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Voir la version complčte : " PROBLEME"



PRETET
17/01/2007, 14h36
La plupart d'entre nous , quel que soit le contexte ( thÈrapeutique ou non) avons eu ou entendus dire de la part d'une tierce personne, j'ai un "PROBLEME".

Selon vous, que signifie le mot "PROBLEME"? qu'est-ce qu'un "PROBLEME" ? votre avis m'intÈresse.


Pour ma part, voici une "premiÈre vision " du " PROBLEME" que je dÈvelopperai dans quelques jours.

Il m'a fallu de nombreuses annÈes pour m'autoriser ‡ croire aujourd'hui qu'un "PROBLEME" en soi ... n'existe pas!

Le ballon et lancÈ.

Nicolas
17/01/2007, 15h52
Un problËme ? c'est un exercice permettant de trouver une solution !

j'en suis restÈ ‡ la vision du "problËme de mathÈmatique", elle peut sembler smpliste mais elle donne un Ètat d'esprit qui me semble interessant.


Le balln rebondi :P

Nicolas

Antoine
17/01/2007, 16h36
Cher Pretet,

Connaissez-vous la technique de suggestion indirecte trËs chËre ‡ Erickson, que l'on appelle le saupoudrage ?

Votre message contient un grand nombre de fois la suggestion de problËme et en majuscules qui plus est. Est-ce ‡ dessein ?

Philosophiquement parlant, le problËme est une situation qui pose question, et appelle une solution, une rÈsolution, tout comme l'"Ènigme". Ce sont des modes particuliers de l'"Èpreuve". En tant que tels, ils sont le meilleur rempart contre la stagnation et la routine.
La performance d'un athlËte perchiste n'a d'intÈrÍt que parce qu'il y a une barre ‡ franchir, et que celle-ci n'est pas trop basse pour Ítre trop facilement franchie. Ce qui pour les autres serait un obstacle difficile, est pour l'athlËte un problËme stimulant. Et la satisfaction qu'il tire du franchissement de la barre est inversement proportionnelle ‡ la certitude de pouvoir la franchir avec facilitÈ. C'est la difficultÈ qui augmente la progression.

Le problËme est souvent pris dans le sens d'une pathologie, ou d'une aporie, alors que son sens peut-Ítre acceptÈ de faÁon on ne peut plus positive.
On peut mÍme avancer que problÈmatiser sa vie en termes d'objectifs, de projets, d'Èpreuves, etc... est un excellent moyen d'avancer. Ainsi, chaque objectif peut lui aussi faire l'objet d'une problÈmatisation cohÈrente, rÈaliste et ambitieuse. C'est ce que font les bons coachs, les conseillers, les thÈrapeutes orientÈs vers la solution dans certains cas, etc ...
Les philosophes Ègalement, prennent un sujet et le problÈmatise. Ils le formule de telle sorte qu'on doive en dÈpasser un ou plusieurs aspects pour mieux le comprendre, le rÈformer, l'ajuster, etc... et pourquoi pas aboutir ‡ une valeur de connaissance ajoutÈe, ou ‡ un application pratique.
Les scientifiques Ègalement problÈmatisent leurs buts. Parfois, ils prennent les mÍme questions que les philosophes, mais posent le problËme difÈrremment pour amener une rÈponse diffÈrente.
Tout chercheur Ètablit un problËme.

Pourquoi pas affirmer : pas de progrËs sans problËmes.

Certains tÈmoignent du fait que, quand Milton Erickson Ètait face ‡ un problËme, une difficultÈ, ou un Èchec, ses yeux s'illuminaient d'une joie sincËre... il se rÈjouissait devant une nouvelle occasion d'apprendre et de progresser.

ConsidÈrer chaque problËme comme un dÈfi passionnant, comme une nouvelle aventure personnelle, dans la sÈrendipitÈ de laquelle de grandes choses peuvent nous arriver, est un excelent moyen de franchir les obstacles de plus en plus facilement.

PRETET
26/01/2007, 10h08
Un problËme ? c'est un exercice permettant de trouver une solution !

j'en suis restÈ ‡ la vision du "problËme de mathÈmatique", elle peut sembler smpliste mais elle donne un Ètat d'esprit qui me semble interessant.


