂ*est ni agrĂable ni dĂsagrĂable. Mais en gĂnĂral, tout objet possĂde cette dimension plus ou moins grande, mais elle la possĂde nĂanmoins. Mais ce nĂ*est pas un prĂ requis.
La derniĂre dimension, cĂ*est bien entendu la durĂe, cĂ*est le temps.
Alors ces quatre dimensions, la qualitĂ dĂcrit le stimulus lorsquĂ*il sĂ*agit dĂ*une sensation, ou lĂ*objet. LĂ*intensitĂ dĂcrit sa grandeur. LĂ*hĂdonicitĂ, agrĂable/dĂsagrĂable, dĂcrit lĂ*utilitĂ pour nous, dans lĂ*instant ou dans le futur, dĂcrit lĂ*utilitĂ de lĂ*objet mental. Positif utile, nĂgatif nuisible, nulle inutile indiffĂrent. Et bien entendu, la durĂe dĂcrit la durĂe de lĂ*objet de conscience.
DĂfinition de lĂ*Ămergence :
Le deuxiĂme vocable qui va nous prĂoccuper est celui dĂ*Ămergence. QuĂ*est ce quĂ*une Ămergence ? On appelle Ămergence, lĂ*apparition dans un systĂme (ensemble dĂ*ĂlĂments rĂunis entre eux par une loi), de propriĂtĂs imprĂvisibles ⥠partir des propriĂtĂs individuelles des ĂlĂments composant le systĂme.
Conclusion :
La conclusion de ses observations faites en laboratoire, et dont le but Ătait de mettre en Ăvidence la prĂsence des quatre propriĂtĂs de la conscience chez des animaux, est que la conscience est une Ămergence qui date de 200 millions dĂ*annĂe, et qui se produit en premiers chez les reptiles. Point de conscience chez les batraciens, et encore moins chez les poissons.
Question :
Une question dĂ*un spectateur : A propos du fait que les araignĂes sont sensible ⥠la rotation de la terre, par la force de Coriolis par exemple, et quĂ*elles tissent leur toile dans un sens dans lĂ*hĂmisphĂre nord de la terre, et dans lĂ*autre dans lĂ*hĂmisphĂre sud, il pose la question, est ce quĂ*il ne serait pas possible que plus les animaux sont petits, plus leur conscience est vaste.
RĂponse : Il ne faut pas confondre sensation et sensibilitĂ. (Ă) Une sensibilitĂ nĂ*est pas nĂcessairement une sensation. Une sensation, cĂ*est une sensibilitĂ qui passe dans la conscience. On peut trĂs bien avoir une organisation de type rĂflexe, fondĂe sur des sensibilitĂs, qui ne sont pas des sensations. Et je pense que cĂ*est ce qui se passe chez les arthropodesĂ
oromasus
02/03/2006, 08h16
Alain Prochiantz (ENS)
La cognition au regard du dĂveloppement des individus et de l'Ăvolution des espĂces.
DĂs le dĂbut de son exposĂ, et en rĂsonance avec celui de Michel Cabanac, Alain Prochiantz dit ceci ⥠propos de la conscience :
ÂŽ Je ne pense pas que Ăa a ĂmergĂ y a 200 millions dĂ*annĂes, je pense que Ăa a ĂmergĂ avec les bactĂriesĂ C'est-âĄ-dire il y a 3 Milliards dĂ*annĂes ! ÂȘ
A propos de la plasticitĂ du cerveau, je retiens cette petite rĂflexion :
ÂŽ En fait il faut toujours se stimuler entre le thalamus et le cortex, avec ces boucles rĂtroactives, (Ă) et je suis assez confiant que effectivement, si on passait pas notre vie ⥠se raconter qui nous sommes, c'est-âĄ-dire ⥠nous restimuler depuis le thalamus, parce que y a le milieu intĂrieur... La grande invention de lĂ*Ăvolution, cĂ*est quĂ*on peut se raconter des histoires. Voil⥠! LĂ*homme cĂ*est le seul animal qui peut se raconter des histoires. Ma maman quand jĂ*Ătais petitĂ etcĂ Ca peut Ătre totalement fantasmĂ, mais Ăa vous crĂer une personnalitĂ. Il faut toujours restimuler le truc, hein, et si on arrĂte, je sais pas sĂ*quĂ*y sĂ*passeĂ ?
Parce que vous avez vu que si jĂ*arrĂte le passage dĂ*ETX2, je redeviens plastique. ÂȘ
[/b]
Christophe
02/03/2006, 08h51
Alain Prochiantz, c'est celui qui parle ⥠peu prĂs normalement. C'est bien.
:)
oromasus
02/03/2006, 09h50
Stanislas Dehaene (CDF)
L'imagerie cĂrĂbrale et la transition dynamique du non-conscient au conscient.
