Kyrios
08/03/2007, 10h45
Bonjour ‡ tous,
Je parcourais ce matin diffÈrents forums qui abordent l'hypnose, et parmis eux des sites qui font rÈfÈrence dans le domaine du bien Ãtre et de la santÈ, et une dÈfinition revient systÈmatiquement lorsqu'ils abordent l'hypnose Ericksonienne :
Il s'agit (selon eux) d'une mÈthode de relaxation hypnotique, douce et basÈe sur des mÈtaphores positives.
Suis-je le seul ‡ Ãtre dÈrangÈ par cette dÈfinition qui devient de plus en plus courante ?
On dirait, que pour dÈmystifier le mot hypnose, la solution choisie est de rendre l'Ètat hypnotique tellement banal, qu'il est rangÈ sous le terme de relaxation.
Les personnes qui rÈpendent cette dÈfinition, ont elles dÈj‡ lue un seul article d'Erickson ? se sont elles dÈj‡ penchÈes sur sa pratique vÈritable ?
Je n'y vois pas de douceur, sauf quand elle est nÈcessaire. Car voil‡ ce qui caractÈrise l'approche d'Erickson : faire ce qui est utile / nÈcessaire pour atteindre un objectif.
C'est donc parfois aussi de la provocation, de l'humour, et beaucoup d'imprevisibilitÈ.
Parfois on recherche une transe hypnotique lÈgËre, parfois un Ètat plus profond.
Mais l'Ètiquette "Ericksonienne" n'est pas ‡ prendre ‡ la lÈgËre ! Il ne s'agit pas pour des relaxologue d'excuser des difficultÈs ‡ mettre les personnes sous Ètat modifiÈ de conscience.
En lisant Erickson on s'aperÃoit qu'une bonne moitiÈ de ses sujets sont dans des Ètats profond.... quand il pratiquait l'hypnose, les gens Ètaient vraiment en transe, pas juste "relaxÈ".
J'ai rencontrÈ beaucoup trop de praticiens qui sous pretexte d'Ãtre Ericksonniens (auto proclammÈs, ou formÈs ‡ la lÈgËre) faisaient ‡ peine une induction hypnotique et Ètaient terrifiÈs ‡ l'idÈe de phÈnomËnes visibles dËs qu'il s'agissait de quelque chose de plus qu'une simple catalepsie ou d'un signaling.
L'autre point de la dÈfinition est la "mÈtaphore". En fait pourquoi pas, car en effet le traail avec l'inconscient est trËs mÈtaphorique. Le problËme vient ensuite de la dÈfinition de la mÈtaphore thÈrapeutique : la sont donnÈs des exemples qui font plus penser ‡ des mÈtaphores sucrÈes de type contes de fÈes ou new age, ‡ base d'arc en ciel, et de fÈes qu'‡ nos fameuses anecdotes Ericksoniennes.
Les histoires d'erickson n'Ètaient pas faites pour Ãtre comprises consciemment, mais pour agir ‡ un niveau inconscient. Elles n'Ètaient pas ces grossiËres histoires visibles qui ‡ mon sens sont une insulte ‡ l'intelligence des clients, mais un ensemble troublant et techniquement Èpattant d'utilisation de techniques de communication ‡ plusieurs niveau... et parfois sous couvert d'une conversation parfois banale.
Le tout devant amener une personne ‡ sortir de ses routines et ‡ retrouver une libertÈ de choix.
L'aspect qui devrait ‡ mon sens Ãtre mis en avant pour la pratique qui est la notre, est celle de la stratÈgie. Erickson se comparait lui-mÃme ‡ un joueur d'Èchec.
Nous jouons un jeu avec notre client, c'est une danse, sychronisÈ et dÈlicatement dirigÈe, ou tout est bon pour arriver au rÈsultat... y compris la surprise.
Quand ‡ l'Ètat hypnotique lui-mÃme, quand il est recherchÈ ( ce n'est pas une obligation ), il l'est pour ce qu'il amËne : un accËs rÈel ‡ l'inconscient.