Le balln rebondi :P

Nicolas

Salut nicolas,

Je tiens ‡ te dire que j'apprÈcie ta contribution et d'avoir acceptÈ de prendre un peu de ton temps pour jouer avec moi au ballon...
youpi j'ai trouvÈ un copain de mon age! ( enfin un peu plus jeune je pense).

Malheureusement, je ne peux pas faire grand chose pour toi et ton problËme de mathÈmatique (s) j'suis nul en math je me suis toujours ÈfforcÈ de penser que 1+1 n'est pas Ègal = 2 , alors tu peux imaginer la "tronche" des profs.

Aussi , aujourd'hui je sais que 1+1=3 oui oui l'ami.....

bien ‡ toi sur ce chemin de surpassement (de toi) Chaleureusement.

PRETET
26/01/2007, 11h07
Cher Pretet,

Connaissez-vous la technique de suggestion indirecte trËs chËre ‡ Erickson, que l'on appelle le saupoudrage ?

Votre message contient un grand nombre de fois la suggestion de problËme et en majuscules qui plus est. Est-ce ‡ dessein ?

Philosophiquement parlant, le problËme est une situation qui pose question, et appelle une solution, une rÈsolution, tout comme l'"Ènigme". Ce sont des modes particuliers de l'"Èpreuve". En tant que tels, ils sont le meilleur rempart contre la stagnation et la routine.
La performance d'un athlËte perchiste n'a d'intÈrÍt que parce qu'il y a une barre ‡ franchir, et que celle-ci n'est pas trop basse pour Ítre trop facilement franchie. Ce qui pour les autres serait un obstacle difficile, est pour l'athlËte un problËme stimulant. Et la satisfaction qu'il tire du franchissement de la barre est inversement proportionnelle ‡ la certitude de pouvoir la franchir avec facilitÈ. C'est la difficultÈ qui augmente la progression.

Le problËme est souvent pris dans le sens d'une pathologie, ou d'une aporie, alors que son sens peut-Ítre acceptÈ de faÁon on ne peut plus positive.
On peut mÍme avancer que problÈmatiser sa vie en termes d'objectifs, de projets, d'Èpreuves, etc... est un excellent moyen d'avancer. Ainsi, chaque objectif peut lui aussi faire l'objet d'une problÈmatisation cohÈrente, rÈaliste et ambitieuse. C'est ce que font les bons coachs, les conseillers, les thÈrapeutes orientÈs vers la solution dans certains cas, etc ...
Les philosophes Ègalement, prennent un sujet et le problÈmatise. Ils le formule de telle sorte qu'on doive en dÈpasser un ou plusieurs aspects pour mieux le comprendre, le rÈformer, l'ajuster, etc... et pourquoi pas aboutir ‡ une valeur de connaissance ajoutÈe, ou ‡ un application pratique.
Les scientifiques Ègalement problÈmatisent leurs buts. Parfois, ils prennent les mÍme questions que les philosophes, mais posent le problËme difÈrremment pour amener une rÈponse diffÈrente.
Tout chercheur Ètablit un problËme.

Pourquoi pas affirmer : pas de progrËs sans problËmes.

Certains tÈmoignent du fait que, quand Milton Erickson Ètait face ‡ un problËme, une difficultÈ, ou un Èchec, ses yeux s'illuminaient d'une joie sincËre... il se rÈjouissait devant une nouvelle occasion d'apprendre et de progresser.

ConsidÈrer chaque problËme comme un dÈfi passionnant, comme une nouvelle aventure personnelle, dans la sÈrendipitÈ de laquelle de grandes choses peuvent nous arriver, est un excelent moyen de franchir les obstacles de plus en plus facilement.

Cher pretet... allons-y cher ANTOINE, oui mais bien sur...je me souviens maintenant nous Ètions ‡ l'Ècole ensemble pendant notre pÈriode 'crÈtacÈe" bon parfois mon inconscient me joue des tours je me mÈfie de moi-mÍme...et toi?

Tu me demandes si je connais le "soupoudrage".... oui bien sur ,lorsque je soupoudre les fraises du jardin avec du sucre cassonnade ou alors les gateaux avec du sucre glace, comme tout a chacun, chaque jour de notre VIE tu parles bien de Áa ou alors tu fais rÈfÈrence au "seeding" technique importante de HE.