Encore une nouvelle dĂfinition differente de la conscience :
ÂŽ Je vais avoir ici une dĂfinition beaucoup plus Ătroite de la conscience, je vais considĂrer quĂ*au sein de la vie mental, il existe des Ătats conscients qui sont en fait une petite fraction des Ătats du cerveau, parmi un trĂs grand nombre de traitements qui sont rendu possibles dans le cerveau, qui sont non-conscients. Donc il sĂ*agit de faire la diffĂrence entre ces deux types dĂ*Ătats. ÂȘ
Suite ⥠la prĂsentation dĂ*un stimulus ⥠un sujet dĂ*expĂrience, et grâce ⥠la technique dĂ*imagerie cĂrĂbrale, Stanislas Dehaene observe que des zones du cerveau sont activĂes dans des rĂgions profonde, et que cette activation peut ensuite atteindre des rĂgions plus proches du cortex et particuliĂrement du cortex prĂfrontal, pour ensuite rĂsonner de nouveau dans les zones plus profondes et permettre le maintient dĂ*une activitĂ qui serait la sphĂre du conscient. A la suite de ces expĂriences, plusieurs observations peuvent Ătre faites :
ÂŽ Plusieurs propriĂtĂs sont tout ⥠fait intĂressantes dans cette simulation, jĂ*en mentionnerais juste une qui est la notion dĂ*allumage tout ou rien. Ignition ou allumage, donc cĂ*est le phĂnomĂne quĂ*on vient de dĂcrire, donc la capacitĂ dĂ*entrer en rĂverbĂration, et les physiciens que vous Ătes, comprendront trĂs facilement quĂ*il y a un seuil dans ce type de systĂme, si il y a pas assez dĂ*activitĂ qui rentre, et bien on ne va pas avoir ce phĂnomĂne dĂ*allumage, on va juste avoir la propagation du bas vers le haut. Au-del⥠de ce seuil, on va avoir dĂ*un seul coup lĂ*embrasement du rĂseau, et lĂ*entrĂe en activitĂ collective de beaucoup de ces rĂgions. Alors mĂme ⥠stimulus constant, vous pouvez avoir cette variabilitĂ tout ou rien, parce quĂ*il y a du bruit dans le systĂme, une variabilitĂ spontanĂe, et donc, mĂme ⥠stimulus constant, vous pouvez soit basculer dans lĂ*Ătat haut, soit rester dans lĂ*Ătat bas et vous voyez que cĂ*est vraiment une distribution bimodale, avec peu dĂ*Ătats intermĂdiaires occupĂs. Donc on prĂdit avec ce modĂle, une distribution tout ou rien, de la capacitĂ dĂ*accĂder ⥠cet espace de travail conscient.
Autre prĂdiction intĂressante, cĂ*est ce qui se passe au niveau central en terme de compĂtition entre les stimuli. MĂme si les chaĂnes de traitement initiales sont sĂparĂes, le modĂle postule quĂ*il y a un unique espace de travail global central, dans lequel les stimuli ne peuvent rentrer quĂ*un ⥠la fois . CĂ*est une situation tout ⥠fait remarquable, dans laquelle, Ăvidement le cerveau est constituĂ de 10 puissance 10 processeurs neurones individuels, il est constituĂ dĂ*une trĂs grande variĂtĂ dĂ*aires cĂrĂbrales, qui toutes fonctionnent en parallĂle, mais le postula, cĂ*est que lĂ*architecture du systĂme fait quĂ*au centre, et bien on le transforme en un systĂme sĂriel, capable de traiter lĂ*information Ătape aprĂs Ătape, mais une chose ⥠la fois. (Ă)Dans un intervalle de 200 ⥠300 millisecondes, et bien on va pouvoir monter que vous nĂ*accĂdez quĂ*a la conscience dĂ*un objet ⥠la fois. ÂȘ
Conclusions :
ÂŽ Je voudrais donc postuler, que lĂ*accĂs ⥠la conscience correspond ⥠une transition dynamique, rapide, violente, dans lĂ*activitĂ collective dĂ*un rĂseau de neurones. Je postulerais donc que cette reprĂsentation est consciente si elle gagne une forme de compĂtition centrale, dans laquelle y a de nombreux stimuli qui bombardent le systĂme, et l⥠un seul dĂ*entre eux ⥠la fois peut entrer dans ce systĂme central, et donc dans ce cas l⥠active une reprĂsentation distribuĂe, auto soutenue, mĂtastable, une assemblĂe de neurones mĂtastables. (Ă) Donc lĂ*accĂs ⥠ce systĂme est tout ou rien, constitue un goulo dĂ*Ătranglement dans le traitement de lĂ*information. Les aires visuelles prĂcoces, mais pas seulement elles peuvent Ătre activĂes en lĂ*absence de conscience. Et a divergence entre traitement conscient et non-conscient survient vers 200 ⥠300 millisecondes, avec une allure de transition de phase stochastique, mais l⥠cĂ*est vous les spĂcialistes, jĂ*espĂre que nous pourrons collaborer pour dĂcrire mieux ce type de phĂnomĂnes. ÂȘ
centreconseil
04/03/2006, 08h06
Et puisque vous aimez les vidĂos que je vous ai communiquĂ
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