Kyrios
Je parcourais ce matin diffÈrents forums qui abordent l'hypnose, et parmis eux des sites qui font rÈfÈrence dans le domaine du bien Ãtre et de la santÈ, et une dÈfinition revient systÈmatiquement lorsqu'ils abordent l'hypnose Ericksonienne :
Il s'agit (selon eux) d'une mÈthode de relaxation hypnotique, douce et basÈe sur des mÈtaphores positives.
Suis-je le seul ‡ Ãtre dÈrangÈ par cette dÈfinition qui devient de plus en plus courante ?
On dirait, que pour dÈmystifier le mot hypnose, la solution choisie est de rendre l'Ètat hypnotique tellement banal, qu'il est rangÈ sous le terme de relaxation.
Les personnes qui rÈpendent cette dÈfinition, ont elles dÈj‡ lue un seul article d'Erickson ? se sont elles dÈj‡ penchÈes sur sa pratique vÈritable ?
Je n'y vois pas de douceur, sauf quand elle est nÈcessaire. Car voil‡ ce qui caractÈrise l'approche d'Erickson : faire ce qui est utile / nÈcessaire pour atteindre un objectif.
C'est donc parfois aussi de la provocation, de l'humour, et beaucoup d'imprevisibilitÈ.
Parfois on recherche une transe hypnotique lÈgËre, parfois un Ètat plus profond.
Mais l'Ètiquette "Ericksonienne" n'est pas ‡ prendre ‡ la lÈgËre ! Il ne s'agit pas pour des relaxologue d'excuser des difficultÈs ‡ mettre les personnes sous Ètat modifiÈ de conscience.
En lisant Erickson on s'aperÃoit qu'une bonne moitiÈ de ses sujets sont dans des Ètats profond.... quand il pratiquait l'hypnose, les gens Ètaient vraiment en transe, pas juste "relaxÈ".
J'ai rencontrÈ beaucoup trop de praticiens qui sous pretexte d'Ãtre Ericksonniens (auto proclammÈs, ou formÈs ‡ la lÈgËre) faisaient ‡ peine une induction hypnotique et Ètaient terrifiÈs ‡ l'idÈe de phÈnomËnes visibles dËs qu'il s'agissait de quelque chose de plus qu'une simple catalepsie ou d'un signaling.
L'autre point de la dÈfinition est la "mÈtaphore". En fait pourquoi pas, car en effet le traail avec l'inconscient est trËs mÈtaphorique. Le problËme vient ensuite de la dÈfinition de la mÈtaphore thÈrapeutique : la sont donnÈs des exemples qui font plus penser ‡ des mÈtaphores sucrÈes de type contes de fÈes ou new age, ‡ base d'arc en ciel, et de fÈes qu'‡ nos fameuses anecdotes Ericksoniennes.
Les histoires d'erickson n'Ètaient pas faites pour Ãtre comprises consciemment, mais pour agir ‡ un niveau inconscient. Elles n'Ètaient pas ces grossiËres histoires visibles qui ‡ mon sens sont une insulte ‡ l'intelligence des clients, mais un ensemble troublant et techniquement Èpattant d'utilisation de techniques de communication ‡ plusieurs niveau... et parfois sous couvert d'une conversation parfois banale.
Le tout devant amener une personne ‡ sortir de ses routines et ‡ retrouver une libertÈ de choix.
L'aspect qui devrait ‡ mon sens Ãtre mis en avant pour la pratique qui est la notre, est celle de la stratÈgie. Erickson se comparait lui-mÃme ‡ un joueur d'Èchec.
Nous jouons un jeu avec notre client, c'est une danse, sychronisÈ et dÈlicatement dirigÈe, ou tout est bon pour arriver au rÈsultat... y compris la surprise.
Quand ‡ l'Ètat hypnotique lui-mÃme, quand il est recherchÈ ( ce n'est pas une obligation ), il l'est pour ce qu'il amËne : un accËs rÈel ‡ l'inconscient.
Kyrios