Tu sais mon AMI, entre NOUS, rien qu'entre NOUS, je vais te faire une confidence parce que tu as bien voulu toi aussi jouer au ballon avec moi dans la cour des petits mais un jour nous serons grands peut-Ítre...cela fait bien longtemps, une douzaine d'annÈes maintenant ,j'ai oubliÈ, dÈpasser le niveau de la technique et devenu moi-mÍme l'outil thÈrapeutique l‡ est le niveau de compÈtence inconsciente, l'ÈlÈgance et la flexibilitÈ , il me semble aujourd'hui qu'il n'existe aucune technique prÈvisible qui s'adapte ‡ un cas donnÈ par avance, simpliste , oui peut-Ítre , mais pour moi j'en dÈgage un avantage certain: voil‡ qui rËgle d'un coup mes problËmes de choix techniques! Et en dÈpassant le niveau simple de la technique c'est une "philosophie active de VIE" que nous construisons. J'ai ÈnormÈment appris aux cÙtÈs de Gianni FORTUNO et son concept de double inconscient, ainsi que AnnÈ LINDEN dans un autre style plus "carrÈ".

en fait l'AMI le problËme du thÈrapeute quel que soit sa formation originelle Áa n'est pas le patient ou le client..c'est le thÈrapeute.

" Ce qui est passÈ a fui; ce que tu espËres est absent; mais le prÈsent est ‡ toi" chaleureusement l'AMI

luc
27/01/2007, 12h37
Bonjour,

Je ne suis pas spÈcialiste, mais je trouve vraiment qu'une certaine arrogance se dÈgage de vos propos PRETET, vous qui dans votre signature parlez de simplicitÈ, ne voulez vous pas relire vos messages ?

Pourquoi vouloir prouver votre supÈrioritÈ, cela rend mÍme passages interessants de vos messages trËs prÈtencieux.

Antoine prend le temps de vous rÈpondre, d'argumenter, et vous allez jusqu'‡ en oublier le contenu pour rester sur l'apparence.

on dirait que vous cherchez le conflits, dommage, car je ne crois pas que ca soit l'Ètat d'esprit des personnes qui viennent ici.

Luc

Antoine
27/01/2007, 18h31
Pretet, je suis dÈsolÈ, mais je n'ai absolument rien compris ‡ votre rÈponse. Fautes de connaissance et de rÈfÈrences surement.

J'ai trouvÈ intÈressante l'idÈe de lancer une discussion sur ce thËme, alors naÔvement et simplement, j'ai rÈpondu ‡ ma faÁon, avec la vision qui est la mienne de cette question, mon propre style et mon Ètroite culture. Si vous y trouvez ‡ redire, alors je suis ouvert ‡ la critique, ‡ condition que je sois en mesure de la comprendre.

Cordialement

PRETET
27/01/2007, 20h24
Il me semble que le moment est venu pour m'exprimer sur la notion de "problËme" et remercie encore une fois nicolas et antoine pour leur avis.

En effet selon le Petit Robert, c'est " une difficultÈ qu'il faut rÈsoudre pour obtenir un certain rÈsultat."

Mais au fond, un problËme en lui-mÍme, est-ce une chose concrËte? Quelque chose que l'on peut "rencontrer" comme le dit l'expression "rencontrer un problËme" ? Je suis d'avis pour dire et croire que NON , un problËme,cela n'existe pas en soi.

En effet, c'est plutÙt notre interprÈtation subjective des faits qui crÈe le problËme. " j'ai un problËme" devrait se dire plut^^ot "problÈmatisÈ une situation"

Donc " DE-PROBLEMATISER"

Traiter un problËme, c'est en premier lieu, accepter de le confronter, un problËme, c'est souvent une histoire que l'on se raconte, car oui, au del‡ des faits, nous interprÈtons la rÈalitÈ, nous la teintons de notre subjectivitÈ

Parfois, le seul fait de dÈcouper le problËme suffit ‡ le faire disparaitre. Sinon, s'orienter solution est la maniËre la plus simple d'en finir avec une situation problËmatisÈe.Car il est si facile de rester fascinÈ (e) par un problËme, de perdre bcp d'Ènergie et de temps ‡ l'analyser, l'explorer sans fin, ‡ chercher les causes et les coupables ( pour ce dernier point, ne cherchez plus: ce sont les autres , bien-s˚r;-) Prendre la dÈcision de s'orienter solution est nettement plus efficace. Car si nous savons crÈer des problËmes, nous savons aussi crÈer des solutions.